Oui dans le début de l’article, c’est al foirfouille européenne, tout ce qui est européen et postérieur à la révolution est amalgamé dans tout et son contraire.
Le fait de mettre le nazisme dans la lignée des Lumières, de la révolution, de la modernité montre l’ignorance du sujet (et pourtant je n’ai pas al prétention d’être un érudit sur le sujet), alors que bien au contraire le nazisme n’est qu’un avatar du rejet des lumières. Fondamentalement la logique du nazisme s’inscrit dans la pensée que rejette le mouvement moderne (au sens large), le nazisme est basé sur le rejet de nombreuses valeurs modernes.
De même que le néoconservatisme n’est pas l’héritier des lumières puisque c’est un enfant du conservatisme, donc l’opposé des Lumières. Pour rappel, le conservatisme, c’est la réaction ( l’antithèse de la modernité donc) qui est devenue pragmatique vis à vis de certains processus de la modernisation, mais qui ne lâche pas certains points essentiels.
Bref l’auteur du texte semble incapable de lire les antagonismes politiques de l’occident qui sont les moteurs de l’histoire de l’occident ces 200 dernières années, en rappelant que ce ne sont pas toujours les Lumières qui ont gagné, puisque ces 30 dernières années les anglo-saxons nous ont fait une révolution conservatrice qui allait de pair avec le recul de certaines valeurs moderne, et par exemple bush s’inscrit dans ce mouvement, en plus conservateur. Et donc les néo-con, les puritains, saoud , les sionistes , ne sont pas les acteurs de la modernité, mais des actionnaires qui ont racheté le monde moderne pour le transformer dans un sens moins moderne. Ils sont en train de tuer le progrés sociétal en rendant le monde moins sûr.