@ Mmarvinbear,
L’étude que vous citez en lien est très intéressante et ne dément pas aussi catégoriquement que ce que vous l’affirmez l’assertion d’Éric GUÉGUEN. Par ailleurs, et même si l’auteur de cette recherche est très prudent dans l’interprétation donnée aux résultats de son enquête, sa conclusion est tout de même assez impartiale :
« En fait, ce qui est fondamentalement en jeu ici, c’est le maintien de
l’idéal de la famille biologique mariée. Pour Mark Regnerus : "La
famille nucléaire biologiquement intacte et stable semble être, même si
c’est une fausse impression, une espèce en voie de disparition.
Cependant, elle demeure l’environnement le plus sain et sécurisant pour
le développement de l’enfant« . »
Par ailleurs, parmi les 25 variables prises en compte dans cette étude, deux questions sont tout de même frappantes :
1- »Ont subi des attouchement sexuels par un parent ou un adulte« :
- 2 % des enfants qui entre 0 et 18 ans qui ont été élevés dans une famille »nucléaire« intacte (papa, maman) ont répondu OUI ;
- 23 % de ces enfant ont répondu OUI dans le cas d’une famille dont la mère à eu une relation amoureuse avec une femme avant leur majorité (on parle la de »relation« , et non pas de vie commune, cette différence influerait-elle positivement ou négativement ces chiffres ? Mystère !).
2-
»Ont subi une relation sexuelle contre leur consentement" : la proportion passe alors respectivement de 2 à 8 % et de 23 à 31 %.
Et l’auteur de cet article ne mentionne pas les résultats de cette enquête dans le cas d’une homosexualité masculine.
Bref, même si ces résultats sont à analyser avec toutes les précautions d’usage, il me semble que ces données ont été éludées des débats. Quid de l’intérêt de l’enfant dans les discussions relative à ce sujet ? Si de tels résultats étaient connus ne seraient-ils pas à même d’influer sur l’adoption de la loi ?