Bonjour @Gilles et merci pour cet article synthétique mais qui aurait mérité d’être enrichi.

Tout d’abord les statistiques US (comme ailleurs) sont manipulées surtout le taux de chômage, le taux de croissance,...

Sur les prêts hypothécaires et les crédits, deux bulles n’ont pas encore éclatées, celle des prêts immobiliers sur l’immobilier professionnel et celle du crédit étudiant (rachat par l’état)
Les logements de la crise immobilière récupérés par le foreclosure gate restent dans les bilans et ne sont pas revendus sur le marché (spéculation).
L’étape suivante sera une mise massive sur le marché faisant chuter les prix immobiliers
Cette situation permet de « justifier » une petite relance de la construction immobilière (résidentiel) avec de nouveaux prêts hypothécaires.
Le peu de logements subprimes remis sur le marché est mis en location avec loyers très élevés.

Sur le chômage donc de l’emploi, les chiffres sont tous faux (élections 2012). En effet, les modes de calcul sont différents des nôtres. Le taux d’emploi par rapport à la population active est insatisfaisant et il faut retenir le ration d’emploi civil.
Enfin, les emplois disponibles non spécialisés vont aux retraités, chômeurs âgés, bien moins exigeants sur les niveaux de rémunération au détriment des jeunes, sans parler de la population afro-américaine, les hispaniques (mexicains) retournent chez eux et y retrouvent du travail
Il ne faut pas sous-estimer l’incidence des demandeurs d’emploi qui renoncent à trouver du travail et « sortent » des stats, ce qui conduit à des « améliorations » aberrantes.

Le nombre de pauvres et le taux de pauvreté relèvent de critères de revenu notamment différents des nôtres, mais le plus grave est la pauvreté infantile qui s’accompagne de carences alimentaires.

De plus en plus de citoyens américains prennent conscience que l’American Dream et que l’American way of life sont terminés.
A ce titre, le GEAB n’exclut pas une guerre civile aux Etats-Unis et la mise en place d’une dictature militaire (loi HR645)