Excellent ! Cette voix du camp du Mal est un changement agréable de la bienséance habituelle dans ces colonnes. En réalité les apôtres de la tolérance universelle ne tolèrent que ceux qui pensent et vivent comme eux, ce que me donne toujours envie de me ranger à côté de ceux qu’ils désignent comme ennemis. Je ne mets pas en question la liberté que chacun a de choisir son mode de vie et de pensée, mais l’apologie permanente, indiscutable et satisfaite de la homosexualité comme métaphore de la liberté, conjuguée à la récrimination victimaire, me porte sur les nerfs. Je suis pour les mêmes droits pour tous, mais sans cet absurde mariage homo.
Vouloir priver l’enfant délibérément d’un père ou d’une mère, dans le cadre d’un processus adoptif, est en réalité une grave injustice et une discrimination vis-à-vis des autres enfants. Et c’est donc un comble qu’une telle perspective soit revendiquée par un ministre de la Justice, au nom d’une prétendue ‘exigence d’égalité’. Ce n’est pas parce que les accidents de la vie conduisent un certain nombre d’enfants à souffrir de l’absence d’un père ou d’une mère, ou de ruptures toujours douloureuses entre leurs parents, que l’on peut se permettre de programmer de pareilles souffrances. On me dit qu’on a droit à un enfant, comme on a droit à un chien ? L’enfant comme article d’agrément dont on a droit parce qu’on le veut.
La question se pose de la stabilité d’un enfant dont les parents sortent de la « norme », et des moqueries qu’il subira certainement à l’école où dans sa vie sociale. Un enfant en bas âge (avant 10 ans) ne comprendra pas pourquoi ses copains ont comme parents un homme et une femme et lui 2 hommes ou 2 femmes. L’homoparentalité soulève des difficultés réelles renvoyant à nos conceptions de la famille et de la filiation, du développement de l’enfant et de l’orientation sexuelle.