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Accueil du site > Tribune Libre > « Nous sommes tous des Gays français ! »

« Nous sommes tous des Gays français ! »

En déformant légèrement les mots de Hollande lors la commémoration à Toulouse, en charmante compagnie d’ailleurs du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, de la mémoire des victimes (juives seulement, les autres non…pas besoin…) de Mohamed Merah, la phrase du MOMENT est bien :

 "Nous sommes tous des Gays français !"

Il y a une nuance des plus significatives a intégrer en amont : Gay et homosexuel ne sont pas synonymes. Le second étant seulement une condition du 1er (ou du moins le devrait…). Car le mouvement gay n’est rien d’autre qu’une pseudo-culture communautariste, visant a institutionnaliser une sexualité, des codes et modes de vie, qui sont « hors-cadres ». Dans le sens ou il ne représente qu’une infime minorité de personnes qui demandent au cadre juridique et institutionnel, au droit civil, de s’adapter a eux. C’est simplement la laïcité inversée de celle proposée aux musulmans, qui doivent eux s’adapter a la République ! Pour faire simple : autoriser la gay pride car cela relève du CULturel, interdire la prière dans la rue car cela relève du religieux… Ces revendications ne devraient normalement pas constituées un tel objet de représentation sociétale, et encore moins de débat, dont le fonds est la légitimité d’une redéfinition du droit et donc des mots. Il apparait aujourd’hui de plus en plus commun et préférable d’institutionnaliser des paradoxes, des aberrations, plutôt que de maintenir et faire respecter des cadres établis sur des définitions, des fondements, des fondations traditionnels.

Pseudo-culture ? évidemment ! j’irai même plus loin : pseudo-culture dégénérative ! la culture gay, c’est quoi ? de quoi se revendique-t-elle ? de beaucoup dans la forme et de rien dans le fonds. En fait, elle ne repose sur rien, elle n’existe pas. Certains parleront de gout, de créativité, de sensibilité artistique particulière. Du vent… qui ne correspondrait qu’a 3 choses : le célibat financier, la féminisation de la société, l’explosion des divertissements. Cette pseudo-culture est sans fondements. Encore moins homosexuels. Elle correspond seulement a l’un des maux de notre temps : la dictature de l’apparence (apparence signifiant a la fois « aspect d’une chose » et « simulacre »). L’homosexualité ne peux pas par essence être incarner dans une forme de représentation culturelle ou politique car elle est au-delà. Elle touche le champs de l’intime, de l’individualité, de la différence. Elle ne peut donc pas être homogénéisée. Qu’on ne vienne pas m’expliquer par exemple que les œuvres artistiques d’hommes et de femmes homosexuels célèbres cautionneraient et légitimeraient l’existence d’une sensibilité gay ou d’un art gay tout particulier. L’orientation sexuelle aura certes une influence sur la forme mais non sur le fonds, car l’art (le vrai) comme la vie relèvent du champs du sacré. Il ne faut pas confondre la pulsion sexuelle créatrice avec la tendance. La création artistique n’est nullement liée au matériel, au visible, au vulgaire, et n’est de ce fait, absolument pas assimilable a la culture. Elle en est même aux antipodes et ne saurait donc être utilisée comme faire valoir ou « au nom » d’un quelconque mode de vie. Je n’irai pas sur le terrain trop facile de la Gay Pride, exacerbation et summum de la vulgarité et de la décadence débile et débilisante, au noms O combien assassinés et vidés de sens de « liberté » et « égalité ». La fraternité étant aussi particulièrement gâtée… Non, je n’irai pas sur ce terrain la car je ne veux pas que le fonds de mon point de vue soit dénaturé par une quelconque accusation de généralisation et d’amalgame de l’ensemble des homosexuels, qui n est pas une communauté et ne l’a jamais été, avec ce type de manifestation « culturelle » et ceux qui y participent, devant comme derrière. Ces derniers n’étant d’ailleurs pas forcement homosexuels et bien souvent hétéropolitiques…

Ci-dessous l’étymologie du mot « Mariage », source Wikipedia, comme quoi je ne suis pas allé chercher bien loin :

Origine étymologique et notionnelle

En français, le nom mariage provient du verbe latin maritare, issu de maritus, qui dérive, d’après une explication traditionnelle , de mas / maris, le mâle. L’adjectif qui lui correspond « matrimonial », provient du substantif latin matrimonium, issu de mater, la mère et signifiant également mariage. L’usage du mot latin matrimonium dans les textes juridiques et théologiques a largement contribué en Europe à l’élaboration de la notion. Il n’a pas laissé de substantif en français moderne, mais reste néanmoins présent en italien et en espagnol, sous la forme de matrimonio. Dans les pays d’Europe occidentale dont les langues découlent du latin, le cadre lexical du mariage renvoie donc à une forme juridique par laquelle la femme se prépare à devenir mère par sa rencontre avec un homme.

A la lecture de ce paragraphe, il apparait que le mot Mariage a un sens particulier qui n’est pas adaptable a l’homosexualité. Accepter le mariage gay serait faire un contre-sens linguistique. Au nom de quoi justement, peut-on aujourd’hui bafouer, dénaturer le sens des mots en les vidant de leur substance, en les privant de leur définition, de leur nature propre ? Privé de son fondement, le mariage serait anéanti. Peut-on parler de crime, d’assassinat ? oui sans aucun doute. Au nom de quoi encore une fois ? au nom du concept de Laïcité, qui est un véritable néant de valeurs, un chaos idéologique, un désordre, une confusion morale, éthique et politique. C’est un outil de pouvoir, une coquille vide sans visage et malléable a outrance en fonction des intérêts et des buts visés.

Aux homosexuels un message : Le mariage appartient aux hétérosexuels et les en exproprier constituerait une faute grave. N’adhérez pas. La reconnaissance passe par la différence et non pas par l’identification.

Concernant la parentalité, véritable enjeu et fonds du problème, elle doit bien évidemment être partie intégrante au renoncement du mariage gay. Sujet bien trop vaste, je ne parlerai pas de la médecine et de nos apprentis sorciers qui jouent avec des choses qui les dépassent… Le futur enfant, adopté ou créé, a quand même un droit naturel que nous ne devrions pas pouvoir lui retirer, celui au moins de naitre, au mieux de grandir, dans un contexte familial normal, issu d’un père et d’une mère. C’est, ou plutôt c’était, le fondement même de la famille et de la filiation, qui ont aujourd’hui de plus en plus de peine a se reconnaitre. Et encore une fois, au nom de quoi ?


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16 réactions à cet article    


  • Germain de Colandon Germain de Colandon 22 décembre 2012 12:47

    Comme on dit par chez nous : « pète un bon coup mon gars, et ça ira mieux » !

    http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-mariage-pour-ri-pour-tous-113682598.html


    • la voix des justes 22 décembre 2012 19:36

      Je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir été dans la retenue... Votre article en revanche une vraie pétarade. Bravo...


    • Kookaburra Kookaburra 22 décembre 2012 13:49

      Excellent ! Cette voix du camp du Mal est un changement agréable de la bienséance habituelle dans ces colonnes. En réalité les apôtres de la tolérance universelle ne tolèrent que ceux qui pensent et vivent comme eux, ce que me donne toujours envie de me ranger à côté de ceux quils désignent comme ennemis. Je ne mets pas en question la liberté que chacun a de choisir son mode de vie et de pensée, mais lapologie permanente, indiscutable et satisfaite de la homosexualité comme métaphore de la liberté, conjuguée à la récrimination victimaire, me porte sur les nerfs. Je suis pour les mêmes droits pour tous, mais sans cet absurde mariage homo.

      Vouloir priver l’enfant délibérément d’un père ou d’une mère, dans le cadre d’un processus adoptif, est en réalité une grave injustice et une discrimination vis-à-vis des autres enfants. Et c’est donc un comble qu’une telle perspective soit revendiquée par un ministre de la Justice, au nom d’une prétendue ‘exigence d’égalité’. Ce n’est pas parce que les accidents de la vie conduisent un certain nombre d’enfants à souffrir de l’absence d’un père ou d’une mère, ou de ruptures toujours douloureuses entre leurs parents, que l’on peut se permettre de programmer de pareilles souffrances. On me dit qu’on a droit à un enfant, comme on a droit à un chien ? L’enfant comme article d’agrément dont on a droit parce qu’on le veut.

      La question se pose de la stabilité d’un enfant dont les parents sortent de la « norme », et des moqueries qu’il subira certainement à l’école où dans sa vie sociale. Un enfant en bas âge (avant 10 ans) ne comprendra pas pourquoi ses copains ont comme parents un homme et une femme et lui 2 hommes ou 2 femmes. L’homoparentalité soulève des difficultés réelles renvoyant à nos conceptions de la famille et de la filiation, du développement de l’enfant et de l’orientation sexuelle.


      • Kookaburra Kookaburra 22 décembre 2012 13:57

        Excusez l’erreur ! Bienpensance, bien sûr, aulieu de bienséance.


      • Anthony 22 décembre 2012 18:58

        Autant de mots pour si peu de fond... je n’ai qu’un mot (heuu non, 2 en fait)  : « escroquerie intellectuelle » : quoi qu’intellectuel soit un peu fort.


        • la voix des justes 22 décembre 2012 19:34

          Léger et facile. Faites nous au moins l’honneur de développer un peu svp... ca serait idiot que l’on se sente escroqués d’un manque d’argumentation...


        • fcpgismo fcpgismo 22 décembre 2012 19:34

          Pauvre type qui s’ accroche à ce qui lui reste de culture la « propriété du mariage ».


          • la voix des justes 22 décembre 2012 19:40

            « pauvre type »... rien que ca... ce n’est pas la « propriété » du mariage dont il est question, mais du sens du mot.


          • Romain Desbois 22 décembre 2012 20:06

            Qui refuse un droit pour tous veut se garder un privilège pour lui même.


          • ottomatic 23 décembre 2012 22:26

            « Qui refuse un droit pour tous veut se garder un privilège pour lui même. »

            Hum et il se croit malin avec ça petite phrase...
            Je vais donc l’appliquer...
            Interdire le sexe avec les enfants c’est se garder un privilèges pour soi même...
            On peut aller assez loin avec des raisonnements aussi profond que les votres...

          • Romain Desbois 23 décembre 2012 22:36

            faudrait déjà commencer par apprendre le français que vous ne semblez pas bien comprendre.

            Est-ce que le sexe avec des moins de 15 ans est autorisé pour les hétéros ?

            Vous pouvez aussi respecter les gens en ne leur écrivant pas comme si vous n’étiez pas qu’une merde.


          • ottomatic 23 décembre 2012 22:44

            Pauvre type qui ne comprend même pas les implications de ce qu’il écrit...


            Sinon, moi aussi je peux te chier à la tronche et te pisser dessus si le vocabulaire scatologique te plais tant !

            « Qui refuse un droit pour tous veut se garder un privilège pour lui même. »
            Cette phrase devrait être le slogan des pédophiles et autres zoophiles...
            Vous pouvez être fier de vous...

          • Romain Desbois 23 décembre 2012 22:57

            Etes vous en capacité intellectuelle de comprendre le sens d’une phrase ?

            Qui a le droit en France d’être pédophile ? d’être zoophile ?

            Allez jouer avec ceux qui ont le même âge mental que vous.


          • jason 22 décembre 2012 23:31

            Il faut juste, s’il vous plaît, faire un petit effort avec l’orthographe et la grammaire...la voix des justes sera plus agréable à entendre.

             

            • la voix des justes 23 décembre 2012 00:16

              on retiendra en tout cas l’effort grammatical et d’orthographe de votre court et O combien utile commentaire. Ça valait bien la peine de vous arrêter...


            • la voix des justes 24 décembre 2012 08:52

              Après un bref inventaire des commentaires, il est quand même navrant de voir que nous sommes toujours dans le jugement ou dans l’insulte égocentrique. Je ne pense pas que l’article soit totalement naïf et dépourvu d’arguments. J appelle donc a venir débattre en argumentant un peu afin de confronter des points de vue et des angles d’approche. Peut être cela apportera un éclairage supplémentaire a tout le monde. De plus ce sujet en cache bien d’autres, plus graves et dont bien évidemment on parle moins...Ils répondent tous de la même problématique, c’est a dire imposer aux citoyens, a nous tous, des non-choix scandaleux. Franchement, si nous votions, pensez vous vraiment que la position et le rôle de l’État Français en Libye, comme aujourd’hui en Syrie aurait une majorité de « OUI » ? L’ingérence est une honte. D’autant plus lorsqu’elle est menée aux noms de la paix et de la démocratie, alors que nous savons tous que la seule justification est tout sauf cela (conflits géostratégiques, géopolitiques, contrôle des richesses et voie de circulation...). Les deux gouffres financiers en France : la dette (la totalité des impôts sur le revenu sert a rembourser les intérêts de la dette) et les dépenses militaires (la guerre...). « OUI » ? pas certain du tout... et pourtant c’est nous qui payons... alors a quand le refus ? a quand ?

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