Cet article du monde a pour but en réalité de consolider l’idée du réchauffement climatique causé par l’homme. Le but ici, c’est de consolider la croyance dans le réchauffement climatique. Ok, le gars ne croit pas que ce soit causé par l’homme. Mais, il croit au réchauffement. Donc, pour les hérétiques dans l’âme qui auraient un vague doute concernant le réchauffement lui-même, ça introduit une espèce de barrière mentale. On peut douter que le réchauffement soit causé par l’homme. Mais même un chercheur du CNRS qui est du genre à douter, reconnait que le réchauffement climatique existe. Donc, dans l’esprit du lecteur s’insinue l’idée que le réchauffement est une réalité, que c’est quelque chose de sur.
Ensuite, comme on a sélectionné un ahuri qui balance des déclarations complètement débiles du genre que le détournement de l’effort de recherche vers les théories du réchauffement climatique causées par l’homme conduirait à l’extinction de l’espèce humaine, on est sur que le gars ne va pas être pris au sérieux. Du coup, ça laisse la porte grande ouverte à ceux qui pensent que le réchauffement climatique est causé par l’homme, parce qu’ils pourront passer pour des gens intelligents et raisonnables. Et raisonnable, dans l’esprit des simplets manichéens qui lisent le monde, c’est la valeur suprême. Raisonnable = juste milieu = bien. Pas raisonnable = extrémiste = pas bien.
Vicieux. Mais on sait que le journal Le Monde est un journal hyper vicelard (bien qu’il joue sur en général sur les cordes d’un manichéisme totalement primaire, ou, au fond, tout se résume à : bien, pas bien). Donc, rien d’étonnant.
Tout ça a pour but de justifier les prix élevés du pétrole. Si les gens sont convaincus que les gaz à effet de serre sont mauvais pour la planète, ils seront tout contents que les prix du pétrole augmentent, parce que ça conduira à une diminution de sa consommation. Ce qui sera bon pour la planète. Alors que sans cette théorie débile du réchauffement climatique, la pilule serait moins facile à faire passer. Cette théorie vient en conjonction avec celle du peak-oil, où on fait croire que c’est normal que les prix du pétrole augmentent (parce que, soi-disant, on arrive déjà à la fin des réserves). Comment arnaquer les gens tout en faisant en sorte que ceux-ci soient contents de l’être. Du grand art.