Remplacer des trains par des autocars au motif d’une ouverture à la concurrence ? Voilà la bonne idée libérale que voilà en période de raréfaction des ressources fossiles (particulièrement hydrocarbures), et dans l’optique d’une lutte contre les gaz à effet de serre dont en premier lieu le CO2 !
Le dogmatisme idéologique de nos chers libéraux, incapables de revisiter leur imaginaire, est sans limite. Et les contradictions leur sont consubstantielles.
D’ailleurs quand l’auteur parle de « privilège exorbitant » (expression usitée par de Gaulle à destination du Dollar), il démontre par la même son inconséquence : le réseau ferré français est l’un des plus denses, développés et sécurisés au monde (serait-il seulement capable de nous dire quand il y aurait eu en France un accident ferroviaire mortel et de grande ampleur ces vingt dernières années ?) De ce point de vue il est une grande et incontestable réussite (issu là encore de la période gaullienne, comme le nucléaire civil et militaire).
Toute chose par ailleurs que les anglais, sous pression du dogme libéral de la « concurrence non-faussée » outre-Manche, n’on réussi eux à faire du leur qu’un réseau pitoyablement vétuste et mal entretenu, décrié de tous, non sûr, et comble de l’absurde affreusement coûteux pour son utilisateur quotidien !
Quant à l’Allemagne :