• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Soi même

sur Si seulement ça pouvait être vrai !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Soi même Soi même 21 décembre 2012 15:26

Terrifiant c’est engouent pour une civilisation qui n’avait pas peur de faire couler le sang pour des cérémonies religieuses ?

« Pour les Mayas, le sacrifice sanglant était nécessaire à la survie tant des dieux que des humains, faisant monter l’énergie humaine vers le ciel et recevant en retour le pouvoir divin. Le roi se servait d’un couteau d’obsidienne ou d’un aiguillon de pastenague pour s’entailler le pénis, dont il laisser couler le sang sur du papier contenu dans un bol. Les épouses des rois prenaient aussi part à ce rite en tirant une corde hérissée d’épines à travers leur langue. On faisait brûler le papier taché de sang, et la fumée qui s’en élevait établissait une communication directe avec le Monde céleste.

La coutume voulait que les prisonniers, les esclaves, surtout les enfants et notamment les orphelins et les enfants illégitimes que l’on achetait spécialement pour l’occasion, soient offerts en sacrifice. Avant l’ère des Toltèques, on sacrifiait plutôt les animaux que les humains - dindons, chiens, écureuils, cailles et iguanes étant les espèces jugées dignes d’être offertes aux dieux mayas.

Les prêtres recevaient, pour effectuer les sacrifices humains, l’aide de quatre hommes âgés appelés chacs, en l’honneur du Dieu de la Pluie du même nom. Ces hommes tenaient les bras et les jambes de la victime offerte en sacrifice tandis qu’un autre officiant nommé Nacom lui ouvrait la poitrine. Un chaman nommé Chilam assistait aussi à la cérémonie et recevait, pendant qu’il était en transe, des messages des dieux dont les prophéties étaient interprétées par l’assemblée des prêtres.

Les spectacles publics de danse et de théâtre rituels, où les rois et les nobles étaient transformés en dieux en entrant dans une transe visionnaire, étaient d’autres moyens de communication avec le monde des esprits. Ponctués de chants, de musique instrumentale, couverts par les cris et les railleries des milliers de personnes venues y assister, ces rites réaffirmaient le pouvoir du roi d’être le réceptacle de pouvoirs surnaturels au profit de son peuple. »

http://www.obseques-liberte.com/rites-funeraires/mayas.htm


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès