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Accueil du site > Tribune Libre > Le réchauffement climatique : l’article du Monde qui désinforme

Le réchauffement climatique : l’article du Monde qui désinforme

Serge Galam nie, dans Le Monde, l’effet de l’activité humaine dans le réchauffement climatique. Accumulant les clichés, Serge Galam compare les scientifiques aux nazis, aux communistes, et aux bourreaux de l’Inquisition. Tout un programme.

J’ai repris, toute honte bue, le titre de l’article de Timothée Poisot, pour l’adapter à la prose de Serge Galam. Après Claude Allègre dans L’Express, c’est la deuxième fois qu’une telle tribune est offerte aux avocats de cette cause. Ce deuxième papier va cependant bien plus loin.

L’ancien ministre, quand il a commis sa tribune dans L’Express, n’avait pas eu besoin d’être présenté. Il s’est complètement discrédité dans l’affaire, mais cela n’a pas empêché Serge Galam de se lancer dans l’aventure. N’ayant pas été ministre, et étant donc moins connu, il est peut-être bon de parler d’abord un peu de lui.

Serge Galam est chercheur à l’Ecole Polytechnique en épistémologie appliquée, et physicien au CNRS. La conjonction de ces deux domaines donne un champ d’étude très intéressant, où les comportements collectifs sont analysés d’un point de vue physique : par exemple, il a été souvent question de la façon de modéliser le processus d’adhésion à des réformes[1]. Une requête sur ISI - Web of Science (un moteur de recherche pour publications scientifiques) avec le mot-clé « Galam » retourne un certain nombre d’articles basés sur son modèle de comportement individuel des citoyens, qui propose une interprétation sociophysique des résultats serrés (environ 50-50) auxquels nous ont habitués les élections présidentielles récentes. Notons, cependant, qu’il n’y a aucune référence à la climatologie : ainsi, nous pourrions nous attendre à ce que, quand Serge Galam parle du réchauffement climatique, il s’interroge sur la diffusion de l’idée dans l’opinion publique, le seuil critique au-delà duquel les politiques joignent le mouvement, ou encore sur l’inertie des larges sociétés par rapport à la réactivité de petits groupes. En bref, qu’il l’interprète en sociophysicien, position où son expertise est parfaitement reconnue, y compris par ses pairs au niveau international.

Relisons maintenant l’article  : à part un très court passage[2] qui peut, de loin, s’y apparenter, il ne s’agit pas de sociophysique, mais d’une charge générale contre les climatologues, le GIEC, et tous ceux qui parlent des conséquences prévues de l’activité humaine sur le climat et des façons d’y remédier. Et il n’y va pas avec le dos de la cuillère.

Serge Galam commence par qualifier le GIEC de grand-messe qui a canonisé l’hypothèse de l’intervention humaine dans le réchauffement climatique. Le vocabulaire religieux n’est pas innocent, il s’en resservira.

Ensuite, dans un paragraphe déroutant, il se place dans l’hypothèse que le réchauffement n’est pas d’origine humaine : les efforts du GIEC et des écologistes à la Hulot nous placeraient alors dans une impasse dramatique, qui aboutira à la disparition totale de l’espèce humaine. Rien de moins ! Et pourquoi ? C’est là que le raisonnement devient vraiment beau : c’est que les ressources que nous affectons à la recherche sur le climat (immenses, à n’en pas douter) nous priveraient de la possibilité de démultiplier la recherche fondamentale et appliquée des moyens qui nous permettraient de vivre indépendamment des conditions climatiques (même au prix de risques écologiques et éthiques accrus). Vous ne rêvez pas : un physicien reconnu nous avertit, dans un journal de (moins en moins de) référence, que quelques centaines de climatologues nous empêcheraient de brûler du pétrole pour monter le chauffage ou la clim’ en cas de variation du climat. Et encore, je n’arrive même pas à mettre de mots sur les « risques éthiques » dont il parle. Je n’ose (allez si, j’ose) pousser jusqu’à répéter que ces climatologues, s’ils se trompaient en pensant que le réchauffement est d’origine humaine, nous orienteraient avec un tel contrôle qu’ils provoqueraient l’extinction de l’espèce humaine. Quelqu’un de volontaire pour lui dire qu’ils ont si peu d’influence qu’ils n’arrivent pas à faire changer les politiques même en ayant l’appui d’un économiste  ?

Il s’embarque ensuite dans quelques considérations sur la science en général, et la climatologie en particulier, qu’on a déjà entendues, et combattues, mille fois. La seule différence étant que d’habitude, on a plus l’habitude de les lire sous la plume de pseudo-scientifiques payés par Exxon. La science, selon lui, constate à la fois un réchauffement avéré et une augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère, un point c’est tout. Vouloir relier les deux constatations dans une relation de cause à effet, sous le prétexte qu’elles sont corrélées dans le temps, n’a présentement aucune base scientifique. Il suppose donc que les climatologues n’ont rien fait d’autre, depuis plusieurs décennies, que tracer un diagramme avec la concentration de CO2 en abscisse et la température en ordonnée, y porter les mesures montrant une corrélation, s’asseoir en cercle autour, discuter, et pondre un rapport de quelques centaines de pages mettant en danger la survie de l’espèce humaine.

Je ne veux pas trop parler ici des modèles toujours plus affinés, des simulations toujours plus poussées qui en sont tirées, et des données expérimentales toujours plus précises auxquelles elles sont mesurées. Je me contenterai seulement du premier d’entre eux, juste pour montrer qu’écrire aucune base scientifique est une malhonnêteté. Il a été proposé au 19ème siècle, je crois, et se base sur un simple bilan d’énergie. Un schéma est disponible ici. La Terre absorbe l’énergie des radiations du Soleil, se réchauffe, et émet en retour un rayonnement infrarouge. Les gaz de l’atmosphère, l’eau par exemple, absorbent une partie de ce rayonnement, se réchauffent, et piègent l’énergie sur Terre. Le CO2 fait partie de ces gaz qui absorbent dans l’infrarouge  : tirer une relation de cause à effet est donc légitime, voire évident[3].

Il continue avec l’habituel baratin sur les incertitudes de la science  : tout ce qu’il dit est certainement très vrai, mais il oublie, par mégarde, de mentionner que cette incertitude est quantifiable. Les climatologues prennent en compte les marges d’erreur dans leurs résultats, ce qui explique la fourchette de température que le GIEC présente. D’ailleurs, l’incertitude sur le comportement humain est bien plus importante que les autres paramètres, d’où les différents scénarios présentés (allant de «  optimiste  » à «  les Africains et les Inuits rattrapent le niveau de vie américain  »). La meilleure partie de cette partie sur les incertitudes des modèles reste tout de même l’argument-choc «  la météo se trompe tout le temps, alors il est impossible de prévoir le climat à long terme  ». Même dans un café du commerce, il y aurait peut-être quelqu’un pour rappeler que météorologue et climatologue, ce n’est pas le même métier[4].

Ensuite, du café du commerce, on passe aux forums Usenet. Généralement, dans les groupes de discussion conspirationnistes ou ufologues, il y a toujours certains intervenants pour comparer Galilée à l’inventeur incompris du moteur à mouvement perpétuel et les scientifiques (dogmatiques) aux inquisiteurs espagnols. Parfois, quand la polémique va loin, il n’est pas impossible de trouver des références aux nazis.

 Ici, Serge Galam n’hésite pas et sort l’artillerie lourde  : j’ai beau être familier de ce genre de trash, je n’avais jamais vu une telle concentration de lieux communs  !

  • Galilée (lorsque Galilée a conclu que la Terre :personname> était ronde, le consensus unanime était contre lui),
  • les nazis (à l’époque nazie la théorie de la relativité fut rejetée, estampillée comme une théorie juive dégénérée, avec à l’appui une pétition de grands scientifiques de l’époque, qui signaient du haut de leur autorité établie),
  • Einstein (Einstein aurait alors dit que des milliers de signatures n’étaient pas nécessaires pour invalider sa théorie. Il suffirait d’un seul argument, mais scientifique),
  • les sociétés primitives (comme dans les temps anciens, les nouveaux prophètes nous annoncent la fin du monde[..] Pour calmer la "nature", ils demandent encore des sacrifices, heureusement non vivants, mais matériels),
  • et les communistes, ajoutés au récapitulatif final, au cas où on aurait mal compris (nazisme, communisme, Inquisition).

Il est hors de question de répondre aux allusions sur les nazis, les communistes, ou les prophètes, elles sont trop mesquines.

Rappelons par contre que Galilée et Einstein avait construit une théorie scientifique explicative, et que c’étaient leurs adversaires, théologiens[5] et nazis, qui n’en avaient pas. Ici, la position est singulièrement renversée  : si Serge Galam n’est pas d’accord avec l’influence humaine dans le réchauffement climatique, il n’a besoin que d’un seul argument, mais scientifique. Pas d’attaques dignes de forums ufologistes ou conspirationnistes.

Et pour finir, laissons-lui la parole  : il faut rappeler que la preuve scientifique n’a pas besoin de l’unanimité pour exister, elle s’impose par sa simple existence. Effectivement. Et le fait qu’après plusieurs dizaines d’années d’études et de contre-propositions, toutes les théories alternatives à la responsabilité humaine aient été écartées, pour ne laisser que ce genre d’attaques, en est une illustration parfaite.



[1] Et certaines personnes n’étaient pas d’accord avec lui, d’ailleurs.

[2] C’est alors la culture ambiante qui va faire le gros de l’explication en comblant les vides, par une harmonisation sémantique. Il s’agit en fait d’une recherche de non-contradiction avec les faits, plutôt que d’une explication unique, fondée sur les faits.

[3] Evident au sens que la relation de cause à effet vient spontanément à l’esprit. Cette relation n’est vrai «  évidement vraie  » et doit être testée et affinée  : c’est ce qui se fait depuis maintenant 50 ans.

[4] La météo est une physique chaotique, difficile à prévoir avec précision, à l’échelle locale et à quelques jours. La science du climat est un système certes fortement non-linéaire, mais prévisible, au moins pour les valeurs moyennes. En tout cas, les deux choses sont très différentes  : personne n’utilise les modèles météos sur des échelles de dizaines d’années. Que l’auteur se fourvoie à ce point est surprenant, mais n’est rien comparé ce qui suit.

[5] L’allusion à ‘théologiens à l’époque’ = ‘docteurs’, ‘scientifiques aujourd’hui’ = ‘docteurs’, donc ‘scientifiques aujourd’hui’ = ‘théologiens à l’époque’ est un des pires sophismes que j’ai jamais lu.


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130 réactions à cet article    


  • Jojo2 (---.---.158.64) 8 février 2007 14:18

    L’erreur fondamentale de raisonnement est de ne pas faire une évaluation du risque. Sachant que la théorie de l’effet de serre est ancienne et solide (au 19ème siècle, c’était Arrhénius qui l’avait théorisée), la question est : que gagne-t-on ou perd-on à croire les scientifiques experts dans ce domaine et prendre des mesures pour faire baisser le CO2 athmosphérique ? Moi je n’y voit que des avantages (je ne mentionne volontairement pas l’effet de serre) : se préparer à la disparition des énergies fossiles, developper des énergies alternatives et renouvelables et au final augmenter la connaissance.


    • Matthieu 8 février 2007 14:41

      merci de votre mémoire, je ne retrouvais pas Arrhenius (j’étais près à citer Fourier, mais j’ai heureusement hésité).

      D’un point de vue politique et pragmatique, je suis d’accord avec vous. Mais d’un point de vue scientifique, je m’étonne du peu de confiance accordé aux spécialistes du domaine. Et encore, quand le manque de confiance ne se traduit pas par des insultes, comme ici...


    • Depi Depi 8 février 2007 17:04

      En fait, Fourier, en 1824, a posé le principe de l’effet de serre mais c’est Arrhénius qui lui a donné son expression moderne en 1896 et qui relie l’effet de serre à l’utilisation industrielle des combustibles fossiles.

      Mais Fourier a posé les bases de l’effet de serre en affirmant que la température de la surface terrestre était augmentée en raison de l’atmosphère et de son interposition. Lorsque le rayonnement solaire est sous l’état de la l umière, il a moins de mal à traverser l’atmopshère, mais une fois qu’il rebondit sur la Terre il se transforme en chaleur obscure qui correspond au rayonnement infrarouge terllurique.

      Rendons à César ce qui est à César..


    • Depi Depi 8 février 2007 17:06

      A noter que Fourier, mais également Pouillet, se basent eux-mêmes sur les travaux d’Horace Bénédict de Saussure avec .. une serre !


    • Alain (---.---.208.241) 9 février 2007 13:18

      Ce qui est merveilleux avec l’anonymat d’internet c’est qu’il transforme tout le monde en experts.

      Ici tout le monde est climatologue. Su allocine.fr il n’y a que des historiens du cinéma, etc.

      Comme il est facile de vous convaincre. Il suffit de quelques affirmations tranchées, impliquant la menace d’être un idiot si on n’est pas d’accord.

      Les gens comme vous croient au rechauffement lié à l’activité de l’homme, mais sont contre le nucléaire. Ne veulent pas travailler mais veulent plus d’argent, etc.

      Ca me donne envie de faire de la politique et de tous vous plumer. Pour quoi ne le ferais-je pas. Ah oui, j’ai un sens de la morale qui m’interdit d’exploiter autrui.

      Ce n’est pas le cas de tout le monde hélas.

      Dans les années 80, la mode c’était de parler du refroidissement de la planète. Maintenant c’est le rechauffement. Bon.

      Amusez vous bien, allez zou ! A la censure les petits fashos.


    • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 13:36

      @Alain le justicier vengeur masqué !

      « Dans les années 80, la mode c’était de parler du refroidissement de la planète. Maintenant c’est le rechauffement. Bon. »

      Allons bon ! Dans les années 80 il y avait encore suffisamment de flou dans les modèles d’étude du climat et dans les données relatives au changement climatique pour que l’acharnement des lobbys pro-pétrole fassent fructifier de telles idées. De nous jours la connaissance des mécanismes et surtout des premières matérialisations (que des paraètres extrèmes ces dernières années, plus d’années dans les normes saisonnières) ne permettent plus de faire l’autruche comme autrefois.

      Mais si cela vous enchante autant de traiter les autres de fachos qu lieu d’aligner des arguments tangibles, libre à vous. Il m’est pour ma part assez facile d’identifier le degré d’expertise des différents intervenant et leurs sources me permettent de me faire une idée sur leurs convictions pour que j’ai encore du crédit à ces sites de forum sur internet. Si ce n’est pas le cas chez vous, rien ne vous retient ici ! smiley


    • JoFission (---.---.6.250) 8 février 2007 14:28

      Malgré les « faiblesses » du texte de Serge Galam, n’a t’on pas le droit d’émettre un jugement opposé à une majorité de la communauté scientifique ? Le réchauffement climatique ne trouve son origine que dans l’émission de gaz carbonique ? L’Homme ne serait-il pas l’accélérateur d’un changement climatique naturel ?


      • Matthieu 8 février 2007 14:56

        Votre opinion est celle d’un nazi bolchévique !

        Je plaisante, bien sûr. Je ne faisais que montrer les insultes que Serge Galam utilise.

        votre première question est formellement vraie. Le réchauffement climatique est aussi dû à la vapeur d’eau, au méthane, aux CFC. Quant à la deuxième, il y a effectivement des cycles de température, mais rien ne permet de dire que nous serions dans une période de réchauffement sans l’activité de l’Homme. En tout état de cause, le réchauffement d’origine antropique n’est en aucun cas sur la meme echelle de temps (beaucoup plus rapide), il est parfaitement découplé de ces cycles naturels.

        Laissez-moi vous poser une question, maintenant : pensez-vous qu’en 50 ans, aucun climatologue dans le monde ne soit arrivé avec vos doutes, vos questions, et l’envie de les vérifier ?


      • valikor (---.---.113.107) 8 février 2007 15:52

        On n’a le droit d’emetre un avis que s’il est informé je dirais. Sinon, c’est une opinion sur un sujet dont vous ne connaissez rien, une croyance donc. Une croyance n’est pas un argument scientifique par essence... Comme une foi... Si c’est votre croyance (comme l’auteur de l’article du monde), alors, achetz vous un terrain en bord de mer, speculez qu’il ne se passera rien...

        De mon coté, je préfère faire tout ce qui est en mon pouvoir pour lutter contre une dégradation de notre environnement et conditions de vie, de façon à ce que mes enfants puissent vivre !

        Valikor


      • valikor (---.---.113.107) 8 février 2007 16:53

        J’étais très motivé pour écrire quelque chose pour dénoncer cet article du monde, on m’a battu sur la ligne, je ne peux que rajouter des arguments plus factuels. A la fois sur la forme du texte et sur des erreurs scientifiques qui montrent que cet homme ne fait plus de science depuis longtemps et qu’il a oublié ses cours de lycée !

        - d’abord c’est truffé de généralisations abusives et de croyances, pas de faits scientifiquement établis.

        - ensuite une erreur grave : 2 grandeurs qui évoluent dans le temps dans le même sens ont bel et bien une corrélation statistique et si l’une précéde l’autre, on dit qu’il y a bel et bien relation de cause à effet, surotut si toutes les autres obervables ne sont pas statistiquement corrélées... On fait souvent d’ailleurs des observations de ce genre en TP au lycée pour faire découvrir comment ça marche aux enfants......C’est élémentaire...

        Cela situe bien le plan sur lequel cet auteur met le débat : au niveau des croyance, de la foi, pas d’un débat scientifique...

        Si on veut prendre position dans un débat scientifique, il faut alors au moins en avoir les méthodes, les compétences...

        Valikor


      • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 12:37

        J’en déduit que vous devez être un scientifique de premier plan sur les question climatiques.

        J’aurait bien parlé football aevc vous, mais comme vous n’êtes pas professionnel (j’imagine), nous ne discuterons pas des résultats du PSG.

        On peut donner son avis sur tout. Après si on passe pour un imbécile, c’est une autre affaire.


      • (---.---.95.67) 9 février 2007 14:38

        j’ai un doctorat et un diplome d’ingenieur physicien et chimiste si vous voulez savoir et cela fait bien 5-6 ans que je m’interesse à ce pb...

        quant au football, ce jeu qui entraine les gens dans une violence stupide ? Comme s’ils n’avaient pas assez de problemes et que taper sur les autres aller améliorer leur quotidien ? Il ne m’interesse pas...

        Certes, c’est aussi une généralisation abusive...

        Et croyez moi, je regrette beaucoup que le niveau moyen en science soit si bas... Certains pensent encore que le soleil tourne autour de la terre...

        Valikor


      • Cassandre (---.---.237.197) 8 février 2007 15:17

        Pour abonder dans le sens de l’article, voici le couplet que je sers habituellement aux négationistes climatiques :

        Je constate avec tristesse que les miasmes délétères semés par les fabricants de doute (cf « doubt is our business », devise, selon Al Gore, de ces professionnels de la désinformation à la solde de qui veut bien les payer pour semer le doute sur n’importe quoi) n’ont pas encore été tous exterminés...

        Faisons simple :

        1 - Sans effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18°C au lieu de +15°C. Je n’ai jamais entendu, vu ou lu aucune contestation à ce sujet.

        2 - Les gaz à effet de serre responsable de ce réchauffement naturel sont la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone. Aucune contestation non plus.

        3 - Les taux de plusieurs de ces gaz (CO2, CH4, N2O, O3 troposphérique) ont considérablement augmenté depuis 1800 et surtout depuis quelques décennies, et on y a ajouté de petits nouveaux de notre cru (CFC, HCFC, HFC, SF6...). Incontestable et incontesté : ce sont des mesures.

        4 - Le supplément de CO2 vient des combustibles fossiles pour les 3/4 et de la déforestation pour 1/4. C’est prouvé par l’analyse isotopique du carbone et le l’oxygène (p.ex. il n’y a pas de 14C dans le vieux carbone des combustibles fossiles.

        5 - Un raisonnement de bon sens s’impose donc : puisque les gaz à effet de serre « naturels » augmentent de 33°C la température moyenne de la planète, si on en rajoute on va faire grimper un peu plus la température ! C’est ainsi que le chimiste suédois Svante Arrhénius a prédit dès la fin du 19ème siècle, avec une simple règle à calcul, qu’un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère ferait monter la température moyenne d’environ 4°C. Estimation remarquable pour l’époque, puisqu’elle est encore dans la fourchette du GIEC à ce jour.

        Conclusion : ne renversons pas la charge de la preuve ! Aux négationnistes du réchauffement anthropique de PROUVER leurs thèses qui sont contraires au simple bon sens !

        Et ce n’est pas tout : non seulement il leur faut trouver un autre phénomène explicatif de l’évolution climatique actuelle, mais aussi démontrer pourquoi diable le supplément anthropique de gaz à effet de serre (GES) ne parviendrait pas, contrairement aux GES naturels, à réchauffer l’atmosphère !

        Enfin, méditons cet aphorisme Shadok adopté par tous ceux qui ne savent pas comment ils pourraient maintenir leur train de vie s’ils admettaient qu’il détruit la biosphère :

        « S’IL N’Y A PAS DE SOLUTION, C’EST QU’IL N’Y A PAS DE PROBLEME ! »

        Avec la variante allégrienne : « S’IL N’Y A PAS DE SOLUTION, C’EST QUE LE PROBLEME NE VIENT PAS DE NOUS ! »


        • msajusfr msajusfr 8 février 2007 17:29

          Excellent !

          On pourrait faire revivre des shadok négationistes climatiques et faire toute une série sur ceux ci essayant de prouver que les gaz à effet de serre générés n’ont pas d’influence sur le climat.


        • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 09:48

          Tout ceci sonne juste, sauf que l’homme se trompe souvent sur ses certitudes. Il y a 30 ans, Cousteau déclarait qu’il faudrait éradiquer 1-2 milliard d’être humains pour éviter la famine.

          Entre temps, l’agriculture a fait des progrès considérables, et ces indiens qui devaient tous mourir sont toujours là. Leur pays a d’ailleurs une croissance impressionante.

          Ceci pour dire que l’Homme trouvera peux-être des solutions à ce problème. En admettant que ce soit le cas, vous passerez dans 20 ans pour des fous furieux.

          Ou bien vous avez parfaitement raison et l’on se mordra les dents (dixit coluche) de ne pas vous avoir suivit.

          Mais gardez à l’esprit un peu de retenu. J’ai parfois l’impression que l’écologie s’apparente à une religion primitive. J’en veux pour preuve la passion et la haine qui se deferle contre le dogme.

          Si je dis que la terre se réchauffe en raison d’un changement de pole magnétique, je suis catalogue comme idiot, fils de pute, et fils spirituel d’adolf (point godwin, et merde.

          Un peu de tolérance.


        • Cassandre (---.---.238.24) 9 février 2007 10:01

          Quand le risque est la mort prématurée de centaines de millions de personnes, ma tolérance, je le reconnais, a tendance à flancher.

          Je n’oublie pas non plus que régler le problème climatique à l’aide d’une crise économique géante serait tomber de Charybde en Scylla.


        • Cassandre (---.---.238.24) 9 février 2007 10:17

          Puisqu’apparemment les nouveaux commentateurs ne lisent pas ce qui précède, je repasse le plat :

          1 - Sans effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18°C au lieu de +15°C. Je n’ai jamais entendu, vu ou lu aucune contestation à ce sujet.

          2 - Les gaz à effet de serre responsable de ce réchauffement naturel sont la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone. Aucune contestation non plus.

          3 - Les taux de plusieurs de ces gaz (CO2, CH4, N2O, O3 troposphérique) ont considérablement augmenté depuis 1800 et surtout depuis quelques décennies, et on y a ajouté de petits nouveaux de notre cru (CFC, HCFC, HFC, SF6...). Incontestable et incontesté : ce sont des mesures.

          4 - Le supplément de CO2 vient des combustibles fossiles pour les 3/4 et de la déforestation pour 1/4. C’est prouvé par l’analyse isotopique du carbone et le l’oxygène (p.ex. il n’y a pas de 14C dans le vieux carbone des combustibles fossiles.

          5 - Un raisonnement de bon sens s’impose donc : puisque les gaz à effet de serre « naturels » augmentent de 33°C la température moyenne de la planète, si on en rajoute on va faire grimper un peu plus la température ! C’est ainsi que le chimiste suédois Svante Arrhénius a prédit dès la fin du 19ème siècle, avec une simple règle à calcul, qu’un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère ferait monter la température moyenne d’environ 4°C. Estimation remarquable pour l’époque, puisqu’elle est encore dans la fourchette du GIEC à ce jour.

          Conclusion : ne renversons pas la charge de la preuve ! Aux négationnistes du réchauffement anthropique de PROUVER leurs thèses qui sont contraires au simple bon sens !

          Et ce n’est pas tout : non seulement il leur faut trouver un autre phénomène explicatif de l’évolution climatique actuelle, mais aussi démontrer pourquoi diable le supplément anthropique de gaz à effet de serre (GES) ne parviendrait pas, contrairement aux GES naturels, à réchauffer l’atmosphère !

          Enfin, méditons cet aphorisme Shadok adopté par tous ceux qui ne savent pas comment ils pourraient maintenir leur train de vie s’ils admettaient qu’il détruit la biosphère :

          « S’IL N’Y A PAS DE SOLUTION, C’EST QU’IL N’Y A PAS DE PROBLEME ! »

          Avec la variante allégrienne : « S’IL N’Y A PAS DE SOLUTION, C’EST QUE LE PROBLEME NE VIENT PAS DE NOUS ! »

          Pour plus de détails, voir www.manicore.com où toutes les fausses pistes ressorties dans ce fil et les principaux ouvrages des négationnistes (Lomborg et autres) sont décortiqués.


        • julot (---.---.208.241) 9 février 2007 10:25

          J’ai du mal à croire que l’on puisse réellement se soucier de centaines de millions de personnes. Il vous suffit de dire que vous craignez pour vous ou vos proches et c’est déjà largement suffisant pour motiver vos propos. Tout le monde aime notre planète.

          Ne tombons pas dans un excès de bon (faux) sentimments.

          Actuellement, nos dirigeants ne prennent pas de mesures réelles pour réduire la pollution.

          Néanmoins, dans les médias, et à une écrasante majorité, c’est la thèse du réchauffement qui prévaut.

          Alors, il faut bien reconnaitre (puisque vous aimez tant que l’on reconnaisse les évidences), que VOTRE point de vue, n’est pas combattu réellement, si ce n’est par un article de temps en temps.

          Certains d’entre vous se sont trouvé un combat. C’est très louable, voir admirable. Mais pourquoi ce deferlement de haine ? D’autant que 99% d’entre vous ne sont pas des scientifiques.

          PAr le coeur, je suis à 100% d’accord avec vous tous. Mais ma raison me pousse à me méfier. Quand nos médias énnoncent une vérité et en font un dogme, c’est rarement dans un but louable.

          « Mais papa j’ai tout lu sur l’écologie » « La crise » de coline séreau.


        • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 10:26

          Merci Cassandre, je me demande si les niconditionnels du « tout naturel » qui sévissent plus bas, tel le gorlazo, ont lu votre démonstration sans faille. Je ne suis pas surpris de leur mauvaise fois à intervenir pour avancer de pseudos-arguments sans oser vous contredire point par point.

          Gorlazo, où es-tu ? smiley

          En tout cas je remprendrai votre démonstration aussi de mon côté, encore merci Cassandre.


        • julot (---.---.208.241) 9 février 2007 10:29

          « Puisqu’apparemment les nouveaux commentateurs ne lisent pas ce qui précède, je repasse le plat : »

          Quand je parlais de dogme...

          Vous pensez qu’il suffit qu’on vous lise pour que l’on soit d’accord avec vous. Et si on n’est pas d’accord, c’est qu’on ne vous as pas lu.

          Je n’ai jamais dis que je n’étais pas d’accord avec vous. Je le suis d’ailleurs. J’ai juste dis qu’il était bon d’entendre des opinions contraire.

          C’est vous qui ne m’avez pas lu ?

          A genoux, et reliser mon message ! (je plaisante)


        • msajusfr msajusfr 9 février 2007 10:42

          Cassandre, tu pourrais essayer de faire encore plus simple. Le bon sens et la capacité à suivre des raisonnements logiques de base semblant être assez mal partagé.


        • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 10:44

          « Vous pensez qu’il suffit qu’on vous lise pour que l’on soit d’accord avec vous. Et si on n’est pas d’accord, c’est qu’on ne vous as pas lu. »

          Quand on développe une démonstratie point par point, il est légitime d’attendre des détracteurs qu’ils avancent aussi point par point leurs arguments. Ce que vous, ni personne d’autre ne fait. On attend toujours...


        • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 12:47

          Cher monsieur,

          Je suis pour la thèse du réchauffement climatique. Je ne dis nul part le contraire. Je m’insurge juste contre le fait que les personnes qui s’y oppose soient insultées.

          Connaissez-vous la définition de sophisme.

          Il est possible, en prenant des vérités, et en les alignant les unes à la site des autres d’aboutir à un mensonge. J’en veux pour preuve le communisme.

          Je pourrait vous faire une longue suite logique qui démontre que si la planète n’est pas communiste dans 20 ans, alors il y aura 3 milliards de morts.

          Je crois que vous n’exercez pas votre esprit critique suffisement.

          Si je vous écrit ceci,

          « La racine de la fraction d’un neutron est équivalente à la charge massive du point de fusion ».

          Et que j’ajoute ceci en guise de conclusion :

          « Personne de sensé ne soutiendra le contraire, cela a été vérifié et démontré depuis 1900 ».

          Les gens comme vous cher monsieur seront enclin à me croire, et se laisseront convaincre.

          Et pourtant, ma phrase ne veut rien dire du tout et je suis juste un anonyme sur un forum.

          Alors les compilations de citations de scientifiques, ou le film d’un ex candidat à la présidence américaine, ca me convainc. Mais je garde assez de réserve pour me méfier et entretenir un léger doute.

          C’est ce doute que vous n’avez pas. Et c’est pourquoi on ne peut rien vous dire sans se faire moquer.


        • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 13:11

          @Julot

          Si vous n’avez pas la moindre connaissance scientifique pour contredire les point énnoncé par Cassandre, ne trollez pas ce fil qui permet d’échanger des points de vus scientifiques.

          J’ai pour ma part suffisamment de connaissances pour comprendre et accepter les points énumérés par cassandre, si vous ne pouvez le concevoir, libre à vous.

          Et votre démonstration par l’absurde ne vaut pas un copek :

          « La racine de la fraction d’un neutron est équivalente à la charge massive du point de fusion ».

          On voit bien par là que vous ne maîtrisez pas une once de ce que vous dites. Qu’est-ce qu’une fraction d’un neutron ? Et une charge massive ? En quoi un point de fusion, qui n’est autre qu’une température, peut avoir une charge, aussi massive soit-elle ? Mes, très limités, connaissances en physique me permette de ne pas vous prendre au sérieux sans que vous ayez besoin de le dire. Si quelqu’un est capable de contredire scientifiquement cassandre, il le fera, pour l’instant c’est le néant. Vous vous ridiculisez cher monsieur... smiley

          Et comparer la volonté de certains d’expliquer les choses et de chercher le débat à un manque de doute, ce n’est vraiment pas constructif.

          Le raisonnement de Cassandre n’est pas du sophisme. Mais venant de quelqu’un qui n’a aucune connaissance scientifique, ou qui fait comme tel, cela ne me surprend pas. « Rabaissons les autres pour se croire plus haut », quelle belle tactique...

          On attend toujours des arguments venant de votre part...


        • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 13:59

          Que vous ne vous soyez pas laissé prendre à mon petit essai de blabla ne veux pas dire que d’autres ne s’y seraient pas laissé prendre. Surtout si je n’avais rien dit pour prévenir.

          Et je me permet de vous dire, POUR LA QUATRIEME FOIS, que je suis d’accord avec vous. Je n’ai pas d’arguments à vous opposer pour la simple et bonne raison que les gens qui combattent l’idée du rechauffement n’ont pas doit au chapitre.

          Mon propos est de déplorer que l’on insulte ces gens là et qu’on ne les laisse pas parler.

          Deuxio, je ne suis pas scientifique et je n’ai nullement la science infuse.

          Tertio, et très poliment, je ne vous rabaisse nullement. Nous sommes tous perfectibles et avons tous nos défauts. Le votre est de ne pas savoir lire autrement qu’en diagonale.

          Le mien de m’exprimer trop vertement, et parfois sans toutela nuance ou politesse qui conviendrait.

          Ter


        • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 14:02

          tertio, puisque vous lisez en diagonale, je vais vous résimer ma pensée.

          1 - je suis partisant que l’homme est responsable du rechauffement

          2 - je suis pour que l’on y remédie si tel est le cas

          3 - j’attends que l’on laisse parler les gens qui ne sont pas d’accords pour que nos politiques puissent choisir.

          4 - Je n’apprecie pas que l’on traite d’imbécile ceux qui ne sont pas d’accords.


        • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 14:38

          « pour la simple et bonne raison que les gens qui combattent l’idée du rechauffement n’ont pas doit au chapitre. »

          D’où sortez vous ça ?! Il y a tellement de gens qui se sont opposé depuis tellement lontemps à ce réchauffement et qui ont eu droit à tous les chapitres qu’ils voulaient. Si aujourd’hui , et là je me répète, les connaissances en la matière et les manifestation de ce réchauffement ne permettent plus de doute sur ce phénomène, certes naturel mais bien amplifié par l’activité humaine, mais que certains doutes persistent sur l’implication de ces changemnts climatiques, je ne vois pas pourquoi il faudrait encore permettre à des gens de semer le doute.

          Même si cela peut vous sembler difficile à avaler, le changement climatique amplifié par l’activité humaine ne fait plus aucun doute. Aux politiques de faire les choix pour y remedier.

          Je ne traite d’imbécile personne, mais je dis que ces oppositions ne peuvent provennir que de personnes qui ont des intérêts à défendre. Ce qui n’est pas constructif pour l’avenir.

          Sur ce, je vais tirer les leçons qui s’imposent concernant ma perfectibilité. Merci (sans ironie aucune).


        • Valikor (---.---.95.67) 9 février 2007 14:53

          En fait, votre réponse éclaire bien le problème de ce type de débat : vous dites « je suis partisan ». tres bien et je vous crois . Vous avez même un sens de la discussion et vous voulez permettre la discussion à tous. louable.

          Le seul souci, c’est que « partisan » exprime que l’on a une conviction alors que le rechauffement climatique est un fait avéré. (rappel, le rapport sur le changement climatique situe avec 99% de certitude que le changement climatique est due à l’homme. Et 100% que le climat se réchauffe.

          Le débat devrait se situer sur ce qu’on peut faire pour le ralentir, éviter le pire.

          pas sur « est bien vrai ? »

          Cet auteur qui a ecrit dans le Monde conteste un fait scientifiquement établi sans en avoir les compétences.

          Il retarde encore le débat sur ce que l’on pourrait faire...

          Pratiquement toutes les ampoules électriques chez moi sont à économie d’énergie.

          Je marche le plus possible, ou alors je prend le vélo, ou les transports en commun.

          J’essaie aussi de faire avancer les choses. A une époque j’aurais voulu travailler sur des projets de R&D en photovoltaique organique (cellules solaires). Malheureusement en france... c’etait bien trop tot...

          Valikor


        • Julot (---.---.230.84) 10 février 2007 01:59

          Le principal moteur du doute c’est que bon nombre d’absolues certitudes de l’homme se sont avérées fausses.

          Par exemple, quand j’étais au collège il y a 15 ans, on m’a enseigné que les cellules du coeur, les neurones, et les cellules qui composent nos dents, ne pourraient JAMAIS être reproduites. JAMAIS. Et aujourd’hui c’est possible.

          Dans un autre registre, Microsoft n’a jamais cru dans Internet avant de se rendre compte de sa monumentale erreur.

          Le problème avec les théories avancées ici, c’est que si on suit cette logique, il faut mettre en péril toute l’humanité.

          Mettre un terme à la société que nous connaissons en lui subsituant un autre système.

          Même avec la force des armes, et avec les goulags, les communistes n’ont pas réussis.

          Et alors même que ni les USA, ni la Chine, ni tous les autres pays ne veulent mettre en place des solutions réelles, il faudrait miser néanmoins sur une forme de décroissance ?

          Mon doute actuel est le suivant. Ne serait-ce que ces pays (dont le notre) misent d’avantage sur notre habilités à inventer de solutions inédites.

          La seule solution proposée, c’est de mettre un frein à l’économie. Mais encore une fois, on ne peux demander à des millions de personnes de changer leurs habitudes.

          Avant de réclamer le changement, mesurez-vous reellement ce qu’il implique. S’il doit entrainner des millions de morts (je n’exagère pas, les expérimentations economiques des sociétiques ont fait bien pire), est-ce la monté du niveau de la mer est un drame tel qu’il mérite ce sacrifice.

          C’est indéniablement affreux comme raisonnement. Alors s’il se peut que l’homme ne soit pour rien dans cette réalité (bien quenje pense le contraire), on ne va pas en plus le priver de son économie pour y faiue face.


        • Bob Marone (---.---.186.248) 25 mars 2007 17:01

          « avérées fausses » est une contradiction... Dites plutôt « révélées fausses » ou tout simplement « étaient fausses ».


        • idoine (---.---.189.236) 8 février 2007 15:58

          Il y a plus de 50 ans, des nazis ont cru « bien » faire en théorisant une solution finale qui justifiait l’extermination de millions d’humains. Ils avaient un comportement abject, mais leur motivation restait la lutte contre ce qu’ils considéraient être une certaine incarnation du mal (oui je sais, tous n’avaient pas les même vues et cela n’enlève rien à l’horreur de ce qu’ils ont fait)

          Aujourd’hui, une nouvelle forme de négationistes fait plus que mettre en danger des milliards d’homme et de femme et ce pour au moins un bon millier d’années avec pour motivation objective leur intérêt purement personnel.

          Ce négationisme du climat nous a fait prendre un retard considérable dans la prise de conscience collective de ce qui semble être la plus grande catastrophe de l’humanité et nous devrions continuer à laisser CES SALAUDS nous cracher leurs inepties à l’avenir que nos enfants auraient pu avoir !

          AUSSI, J’APPELLE NON SEULEMENT AU BOYCOTT, MAIS AUSSI ET VUE LA GRAVITE DE LA SITUATION A LA CONDAMNATION PENALE DE TOUT ORGANISME DE PRESSE DIFFUSANT DES ALLEGATIONS SANS FONDEMENTS DE NATURE A METTRE EN DANGER L’HUMANITE AVEC LA QUALIFICATION DE CRIME CONTRE L’HUMANITE.

          Seraient aussi passibles d’un tel crime les individus qui auraient sciemment facilité, propagé ou organisé la diffusion de telles information.


          • Briseur d’idoles (---.---.168.44) 8 février 2007 16:06

            Il n’est pas nécessaire de remonter aux Nazis... il suffit de remonter au Jourdain...


          • idoine (---.---.189.236) 8 février 2007 17:20

            A ma connaissance, les actes nazis ont été les 1ers à être qualifiés de crime contre l’humanité et c’est pourquoi je les ai cités en référence.

            Je ne rentrerais pas dans le débat des crimes racistes bibliques, car je n’y connais strictement rien et franchement je pense que la comparaison avec les dégâts des nazis parlent plus.

            De manière générale, je trouve normal, que des personnes qui ne sont informées que moyennement expriment des doutes sur le réchauffement. Mais ce qui me gêne, c’est que les doutes exprimés sont le fruit d’une désinformation sciemment organisée.

            Le monde est un organisme professionnel, qui a les moyens de vérifier ses sources et laisser passer de tels articles polémique sur un sujet aussi sérieux et mettant en danger notre avenir est plus qu’un simple manquement aux devoirs de professionalisme.


          • Blurg (---.---.179.40) 8 février 2007 19:47

            J’aime bien quand on me dit comment penser, c’est confortable. A la limite je n’ai même plus besoin de mon cerveau...

            Merci IDOINE


          • ptit_louison (---.---.246.212) 8 février 2007 16:42

            Le « réchaufement climatique » est une imposture. Allez sur le site de « monde & vie » et lisez le dernier numéro consacré à ce sujet ! La terre se réchauffe depuis longtemps bien avant l’ère industrielle et les lobbiez comme « green peace » qui veulent désindustrialiser l’Europe occidentale en fait ne travaillent pas pour notre bien. Méfions nous des désinformations !


            • Matthieu 8 février 2007 18:21

              je vous invite a developper : vous commencer par dire que le rechauffement climatique est une imposture, et ensuite que, certes, la Terre se rechauffe mais que les lobbies ecologistes veulent l’exploiter. choisissez votre these, rechauffement ou non ? meme quand on dit des betises, il est bon d’etre coherent


            • msajusfr msajusfr 8 février 2007 19:37

              Monde&Vie, bimensuel catholique et national, c’est en effet le genre de revue qui doit faire avancer le schmilblick.


            • troll (---.---.82.132) 8 février 2007 16:56

              le Monde laisse etonnament passer de temps en temps des articles ahurissants comme celui ci... je me rappelle d’un article ou les renforcement de la population ursine des Pyrenees etait compare au phenomene des pitbulls dans les banlieues...

              on peut se rater mais quand ca devient regulier, c’est qu’il y a un probleme... pour ma part j’ai arrete toute lecture du Monde (et meme web)...


              • Thierry (---.---.130.76) 8 février 2007 16:57

                A l’auteur,

                j’ai lu l’article de Serge Galam, et je l’ai trouvé intéressant du point de vue épistémologique, et pas aussi insultant que vous le dites. Il pèche cependant par deux omissions importantes.

                D’abord l’argument de vraisemblance : si le CO2 produit un effet de serre, il est donc vraisemblable qu’il produise un réchauffement. Je n’insiste pas, mais c’est quand même important du point de vue épistémologique.

                Ensuite, il nous rappelle les errements des scientifiques nazis ou médiévaux, fourvoyés par leur religion ou leur antisémitisme. Fort juste, mais pour utiliser cet argument il faudrait alors identifier l’idéologie erronée qui fourvoierait pareillement nos climatologues. Quelle est-elle ? Pour résumer, un goût du sacrifice pour apaiser les Dieux ! Je veux bien qu’on accuse certains courants de l’écologie politique de ce travers, mais pas les scientifiques !

                Sinon, je vous trouve plutôt injuste à l’encontre de l’excellent article de Timothée Poisot. Il n’y a pas de honte à s’en inspirer.


                • Matthieu 8 février 2007 18:08

                  L’article de Galam est insultant par ses references, ses allusions comparant climatologues et scientifiques Nazis, et j’en passe.

                  Je ne sais pas combien de fois il faudra repeter que les docteurs en theologie de l’epoque medievale qui s’opposaient a Galilee n’etait pas des scientifiques. on est scientifique dans sa demarche, pas par son diplome. Que les « ideologues ecologistes » aillent dans le meme sens que les climatologues ne changent pas le fait que ces derniers soient des scientifiques.

                  Quant a Timothee, il y a meprise : c’est un partenaire du cafe des sciences que j’estime, qui a fait un bon article, et a qui j’ai demande la permission de reprendre son titre.


                • (---.---.130.76) 9 février 2007 11:26

                  Matthieu,

                  il y a méprise en effet : j’avais compris que votre « toute honte bue » se référait au contenu de l’article (qui a été très controversé), alors qu’il se référait à votre emprunt. Toutes mes excuses !

                  Je ne trouve pas que Galam fait des comparaisons entre climatologues et scientifiques nazis, il compare plutôt leurs démarches. Mais il échoue à établir correctement cette comparaison, comme je l’ai dit.


                • N-Y (---.---.183.164) 8 février 2007 17:34

                  bonjour,

                  il n’y a pas si lontemps un autre clown nommé Allègre niait lui aussi la réalité du réchauffement...


                  • Matthieu 8 février 2007 18:18

                    cf le debut de l’article


                  • Marsupilami Marsupilami 8 février 2007 18:23

                    Très bon article très bien documenté. C’est hallucinant qu’un tel article délirant ait pu passer dans Le Monde, qui n’est plus un « quotidien de référence » comme on disait, mais un quotidien de révérences.


                    • Alain1 (---.---.64.171) 8 février 2007 18:36

                      Cet article du monde a pour but en réalité de consolider l’idée du réchauffement climatique causé par l’homme. Le but ici, c’est de consolider la croyance dans le réchauffement climatique. Ok, le gars ne croit pas que ce soit causé par l’homme. Mais, il croit au réchauffement. Donc, pour les hérétiques dans l’âme qui auraient un vague doute concernant le réchauffement lui-même, ça introduit une espèce de barrière mentale. On peut douter que le réchauffement soit causé par l’homme. Mais même un chercheur du CNRS qui est du genre à douter, reconnait que le réchauffement climatique existe. Donc, dans l’esprit du lecteur s’insinue l’idée que le réchauffement est une réalité, que c’est quelque chose de sur.

                      Ensuite, comme on a sélectionné un ahuri qui balance des déclarations complètement débiles du genre que le détournement de l’effort de recherche vers les théories du réchauffement climatique causées par l’homme conduirait à l’extinction de l’espèce humaine, on est sur que le gars ne va pas être pris au sérieux. Du coup, ça laisse la porte grande ouverte à ceux qui pensent que le réchauffement climatique est causé par l’homme, parce qu’ils pourront passer pour des gens intelligents et raisonnables. Et raisonnable, dans l’esprit des simplets manichéens qui lisent le monde, c’est la valeur suprême. Raisonnable = juste milieu = bien. Pas raisonnable = extrémiste = pas bien.

                      Vicieux. Mais on sait que le journal Le Monde est un journal hyper vicelard (bien qu’il joue sur en général sur les cordes d’un manichéisme totalement primaire, ou, au fond, tout se résume à : bien, pas bien). Donc, rien d’étonnant.

                      Tout ça a pour but de justifier les prix élevés du pétrole. Si les gens sont convaincus que les gaz à effet de serre sont mauvais pour la planète, ils seront tout contents que les prix du pétrole augmentent, parce que ça conduira à une diminution de sa consommation. Ce qui sera bon pour la planète. Alors que sans cette théorie débile du réchauffement climatique, la pilule serait moins facile à faire passer. Cette théorie vient en conjonction avec celle du peak-oil, où on fait croire que c’est normal que les prix du pétrole augmentent (parce que, soi-disant, on arrive déjà à la fin des réserves). Comment arnaquer les gens tout en faisant en sorte que ceux-ci soient contents de l’être. Du grand art.


                      • Matthieu 8 février 2007 18:50

                        Je suis certain que vous avez des elements (lien vers une publication scientifique, par exemple) pour etayer l’idee que la Terre ne se rechauffe pas. Ils sont les bienvenus dans le debat


                      • Cy-real Cy-real 8 février 2007 18:40

                        Pour ceux qui n’auraient pas vu le film d’Al Gore (« une vérité qui dérange »), voici la statistique du film :
                        - sur 1000 parutions scientifiques pris au hasard et traitant de l’influence de l’homme sur le climat, combien y-en-a-t-il qui remettent en cause le lien entre l’activité humaine et le réchauffement climatique ? Réponse : aucune.
                        - sur 1000 articles de presse parlant du réchauffement climatique, combien y-en-a-t-il qui remettent en cause le lien entre l’activité humaine et le réchauffement climatique ? Réponse : 50 %... smiley

                        A l’évidence, la prose de Serge Galam tient plus de l’article de presse (très mauvais d’ailleurs l’article...) que d’une rigoureuse publication scientifique.

                        J’ai retrouvé ailleurs ce chiffre étonnant donné par un spécialiste de la communication : un message négatif est cinq fois plus efficace qu’un message positif... (ce qui explique pourquoi la diffamation et la rumeur prennent tant de place dans la campagne électorale actuelle).

                        Conclusion : affirmez des inepties, mentez éhonteusement, calomniez à tout va, il en restera toujours quelque chose. Avec la multiplication des réseaux de communication, la lutte contre la désinformation ne fait que commencer ! smiley


                        • Gnole (---.---.192.187) 8 février 2007 20:42

                          Le réchauffement climatique ne peux pas ne pas être provoqué parl’activité humaine... ça va comme formulation, c’est 5 fois plus efficace (enfin 10, y a 2 négation) smiley


                        • Cy-real Cy-real 8 février 2007 21:58

                          OK, la formulation est sans doute ambigue : ce n’est pas une question de forme négative, mais bien une question de fond. Il vaut mieux parler de message à caractère négatif (dénigrement, négationnisme...) plutôt que de message négatif.

                          D’ailleurs, le cerveau intègre beaucoup plus vite une phrase affirmative qu’une phrase négative (dans la forme cette fois). Je me souviens d’une phrase d’Edgar Grospiron qui disait en substance : le cerveau ne tolère pas la négation, on réagit beaucoup plus vite lorsqu’on nous dit « fais ça » plutôt que « ne fais pas ça »... smiley


                        • Valikor (---.---.95.67) 9 février 2007 15:00

                          Vous savez qu’on peut tres efficacement insulter qqn en lui disant « tu n’es pas bete, tu n’est pas moche... » et tres sincèrement...

                          Tout cela parce que l’insconcient comprend tres mal les négations...

                          exemple : si je vous dis : « ne pensez pas à un verre de lait. »

                          Il vaut donc lieux utiliser des formultaions positives..

                          Valikor


                        • Valikor (---.---.95.67) 9 février 2007 18:10

                          Bon pour rebondir sur le coté constructif, vous connaissez un site sur lequel on pourrait élaborer des projets/idées pour sauver les meubles ?

                          pour lister par exemple les idées comme celle-là : http://www.nature.com/news/2007/070205/full/070205-9.html

                          l’utilisation de la programmation de congélateur/réfrigérateur pour « stocker » de l’énergie électrique d’origine éolienne...

                          valikor


                        • Matthieu 8 février 2007 18:56

                          Je me rends compte seulement maintenant que la moitie de mon article a ete tronquee (mauvaise manip de ma part, ou du comite redactionnel ?)

                          La version complete est disponible sur mon blog.


                          • Matthieu 8 février 2007 18:57

                            la fin est :

                            Il suppose donc que les climatologues n’ont rien fait d’autre, depuis plusieurs décennies, que tracer un diagramme avec la concentration de CO2 en abscisse et la température en ordonnée, y porter les mesures montrant une corrélation, s’asseoir en cercle autour, discuter, et pondre un rapport de quelques centaines de pages mettant en danger la survie de l’espèce humaine.

                            Je ne veux pas trop parler ici des modèles toujours plus affinés, des simulations toujours plus poussées qui en sont tirées, et des données expérimentales toujours plus précises auxquelles elles sont mesurées. Je me contenterai seulement du premier d’entre eux, juste pour montrer qu’écrire aucune base scientifique est une malhonnêteté. Il a été proposé au 19ème siècle, je crois, et se base sur un simple bilan d’énergie. Un schéma est disponible ici. La Terre absorbe l’énergie des radiations du Soleil, se réchauffe, et émet en retour un rayonnement infrarouge. Les gaz de l’atmosphère, l’eau par exemple, absorbent une partie de ce rayonnement, se réchauffent, et piègent l’énergie sur Terre. Le CO2 fait partie de ces gaz qui absorbent dans l’infrarouge : tirer une relation de cause à effet est donc légitime, voire évident[3].

                            Il continue avec l’habituel baratin sur les incertitudes de la science : tout ce qu’il dit est certainement très vrai, mais il oublie, par mégarde, de mentionner que cette incertitude est quantifiable. Les climatologues prennent en compte les marges d’erreur dans leurs résultats, ce qui explique la fourchette de température que le GIEC présente. D’ailleurs, l’incertitude sur le comportement humain est bien plus importante que les autres paramètres, d’où les différents scénarios présentés (allant de « optimiste » à « les Africains et les Inuits rattrapent le niveau de vie américain »). La meilleure partie de cette partie sur les incertitudes des modèles reste tout de même l’argument-choc « la météo se trompe tout le temps, alors il est impossible de prévoir le climat à long terme ». Même dans un café du commerce, il y aurait peut-être quelqu’un pour rappeler que météorologue et climatologue, ce n’est pas le même métier[4].

                            Ensuite, du café du commerce, on passe aux forums Usenet. Généralement, dans les groupes de discussion conspirationnistes ou ufologues, il y a toujours certains intervenants pour comparer Galilée à l’inventeur incompris du moteur à mouvement perpétuel et les scientifiques (dogmatiques) aux inquisiteurs espagnols. Parfois, quand la polémique va loin, il n’est pas impossible de trouver des références aux nazis.

                            Ici, Serge Galam n’hésite pas et sort l’artillerie lourde : j’ai beau être familier de ce genre de trash, je n’avais jamais vu une telle concentration de lieux communs !

                            * Galilée (lorsque Galilée a conclu que la Terre était ronde, le consensus unanime était contre lui), * les nazis (à l’époque nazie la théorie de la relativité fut rejetée, estampillée comme une théorie juive dégénérée, avec à l’appui une pétition de grands scientifiques de l’époque, qui signaient du haut de leur autorité établie), * Einstein (Einstein aurait alors dit que des milliers de signatures n’étaient pas nécessaires pour invalider sa théorie. Il suffirait d’un seul argument, mais scientifique), * les sociétés primitives (comme dans les temps anciens, les nouveaux prophètes nous annoncent la fin du monde[..] Pour calmer la « nature », ils demandent encore des sacrifices, heureusement non vivants, mais matériels), * et les communistes, ajoutés au récapitulatif final, au cas où on aurait mal compris (nazisme, communisme, Inquisition).

                            Il est hors de question de répondre aux allusions sur les nazis, les communistes, ou les prophètes, elles sont trop mesquines.

                            Rappelons par contre que Galilée et Einstein avait construit une théorie scientifique explicative, et que c’étaient leurs adversaires, théologiens[5] et nazis, qui n’en avaient pas. Ici, la position est singulièrement renversée : si Serge Galam n’est pas d’accord avec l’influence humaine dans le réchauffement climatique, il n’a besoin que d’un seul argument, mais scientifique. Pas d’attaques dignes de forums ufologistes ou conspirationnistes.

                            Et pour finir, laissons-lui la parole : il faut rappeler que la preuve scientifique n’a pas besoin de l’unanimité pour exister, elle s’impose par sa simple existence. Effectivement. Et le fait qu’après plusieurs dizaines d’années d’études et de contre-propositions, toutes les théories alternatives à la responsabilité humaine aient été écartées, pour ne laisser que ce genre d’attaques, en est une illustration parfaite.


                          • (---.---.107.66) 9 février 2007 10:38

                            Hier en journée, il n’était pas tronqué... Maintenant oui...


                          • Ernest Rougé (---.---.169.206) 8 février 2007 19:37

                            Il y a un proverbe qui court dans les campagnes...

                            « Qui veut mentir n’a qu’à parler du temps qu’il fera ! »

                            C’est certainement vrai pour la climatologie du futur !

                            En fait, l’évolution du climat est tellement complexe que personne ne peut prévoir l’évolution du temps qu’il fera dans un siècle (réchauffement ou refroidissement) ! Même avec l’aide de milliers de super-ordinateurs !

                            Tout ce que la science peut savoir c’est qu’il a existé des périodes de réchauffement et de refroidissement !

                            Lorsque le Groenland a été découvert, il a été baptisé « Terre verte » par les Vikings...

                            Au début du moyen-âge la vigne poussait en Prusse.

                            Puis est apparue ce qu’on a baptisé une « miniglaciation » vers l’époque de Louis XIV correspondant à une « inactivité » du soleil (diminutions ou absences de taches solaires pendant 150 ans).

                            Le problème actuel, c’est qu’aucun scientifique ne peut savoir quelle est la part des activités humaines dans le réchauffement actuel... 1%, 10%, 100%...

                            On trouvera donc des scientifiques pour annoncer la catastrophe et d’autres pour la nier totalement.

                            Cependant le principe de précaution doit nous pousser à essayer de diminuer la production de chaleur ou de gaz à effet de serre...

                            La réponse à ce problème sera peut-être trouvée dans un siècle !... peut-être jamais...


                            • Matthieu 8 février 2007 20:47

                              je cite Wikipedia :

                              The name « Greenland » comes from Scandinavian settlers. In the Norse sagas, it is said that Erik the Red was exiled from Iceland for murder. He, along with his extended family and thralls, set out in ships to find the land that was rumored to be to the northwest. After settling there, he named the land Grænland (« Greenland »), possibly in order to attract more people to settle there. Greenland was also called Gruntland (« Ground-land ») on early maps. Whether Green is an erroneous transcription of Grunt (« Ground »), which refers to shallow bays, or vice versa, is not known. It should also be noted, however, that the southern portion of Greenland (not covered by glacier) is indeed very green in the summer, and was likely even greener in Erik’s time because of the Medieval Warm Period.

                              Quant a vos autres remarques, elles sont parfaitement pris en compte par les climatologues.La quantification que vous pensez impossible est le travail de centaines de personnes depuis un demi-siecle. J’ai l’impression que la modestie ne vous etouffe pas : vous pensez vraiment arriver avec quelque chose de nouveau ?


                            • pan (---.---.60.200) 8 février 2007 19:41

                              Haroun tazieff affirmait en son temps, que l’activité humaine n’avait que très peu d’impact sur les méga-cycles planétaires et plus à voir avec la précession des équinoxes et autres facteurs cosmiques. Il disait également que le véritable danger, sur laquelle nous pouvons agir, concerne la pollution dramatique de l’air et de l’eau.Je pense que toute opinion (surtout celle contraire au consensus) est bonne à analyser. L’auteur de cet article est passablement intolérant.


                              • Gnole (---.---.192.187) 8 février 2007 20:50

                                Oui... Tazieff était un très grand scientifique... sauf que on ne parle pas ici de « méga-cycles planétaires », mais de climat sur quelques dizaines ou centaines d’années... ce qui est complètement hors des limites des « méga-cycles planétaires » invoqués par Tazieff qui se déroulent sur des millions d’années.

                                Et il pointait le danger de la pollution de l’air et de l’eau... petit rappel les GES sont des polluants atmosphériques (de l’air donc).

                                Enfin pour ce qui est de l’intolérence, lisez l’article incriminé dans le Monde... vous apprendrez ce que intolerence veux dire !


                              • André (---.---.179.40) 8 février 2007 20:24

                                La terre se réchauffe. Les gaz à effet de serre augmentent exponentiellement. Le nier est imbécile et peut-être même dangereux !

                                Le Monde en publiant cet article n’honore pas son image.

                                Merci à Matthieu pour son excellent article et sa mise au point sur cette désinformation...


                                • gab (---.---.91.69) 8 février 2007 20:28

                                  Voici un article de l’académie des sciences de russie, le consensus sur le rôle du co2 dans le réchauffement climatique est loin d’être ce que l’on veut nous faire croire.

                                  http://en.rian.ru/russia/20070115/59078992.html

                                  Le petit âge glacière du XIII ème siècle au 19 ème siècle et « l’otpimum médiéval » méritent bien une autre explication que l’augmentation du CO2 par une activité humaine quelconque. L’autre fois, je regardais la télé et les infos parlaient du rapport du GIEC ; Le journaliste interroge un spécialiste français en glaciologie et celui-ci, en parlant du réchauffement actuel, devant la caméra se demande bien ce qui a bien pû modifier le climat des centaines de milliers d’années en arrière. Le journaliste n’y prête aucune attention et la conclusion est quand même « Les gaz à effet de serre provenant de l’activité humaine sont bien à l’origine du réchauffement climatique ». Les petites secondes de doute du glaciologue ont immédiatement été ignorées par le journaliste. Si c’est pô de la désinformation ça.... smiley


                                  • Matthieu 8 février 2007 20:49

                                    Que les journalistes aient une culture scientifique proche de celle d’un poisson rouge, je ne le nie pas. mais les climatologues prennent bien en compte les variations naturelles (et cherchent a les expliquer), n’en doutez pas...


                                  • Gnole (---.---.192.187) 8 février 2007 20:53

                                    Pas très gentil pour les poissons rouges smiley


                                  • Bob Marone (---.---.184.217) 8 février 2007 22:35

                                    J’ai un peu l’impression qu’on sert plutôt de cobayes à une expérience sociologique débile...


                                    • gorlazo (---.---.55.181) 8 février 2007 22:44

                                      Je ne crois pas un mot sur l’influence réelle ou supposée des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique...

                                      Les talibans du gaz à effet de serre essayent d’imposer un modèle dont ils ne savent pas grand chose en fait ! Que cherchent-ils donc en fait ??? Desindustrialiser ? Limiter la population ? Quoi d’autre ? C’est vraiment suspect !!!!!

                                      J’observerai que sur des tables relatives à la remontée des eaux des oceans, ceux ci sont remontés de 180 metres en 200 000 années... Sur ces graphiques, on voit des oscillations à peu près régulières... Liées à quoi ? éruptions volcaniques ? Météorites ? Quoi ?

                                      Les causes ? climatiques surement, et probablement dues à la corrélations de plusieurs cycles astronomiques (Précession nutation, etc...), oscillations lentes du géoide ? corrélées aussi aux cycles solaires dont on ne parle pas actuellement... En ce moment le champ magnétique terrestre est en train semble-t-il de s’inverser (suffit de mesurer la déclisaison et l’inclinaison du champ...). Mais cet aspect est bien occulté !

                                      En fait on ne sait rien ou presque !


                                      • Matthieu 8 février 2007 23:23

                                        Que vous ne sachiez rien ou presque, c’est assez apparent.

                                        nous sommes impatient de voir les tables montrant une montee des eaux de 180m - vous avez les references d’une publication scientifique, voire un lien internet ? nous apprecierions n’importe quoi qui viennent supporter au moins une de vos affirmations peremptoires


                                      • gorlazo (---.---.65.40) 9 février 2007 09:50

                                        Niveau de la mer en Europe deuis 20000 ans :

                                        http://www.ifremer.fr/drogm/Realisation/Vulgar/Video/remontee.htm


                                      • gorlazo (---.---.65.40) 9 février 2007 14:22

                                        Ah oui, je n’y connais rien, mais étant chercheur en géophysique à la NOAA et PhD en océanographie physique de Monterey , j’ai un tout autre point de vue que le votre... Forcément ! Nous on cherche et on a des moyens ! Et on veut comprendre ! Pas vous ? Alors certains « pseudo scientifiques » , feraient mieux de réfléchir avant de se livrer à une propagande stupide sur des sujets qu’ils ne connaissent pas... Décidément, les scientifiques francais sont imprégnés par le Lyssenkisme !!!


                                      • gorlazo (---.---.65.40) 9 février 2007 14:22

                                        Ah oui, je n’y connais rien, mais étant chercheur en géophysique à la NOAA et PhD en océanographie physique de Monterey , j’ai un tout autre point de vue que le votre... Forcément ! Nous on cherche et on a des moyens ! Et on veut comprendre ! Pas vous ? Alors certains « pseudo scientifiques » , feraient mieux de réfléchir avant de se livrer à une propagande stupide sur des sujets qu’ils ne connaissent pas... Décidément, les scientifiques francais sont imprégnés par le Lyssenkisme !!!


                                      • Julot (---.---.230.84) 10 février 2007 02:03

                                        Vous devriez au contraire vous réjouir s’il s’avère que ce monsieur a des arguments valables. Et le sétudier avant de lui cracher votre venin.

                                        Vous semblez bien y tenir à la destruction de la planète.

                                        Ben moi non, et beinq eu ej sois d’accord avec vous je vais prendre le temps d’étudier ces infos.


                                      • (---.---.81.7) 9 février 2007 01:43

                                        Ce que dit ce scientifique est vrai. Le réchauffement climatique issu de nos emmissions de CO2 n’est absolument pas démontré. Il s’agit d’une supposition inventée. La production de CO2 et d’oxygène et azote par nos sous-sols, de l’activité volcanique et autres processus chimiques est de loin supérieure. De plus l’augmentation de CO2 n’est pas suffisante, même à ces taux élevés pour produire un effet de serre, mais d’autres effets peuvent être induits, et peut-être pas par le Co2, car nous avons d’autres influences très importantes sur la nature (contenu de l’eau, irrigation ou bétonnage des surfaces, canalisations et création ou disparition de lacs (ou de mers). En fait, les Etats-Unis ayant raté leur contrôle du Moyen-Orient pétrolier, les sources de pétrole étant tombées aux mains de régimes totalitaires anti-occidentaux, La Russie ayant quasiment confisqué les puits que leur a préparé Shell et Total pour les contrôler par donner à leur société nationale comme au bon vieux temps du communisme, l’administration Bush elle-même accepte et promeut les énergies alternatives, pour sortir de la dépendance au pétrole. Les Etats-Unis construisent un type nouveau de centrale nucléaire performante (consommation faible d’uranium ou plutonium) et coeur chaud permettant la séparation de l’hydrogène de l’eau sans hydrolyse, et donc produisant de l’hydrogène comme carburant. D’ici 5 ans les Etats-Unis auront déjà un parc de vvéhicules à hydrogène, et les Japon aussi (sauf que le Japon en a déjà un expérimental mais assez étendu). Ce n’est pas pour rien que Total, vu le poids militaire et diplomatique Franco-Belge, a décidé de se reconvertir rapidement dans le non-pétrolier. Autre contre-vérité : le stock d’uranium de la planète est de 120 ans au train de la production nucléaire d’aujourd’hui. En fait on n’a pas chercheé pas outre mesure et l’extraction est plutôt coûteuse, avec peu de minerais rentables (taux suffisant en U235), et on n’exploite pas par exemple les minerais marin (y compris l’uranium dissous dans l’eau de mer). Par ailleurs les centrales actuelles sont très peu performantes pour rester froides, nécessiter des matériaux plus courants moins chers à la construction et se contenter de mesures de sécurité faibles. L’emploi de surrégénérateurs comme celui arrêté pour des raisons politiques (en vue de démanteler la filière nucleaire française en la rendant non rentable au bénéfice du pétrole - les écolos comme greenpeace c’est connu travaillant pour l’intérêt des pétroliers) permet de sensiblement réduire la consommation en produisant du plutonium à partir des déchets, capable aussi de servir de combustible. Conclusion : l’arrêt de l’utilisation des carburants fossiles et la promotion de cette idée de Co2 issu de leur consommation, nocif, sert nos intérêts contre les nations, souvent opposées aux notres, qui s’en enrichissent injustement et acquérissent un poids politique abusif à nos dépends. Il est donc important de soutenir par tous les moyens l’abandon de l’utilisation des énergies fossiles comme carburant (on continuera à s’en servir pour les plastiques), qui baisseront alors en plus de prix. Le banissement de l’émission de CO2 nous profitera, du fait de notre avance technologique, et les Etats qui chercheront à nous rattrapper par l’utisation facile du pétrole seront mis à l’index. Ca fait froid dans le dos, mais il faut bien qu’on commence à réagir en France et en occident pour ne serait-ce que garder notre position face au reste du monde, souvent sous-développé et qui nous voue une haine profonde, si ils nous ignorent pas faisant fi de nos valeurs universelles.


                                        • Matthieu 9 février 2007 03:33

                                          Ce que dit ce scientifique est vrai. Le réchauffement climatique issu de nos emmissions de CO2 n’est absolument pas démontré. Il s’agit d’une supposition inventée. La production de CO2 et d’oxygène et azote par nos sous-sols, de l’activité volcanique et autres processus chimiques est de loin supérieure.

                                          Des chiffres ! des sources !

                                          Je n’ai pas lu le reste


                                        • gorlazo (---.---.65.40) 9 février 2007 10:01

                                          Et cela aussi :

                                          http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Histoire/Eustatisme/Animations/index.html#

                                          Oui, c’est vrai je ne connais rien ... Cependant ayant navigué sur toutes les mers du globe, j’ai observé des endroits ou la mer était monté très haut : plages soulevées du secondaire par exemple, ou des estuaires fossiles surélevés...

                                          Ou dragué des souches d’arbres fossilisés à 50 métres de profondeur du coté des Kerguelen.... Non décidement je ne suis pas du tout convaincu de vos gaz à effet de serre...

                                          Je n’ai pas de certitudes comme vous dans ce domaine et je ne vous crois pas.... Decidement les ayatollahs du gaz à effet de serre feraient mieux de la fermer !


                                          • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 10:20

                                            T’as l’pied marin mais pas la rigueure scientifique !

                                            « Ou dragué des souches d’arbres fossilisés à 50 métres de profondeur du coté des Kerguelen »

                                            Les phénomènes de réchauffement et d’augmentation des GES traité dans l’article sont sur une échelle de temps de l’ordre de la 100aine d’année. La fossilisation d’un arbre est un phénomène qui se passe sur une échelle de temps de l’ordre de 100’000 ans. Sinon, à une époque pas si lointaine, la terre n’était que recouverte d’eau, et dans cette soupe originaire est né la vie, t’en souviens-tu ? smiley

                                            Car le drame dénoncé par l’article est bien ce manque de rigueure scientifique de certains alors qu’ils traitent de sujets scientifique !

                                            Je ne me targue pas de vouloir t’apprendre à faire le noeud de chaise ou de cabestan, chacun dans ses cordes, non ?

                                            Bon vent ! smiley


                                          • Cassandre (---.---.238.24) 9 février 2007 10:24

                                            Puisqu’apparemment les nouveaux commentateurs ne lisent pas ce qui précède, je repasse le plat :

                                            1 - Sans effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18°C au lieu de +15°C. Je n’ai jamais entendu, vu ou lu aucune contestation à ce sujet.

                                            2 - Les gaz à effet de serre responsable de ce réchauffement naturel sont la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone. Aucune contestation non plus.

                                            3 - Les taux de plusieurs de ces gaz (CO2, CH4, N2O, O3 troposphérique) ont considérablement augmenté depuis 1800 et surtout depuis quelques décennies, et on y a ajouté de petits nouveaux de notre cru (CFC, HCFC, HFC, SF6...). Incontestable et incontesté : ce sont des mesures.

                                            4 - Le supplément de CO2 vient des combustibles fossiles pour les 3/4 et de la déforestation pour 1/4. C’est prouvé par l’analyse isotopique du carbone et le l’oxygène (p.ex. il n’y a pas de 14C dans le vieux carbone des combustibles fossiles.

                                            5 - Un raisonnement de bon sens s’impose donc : puisque les gaz à effet de serre « naturels » augmentent de 33°C la température moyenne de la planète, si on en rajoute on va faire grimper un peu plus la température ! C’est ainsi que le chimiste suédois Svante Arrhénius a prédit dès la fin du 19ème siècle, avec une simple règle à calcul, qu’un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère ferait monter la température moyenne d’environ 4°C. Estimation remarquable pour l’époque, puisqu’elle est encore dans la fourchette du GIEC à ce jour.

                                            Conclusion : ne renversons pas la charge de la preuve ! Aux négationnistes du réchauffement anthropique de PROUVER leurs thèses qui sont contraires au simple bon sens !

                                            Et ce n’est pas tout : non seulement il leur faut trouver un autre phénomène explicatif de l’évolution climatique actuelle, mais aussi démontrer pourquoi diable le supplément anthropique de gaz à effet de serre (GES) ne parviendrait pas, contrairement aux GES naturels, à réchauffer l’atmosphère !

                                            Enfin, méditons cet aphorisme Shadok adopté par tous ceux qui ne savent pas comment ils pourraient maintenir leur train de vie s’ils admettaient qu’il détruit la biosphère :

                                            « S’IL N’Y A PAS DE SOLUTION, C’EST QU’IL N’Y A PAS DE PROBLEME ! »

                                            Avec la variante allégrienne : « S’IL N’Y A PAS DE SOLUTION, C’EST QUE LE PROBLEME NE VIENT PAS DE NOUS ! »

                                            Pour plus de détails, voir www.manicore.com où toutes les fausses pistes ressorties dans ce fil et les principaux ouvrages des négationnistes (Lomborg et autres) sont décortiqués.


                                            • julot (---.---.208.241) 9 février 2007 10:47

                                              Tu vois, moi je lis tout, et ca fait trois fois que tu poste ton message.

                                              Attention, tu confines au trollisme.


                                            • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 10:51

                                              Tu lis tout, mon cher julot, mais tu dis rien. Tu parles de trollisme ?!?!?

                                              On attends de plus en plus impatiemment tes arguments !


                                            • Julot (---.---.208.241) 9 février 2007 14:05

                                              Calme toi, copie colle deux trois articles, ca te fera du bien.


                                            • frederic9 (---.---.232.32) 9 février 2007 10:30

                                              L’article de Galam a parfaitement raison de souligner que la vérité scientifique ne se détermine pas par consensus, ni par referendum.

                                              Lorsqu’un scientifique énonce une nouvelle théorie (par exemple Einstein en 1905), il y a fort à parier que la majorité des scientifiques de son époque se prononceraient pour la fausseté de cette nouvelle théorie, si on les interrogeait.

                                              Par définition, le théoricien qui présente son nouveau travail est le seul à être de son avis.

                                              Par conséquent, il est fort possible que 90% des climatologues, partisans de l’influence des activités humaines sur le climat, aient tort contre les 10% restants.

                                              De plus, il y a quelques chose de troublant dans les arguments développés par les partisans de l’effet de serre des gaz émis par les activités humaines.

                                              Ils nous disent, par exmple :

                                              a) « L’augmentation des taux de CO2 »VA ENTRAINER« une augmentation des températures terrestres ». Celà signifie-t-il qu’aucune augmentation des températures n’a été observée jusqu’à présent ?

                                              b) « L’augmentation des taux de CO2 »VA ENTRAINER« une élévation du niveau des océans ». Celà signifie-t-il qu’aucune élévation du niveau des océans n’a été observée jusqu’à présent ?

                                              Et j’ai bien peur que la réponse à ces deux questions soit : oui.

                                              En effet, une étude statistique des relevés de températures que l’on possède depuis que ces relevés existent, ne montrent aucune tendance à l’augmentation, ou à la diminution, des températures observées.

                                              Autrement dit, les variations des températures observées sont corrélées avec.......le hasard.

                                              Par ailleurs, une simple balade au bord de la mer permettra de vérifier que le niveau des océans n’a pas bougé, ne serait-ce que d’un millimètre, depuis un grand nombre de siècles.

                                              Par conséquent, nos braves climatologues pourraient-ils nous expliquer pourquoi ils cherchent des explications tirées par cheveux, à un phénomène qu’ils n’ont pas observé, dont ils supputent simplement qu’il pourrait se produire, et qui donc n’existe pas ?


                                              • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 10:40

                                                @Frederic9/20 et je suis gentil ! j’aurais même du mettre un zéro pointé pour ces délires complètements incohérents. Des fois, yen a qui perdent une occasion de se taire, ou du moins de taper sur un clavier...

                                                Pour te montrer cela voici une simple analyse d’une de tes phrases :

                                                « En effet, une étude statistique des relevés de températures que l’on possède depuis que ces relevés existent, ne montrent aucune tendance à l’augmentation, ou à la diminution, des températures observées. »

                                                Primo, grâce à des carotes de glace aux pôles, on est capable d’avoir une idée très précise de l’évolution des températures depuis des 100aines de millier d’années.

                                                Deuxio, ces relevés, qui datent donc de centaines de milliers d’années, motrent bien des évolutions cycliques de ces températures où le hasard n’a qu’une place très limitée. Il a ainsi été possible de déveloper des théorie sur l’évolution de ces températures. Or l’analyse statistique à plus petit échelle, depuis les années 1800, montre que l’évolution naturelle et cyclique des températures est fortement amplifiée depuis un siècle, et pour le reste je te propose de lire le post de cassandre qui se trouve en 3 exemplaires.

                                                La prochaine fois, tourne ta souris 7 fois avant de taper sur ton clavier ! Merci smiley


                                              • (---.---.144.163) 9 février 2007 10:34

                                                Si la théorie de l’effet de serre ne servait pas à dissimuler des arriére pensées purement idéologique, on ne voit pas pourquoi certain la defendrait en utilisant toutes les ressources du procés Stalinien.

                                                Cette théorie doit être librement discuté, malgrés les oukases des ayatolla écolo.


                                                • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 10:49

                                                  Cassander a librement développé son argumentaire et attends toujours de libres contradictions. Ou est l’intégrisme dans tout ça ?

                                                  Les rabins de la désinformation ne perdent pas une oukase de discréditer les libres penseurs...


                                                • (---.---.107.66) 9 février 2007 10:51

                                                  « Cette théorie doit être librement discutée, malgré les oukases des ayatolla écolo. »

                                                  Et discutée par qui ? Par Madame Michu derrière sa télé ? Par Roger accoudé au comptoir du Café du Commerce, derrière son petit ballon de rouge ? Ou par les scientifiques ?

                                                  Si vous pensez que c’est par les scientifiques, et bien ne vous inquiétez pas pour eux, ça fait des années qu’ils en discutent librement, ce qui leur permet de nous livrer maintenant leurs conclusions, cf rapport du GIEC.


                                                • Grosse Patate (---.---.144.164) 9 février 2007 12:13

                                                  Alégre, c’est pas uns scientifique, peut être ?

                                                  Quand aux fonctionnaires socialo-communistes spécialistes en recherche prolétarienne du climat, pourquoi détiendraient ils la vérité, eux qui se sont tant trompé aux XXéme siécle ? Le fait qu’ils cherche à discréditer leurs contradicteurs, comme Alégre, justement, prouve la fragilité de leur positions.

                                                  Des gars qui sont incapable de prédire le temps à un ans nous parle d’une catastrophe pour dans cent ans ?! Et d’ailleur qu’est-ce qui prouve que la hausse de température serait nefaste pour la France ? Ca peut être une oportunité.


                                                • (---.---.107.66) 9 février 2007 12:28

                                                  « Alégre, c’est pas uns scientifique, peut être ? »

                                                  Quand je disais « les scientifiques », il fallait bien sûr comprendre, sauf à faire preuve de mauvaise foi, « les scientifiques spécialistes de la question », ce qu’Alègre n’est pas. « Quand aux fonctionnaires socialo-communistes spécialistes en recherche prolétarienne du climat, pourquoi détiendraient ils la vérité, eux qui se sont tant trompé aux XXéme siécle ? »

                                                  Je renonce à essayer de comprendre ce que cette phrase peut bien vouloir dire.

                                                  « Le fait qu’ils cherche à discréditer leurs contradicteurs, comme Alégre, justement, prouve la fragilité de leur positions. »

                                                  Hein ? Où est la logique dans ce que vous dites ?

                                                  « Des gars qui sont incapable de prédire le temps à un ans nous parle d’une catastrophe pour dans cent ans ?! »

                                                  Vous confondez météorologie et climatologie.

                                                  « Et d’ailleur qu’est-ce qui prouve que la hausse de température serait nefaste pour la France ? Ca peut être une oportunité. »

                                                  Je vous laisse à vos rêves nationalistes...


                                                • Renaud D. (---.---.82.59) 9 février 2007 13:03

                                                  "Le GIEC, qu’on présente comme une sorte d’organisme scientifique indépendant, est d’abord et avant tout une création politique, plus spécifiquement une création des Nations Unies.

                                                  Les « membres » du GIEC ne sont pas des scientifiques. Ce sont des gouvernements ! Bien sûr, ceux-ci nomment chacun leur représentant, qui est le plus souvent un scientifique travaillant pour une agence gouvernementale. Mais le dernier mot n’appartient pas aux scientifiques. Le rapport du GIEC est « approuvé » par un vote majoritaire de ces représentants. Ainsi, lorsque ceux-ci se réunissent à huis clos, comme c’est le cas cette semaine, c’est pour donner lieu à des négociations sur le contenu du rapport.

                                                  D’ailleurs, ce n’est pas le rapport comme tel du GIEC qui sera « dévoilé » à la presse le 2 février, mais un résumé. Pour être plus précis, il s’agit du « Summary for policy makers » (SPM), un court document destiné aux « décideurs publics » où sont non seulement résumés les points majeurs du rapport, mais également les « conclusions » qui en sont tirées. Par exemple, on y dira vraisemblablement que les scientifiques sont maintenant de 90% à 99% certains que l’activité humaine est responsable des changements climatiques récents. Nonobstant le fait qu’une telle assignation de « probabilité » à une conclusion scientifique est, en soi, absurdement non-scientifique, il reste que cette conclusion, elle, n’a pas fait l’objet d’un « vote » parmi tous les rédacteurs du rapport. En fait, ce SPM n’est même pas rédigé par les auteurs du rapport, mais par un groupe sélect provenant du « Bureau » du GIEC.

                                                  Ce résumé est un document encore plus politique que le rapport lui-même. Car alors que le rapport principal est simplement « approuvé » suite au vote des membres du GIEC, le résumé est, lui, voté « ligne par ligne » lors de l’assemblée générale des membres. C’est dire que son contenu est sujet à d’intenses négociations politiques parmi les pays membres. Mais il y a pire ! En effet, la raison pour laquelle le résumé est rendu public avant le rapport même est que, selon les procédures du GIEC, suite à l’adoption du résumé, le GIEC se donne un certain délai pour modifier le rapport afin qu’il soit conforme au résumé ! Au diable, donc, l’objectivité scientifique ! On vote d’abord sur les conclusions, puis on ajuste les faits pour qu’ils y accordent. On comprend alors le besoin du huis clos !

                                                  Ainsi donc, le rapport du GIEC ne respecte en rien les normes d’une publication scientifique. Il s’agit, essentiellement, d’un document politique. En ce sens, il est vulnérable à toutes sortes de pressions et de distorsions. Il n’est pas impossible, par exemple, que le coeur du GIEC soit noyauté par des scientifiques qui veuillent imposer un point de vue au détriment d’un autre. Je ne dis pas que c’est le cas ; je rappelle simplement que le fonctionnement du GIEC le permet. Mais il reste que, depuis sa création, le GIEC a fait l’objet de plusieurs critiques en ce sens. Par exemple, le professeur Paul Reiter, de l’Institut Pasteur à Paris et spécialiste de la malaria, a fait part publiquement de la façon dont il a été écarté du GIEC, au profit d’activistes notoires n’ayant aucune expertise dans son domaine.

                                                  Le reste est là :

                                                  http://www.armees.com/Quand-la-science-devient-politique-le-rapport-sur-l-evolution-du,15910.html


                                                  • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 13:28

                                                    @Monsieur Armée

                                                    J’ai parcouru votre site, et voici ce que j’ai pu lire :

                                                    « le climat de la Terre est un système d’une infinie complexité, et sur lequel nous n’avons des données relativement précises et fiables que depuis moins de cinquante ans, »

                                                    Pékin vient de connaitre son début du mois de février le plus chaud depuis...1840 date du début des mesures de températures dans la capitale chinoise.

                                                    Des prélèvements de carottes de glce aux pôles a permit d’voir une idée précise de l’évolution de la température depuis des 100aines de milliers d’années (par la forme et autres caractéristiques des flocons de glace notamment).

                                                    Et ceci est écrit par un PhD ! Reconverti à l’entrepreunariat il est vrai...


                                                  • Renaud D. (---.---.82.59) 9 février 2007 15:57

                                                    Oui, et alors ? Personne ne conteste le réchauffement de la terre !

                                                    Personne ne peut contestester l’effet aggravant de l’effet de serre.

                                                    Personne ne conteste non plus le réchauffement de la planête Mars.

                                                    Et aucun spécialiste du soleil ne conteste non plus que la grosse bouillotte qui nous éclaire, mais nous chauffe aussi, connait en ce moment une poussée de fièvre bien difficile à expliquer.

                                                    Ce qui est contestable, c’est d’écrire un rapport en fonction des conclusions que l’on veut en tirer.

                                                    Les russes, très en pointe dans ce domaine (au même titre que la Nasa), se donnent jusqu’à 2016 pour comprendre l’effet de l’accroissement de l’activité solaire sur le climat.

                                                    Curieusement, les différentes synthèses que l’on peut trouver sur le net du rapport du GIEC ne font que de très vagues allusions à l’activité solaire (et encore, pour la minimiser). Normal : on en sait pas assez.

                                                    Vous avez dit scientifique ?


                                                  • Cassandre (---.---.236.6) 9 février 2007 16:31

                                                    Voilà pour le Soleil (désolé, pas le temps de traduire, et pas très envie non plus vu la flemme de certains commentateurs) :

                                                    "Study acquits sun of climate change, blames humans.

                                                    By Alister Doyle, Environment Correspondent Wed Sep 13, 2:49 PM ET

                                                    OSLO (Reuters) - The sun’s energy output has barely varied over the past 1,000 years, raising chances that global warming has human rather than celestial causes, a study showed on Wednesday.

                                                    Researchers from Germany, Switzerland and the United States found that the sun’s brightness varied by only 0.07 percent over 11-year sunspot cycles, far too little to account for the rise in temperatures since the Industrial Revolution.

                                                    « Our results imply that over the past century climate change due to human influences must far outweigh the effects of changes in the sun’s brightness, » said Tom Wigley of the U.S. National Center for Atmospheric Research.

                                                    Most experts say emissions of greenhouse gases, mainly from burning fossil fuels in power plants, factories and cars, are the main cause of a 0.6 Celsius (1.1 F) rise in temperatures over the past century.

                                                    A dwindling group of scientists says that the dominant cause of warming is a natural variation in the climate system, or a gradual rise in the sun’s energy output. « The solar contribution to warming over the past 30 years is negligible, » the researchers wrote in the journal Nature of evidence about the sun from satellite observations since 1978.

                                                    They also found little sign of solar warming or cooling when they checked telescope observations of sunspots against temperature records going back to the 17th century. They then checked more ancient evidence of rare isotopes and temperatures trapped in sea sediments and Greenland and Antarctic ice and also found no dramatic shifts in solar energy output for at least the past millennium.

                                                    « This basically rules out the sun as the cause of global warming, » Henk Spruit, a co-author of the report from the Max Planck Institute in Germany, told Reuters. Many scientists say greenhouse gases might push up world temperatures by perhaps another 3 Celsius by 2100, causing more droughts, floods, disease and rising global sea levels.

                                                    Spruit said a « Little Ice Age » around the 17th century, when London’s Thames River froze, seemed limited mainly to western Europe and so was not a planet-wide cooling that might have implied a dimmer sun.

                                                    And global Ice Ages, like the last one which ended about 10,000 years ago, seem linked to cyclical shifts in the earth’s orbit around the sun rather than to changes in solar output.

                                                    « Overall, we can find no evidence for solar luminosity variations of sufficient amplitude to drive significant climate variations on centennial, millennial or even million-year timescales, » the report said.

                                                    Solar activity is now around a low on the 11-year cycle after a 2000 peak, when bright spots called faculae emit more heat and outweigh the heat-plugging effect of dark sunspots. Both faculae and dark sunspots are most common at the peaks.

                                                    Still, the report also said there could be other, more subtle solar effects on the climate, such as from cosmic rays or ultraviolet radiation. It said they would be hard to detect."

                                                    "Changes in Solar Brightness Too Weak to Explain Global Warming

                                                    September 13, 2006 BOULDER

                                                    Changes in the Sun’s brightness over the past millennium have had only a small effect on Earth’s climate, according to a review of existing results and new calculations performed by researchers in the United States, Switzerland, and Germany.

                                                    The review, led by Peter Foukal (Heliophysics, Inc.), appears in the September 14 issue of Nature. Among the coauthors is Tom Wigley of the National Center for Atmospheric Research. NCAR’s primary sponsor is the National Science Foundation.

                                                    In this image from an active solar period in March 2001, colors are shifted to highlight the contrast between sunspots (black and dark red) and the faculae that surround them (bright yellow). During the peak of the 11-year solar cycle, the expansion of faculae outweighs the darkening from increased sunspot activity. The result is a net increase in solar brightness. Click here or on the image to enlarge. (Image courtesy NASA.)

                                                    “Our results imply that, over the past century, climate change due to human influences must far outweigh the effects of changes in the Sun’s brightness,” says Wigley. Reconstructions of climate over the past millennium show a warming since the 17th century, which has accelerated dramatically over the past 100 years. Many recent studies have attributed the bulk of 20th-century global warming to an increase in greenhouse gas concentrations in the atmosphere. Natural internal variability of Earth’s climate system may also have played a role. However, the discussion is complicated by a third possibility : that the Sun’s brightness could have increased.

                                                    The new review in Nature examines the factors observed by astronomers that relate to solar brightness. It then analyzes how those factors have changed along with global temperature over the last 1,000 years.

                                                    Brightness variations are the result of changes in the amount of the Sun’s surface covered by dark sunspots and by bright points called faculae. The sunspots act as thermal plugs, diverting heat from the solar surface, while the faculae act as thermal leaks, allowing heat from subsurface layers to escape more readily. During times of high solar activity, both the sunspots and faculae increase, but the effect of the faculae dominates, leading to an overall increase in brightness.

                                                    The new study looked at observations of solar brightness since 1978 and at indirect measures before then, in order to assess how sunspots and faculae affect the Sun’s brightness. Data collected from radiometers on U.S. and European spacecraft show that the Sun is about 0.07 percent brighter in years of peak sunspot activity, such as around 2000, than when spots are rare (as they are now, at the low end of the 11-year solar cycle). Variations of this magnitude are too small to have contributed appreciably to the accelerated global warming observed since the mid-1970s, according to the study, and there is no sign of a net increase in brightness over the period. To assess the period before 1978, the authors used historical records of sunspot activity and examined radioisotopes produced in Earth’s atmosphere and recorded in the Greenland and Antarctic ice sheets. During periods of high solar activity, the enhanced solar wind shields Earth from cosmic rays that produce the isotopes, thus giving scientists a record of the activity.

                                                    The authors used a blend of seven recent reconstructions of Northern Hemisphere temperature over the past millennium to test the effects of long-term changes in brightness. They then assessed how much the changes in solar brightness produced by sunspots and faculae (as measured by the sunspot and radioisotope data) might have affected temperature. Even though sunspots and faculae have increased over the last 400 years, these phenomena explain only a small fraction of global warming over the period, according to the authors.

                                                    Indirect evidence has suggested that there may be changes in solar brightness, over periods of centuries, beyond changes associated with sunspot numbers. However, the authors conclude on theoretical grounds that these additional low-frequency changes are unlikely.

                                                    “There is no plausible physical cause for long-term changes in solar brightness other than changes caused by sunspots and faculae,” says Wigley.

                                                    Apart from solar brightness, more subtle influences on climate from cosmic rays or the Sun’s ultraviolet radiation cannot be excluded, say the authors. However, these influences cannot be confirmed, they add, because physical models for such effects are still too poorly developed."

                                                    About the article Title : « Variations in solar luminosity and their effect on the Earth’s climate. » Authors : P. Foukal, C. Frohlich, H. Spruit, and T.M.L. Wigley Publication : Nature, September 14, 2006"


                                                  • Renaud D. (---.---.82.59) 9 février 2007 17:48

                                                    LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FUTURS TOTALEMENT PREVISIBLES AVANT 2016 (CHERCHEURS RUSSES)

                                                    SAINT-PETERSBOURG, 6 février - RIA Novosti

                                                    Les chercheurs russes croient pouvoir d’ici 2016 trouver un moyen de prédire précisément les changements climatiques à venir.

                                                    « La réalisation opportune du projet russo-ukrainien Astrometria permettra d’obtenir les données autorisant à faire une prévision précise des changements climatiques sur notre planète », a indiqué dans une interview à RIA Novosti le chef du laboratoire des études spatiales de l’Observatoire de Poulkovo (près de Saint-Pétersbourg), Khabiboulla Abdoussamatov.

                                                    Selon celui-ci, des équipements de recherche uniques seront installés fin 2008 à bord de la Station internationale spatiale (ISS - segment russe) qui permettront de déterminer avec précision les variations temporaires de la forme et du diamètre du Soleil.

                                                    Les scientifiques ont conclu à la suite de recherches réalisées antérieurement à l’Observatoire de Poulkovo que le Soleil était une étoile variable. Les variations de sa configuration et de son diamètre ont des effets sur l’intensité de la radioactivité solaire et donc, sur le climat de notre planète.

                                                    Afin d’établir des prévisions plus précises relatives aux changements climatiques, les scientifiques russes et ukrainiens devront effectuer des observations durables de la configuration et du diamètre du Soleil ainsi que de la photosphère (ensemble de ses couches émettant un rayonnement reçu par la Terre).

                                                    « Si les équipements de recherche sont installés dans le segment russe de l’ISS fin 2008, les spécialistes procéderont à des observations régulières dès 2009 », a relevé le chercheur.

                                                    Les résultats des recherches réalisées sur l’ISS seront analysés pendant plusieurs années. « Nous espérons pouvoir faire d’ici 2016 des prévisions exactes sur les changements climatiques, et notamment indiquer la période et l’intensité des différentes vagues de refroidissement brutal qui attendent notre planète », a fait savoir M. Abdoussamatov.

                                                    Vers le milieu du XXIe siècle, la Terre pourrait connaître une période globale de refroidissement profond consécutif à une diminution de l’activité solaire.

                                                    Le chercheur a souligné que les données de la NASA sur le réchauffement du climat sur Mars et les enregistrements climatiques issus des carottes de glace de l’Antarctique et du Groenland confirmaient les conclusions faites par l’Observatoire de Poulkovo selon lesquelles le réchauffement du climat sur notre planète résultait des phénomènes environnementaux et non pas de l’activité humaine.

                                                    Par ailleurs, des recherches effectuées par les scientifiques chinois, dont les résultats ont été rendus publics en janvier 2007, prédisent également un abaissement naturel de la température terrestre ces vingt prochaines années et confirment les résultats des études spatiales de l’Observatoire de Poulkovo.

                                                    Mardi 06 Février 2007 - 13:30

                                                    source ici

                                                    Voir aussi l’évolution de la température suivant les cycles solaires d’après Damon et Jirikowic... Elles se recoupent étrangement. Pas trouvé trace de leurs travaux dans vos articles cités (mais je lis si mal l’anglais...).

                                                    Pas de trace non plus dans vos articles du réchauffement de la planète Mars. Faut pas le dire ? Est-ce à porter aussi sur le compte de l’activité humaine ?

                                                    Bon, ce n’est pas une raison pour chauffer sa piscine découverte en plein hiver ou pour prendre sa bagnole pour faire 300 mètres. Mais de là à tomber dans le malthusianisme que sous-entend le rapport du GIEC, non ! smiley


                                                  • Boulie (---.---.102.172) 9 février 2007 15:17

                                                    @ Cassandre, à l’auteur (et peut-être aussi un peu aux autres).

                                                    Gros soupir de lassitude. Peut-être poussez-vous aussi le vôtre. La lecture de tous ces commentaires, même rapide, m’aura pris près d’un quart d’heure. Jusqu’à la fin, j’ai espéré y trouver un peu de pragmatisme, de positif, d’espoir que ce forum dépasserait la stérilité du débat chronique sur la responsabilité humaine du réchauffement global.

                                                    Pendant ce quart d’heure, les activités humaines à la surface de cette planète ont généré l’émission de centaines de tonnes de CO² et autres GES dans notre atmosphère.

                                                    Il me paraît logique de croire que les gens qui prennent le temps de lire ce site, voire d’y écrire un commentaire, le font parce qu’ils sont plus ou moins sensibilisés à cette problématique du réchauffement. Dès lors, pourquoi ne pas consacrer ce temps à réfléchir et/ou proposer des actions, des techniques , des politiques pour tenter de limiter ce global warming ?

                                                    Parce qu’au bout du compte, je crains que ce soit le temps qui nous manque le plus. « Encore un peu de patience... et tout finira mal. »

                                                    Quelle que soit la part de responsabilité humaine dans le phénomène, le phénomène existe et nous impactera peut-être au-delà de ce qu’annoncent les modèles prédictifs.

                                                    Alors, s’il vous plaît, cessons ces querelles d’arrière-garde et travaillons à tenter de sauver les meubles.

                                                    La transition énergétique constitue la feuille de route de cette sortie de crise espérée. Les politiques publiques commencent à prêcher la bonne parole, mais les lobbys de l’énergie doivent freiner des quatre fers.

                                                    Quel peut être le rôle de la société civile (et des lecteurs d’AgoraVox) dans cette dichotomie dramatique pour la planète puisqu’elle entrave la mise en oeuvre de cette « révolution » des consciences, des paramètres macroéconomiques et des comportements que suppose l’adaptation de notre civilisation au réchauffement climatique ?

                                                    Peut-être tout simplement en nous informant mutuellement de l’existence de technologies ou de programmes qui peuvent faire avancer le schmilblik.

                                                    Allez, je commence : à la Seyne-sur-Mer dans le Var, ville de 60 000 habitants au bord de la rade de Toulon (où le thermomètre est monté jusqu’à 22° ce midi), la commune met actuellement en oeuvre un dispositif de chauffage et climatisation de 60 000 m² de bâtiments publics et privés qui tire son énergie de l’inertie thermique de l’eau de mer. Les échangeurs alimentent en eau douce chauffée ou réfrigérée les pompes à chaleurs des bâtiments desservis, avec une puissance installée de 4,8 mégawatts.

                                                    L’économie d’énergie réalisée atteint 40% par an (par rapport à du chauffage gaz + climatiseurs individuels) et correspond à 1 300 tonnes de CO² en moins dans l’atmosphère chaque année. C’est une première en France et probablement en Europe. Si toutes les zones urbaines bordant les mers chaudes et tempérées de la planète s’y mettaient, les objectifs de Kyoto ne tarderaient pas à être atteints (dans le domaine des GES émis par l’habitat, au moins).

                                                    Si ce genre d’initiative vous intéresse, j’en ai d’autres dans ma besace. Pas des projets fumeux. Des opérations qui se réalisent mais qui ne demandent qu’à être connues du plus grand nombre pour faire des petits .


                                                    • Cassandre (---.---.236.6) 9 février 2007 16:52

                                                      Moralité : évitons de donner de la publicité aux paranoïaques du complot climatologique ! Pas d’article pour commenter leurs élucubrations, et nous éviterons ce genre de forum où l’on ne sais pas si l’on aide des gens sincèrement abusés ou si l’on sert de joujou à des maniaques de la controverse à tout prix.


                                                    • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 18:02

                                                      @Boulie

                                                      Je suis très intéressé par vos exemple de recherche de solution, mais j’ajouterai qu’il est primordial de convaincre aussi l’ensemble des citoyen qu’il est de plus en plus nécessaire de diminuer la consommation totale d’énergie. Quelque soient les sources d’énergies alternatives, elles ne pourront remplacer à l’identique ce que nous permet le pétrole. En cela implique des changements de comportements qui sont bien plus difficiles à accepter.


                                                    • Boulie (---.---.213.118) 10 février 2007 12:26

                                                      @ nisco.

                                                      Bien sûr qu’il faudra réduire drastiquement notre consommation d’énergie. D’énergie émissive de GES. Je crois avoir entendu sur BFM que l’Agence Internationale de l’Energie aurait calculé que nos modes de vie ne seraient pas trop bousculés si le monde réduisait sa consommation d’énergies fossiles de 30%. Au-delà, c’est le spectre de la récession avec la décroissance. Je ne suis pas un fanatique de la croissance telle qu’elle existe aujourd’hui.

                                                      Je crois par contre que seules les recettes financières d’une croissance « intelligente » parce que respectueuse de l’environnement pourront financer la recherche scientifique et la R&D de nouvelles technologies de l’énergie.

                                                      Le développement des EnR ne suffira pas à satisfaire les besoins énergétiques de l’humanité. ITER ne livrera pas son premier mégawatt avant 50 ou 60 ans (si cette grosse machine marche. Et même si c’est le cas, il faudra encore 20 ou 30 ans pour mondialiser la production d’énergie avec la fusion contrôlée). C’est là où le concept de TRANSITION énergétique prend tout son sens. Quelles technologies devront être appliquées dans l’intervalle entre maintenant et la fin du siècle ? Il y en a beaucoup. La filière hydrogène, etc. Mais ni la recherche institutionnelle, ni la recherche industrielle ne mettent assez de crédits et de moyens humains sur leur R&D.

                                                      C’est ce qui me pousse à croire que le développement de ces nouvelles technologies, tout comme des EnR, procèdera plutôt de la pression que la société civile mettra sur les décideurs institutionnels que de la courbe de progression actuelle d’application des énergies propres.


                                                    • frederic9 (---.---.232.32) 9 février 2007 15:45

                                                      Je parle de relevés de températures et on me répond.... carottes de glace !!!!

                                                      Alors pour les cerveaux un peu obtus, je me répète :

                                                      Une étude statistique des relevés de températures qui sont effectués depuis environ 150 ans à Paris, Londres ou New York, ne montre aucune tendance statistique à une augmentation ou à une diminution des températures.

                                                      Autrement dit, la distribution des températures est purement aléatoire. Tout au plus peut-on constater qu’il fait, en général, plus chaud le jour que la nuit, et qu’il fait, en général, plus chaud en été qu’en hiver.

                                                      Ce qui n’est pas une surprise.

                                                      Autrement dit (pour les plus bouchés) : on ne constate aucun réchauffement de la planète depuis que des relevés de températures fiables existent, c’est à dire depuis environ 150 ans, c’est à dire depuis une date qui correspond approximativement à la révolution industrielle et à l’apparition des machines à vapeurs, puis du moteur à explosion.

                                                      Idem pour ce qui concerne l’élevation du niveau des océans : Il n’y a pas eu d’élévation du niveau des océans depuis des milliers d’années sur cette planète.

                                                      Dans ces conditions, pourquoi cherchez-vous des explications à un phénomème que vous n’avez pas constaté, et qui donc n’existe pas ???


                                                      • Cassandre (---.---.236.6) 9 février 2007 16:47

                                                        Je suppose que c’est de la provocation, je ne répondrai rien d’autre que ceci :

                                                        Le réchauffement moyen de l’atmosphère au sol est MESURE (entre 0,74°C et 0,92°C sur le dernier siècle), et particulièrement net dans l’Arctique. La banquise diminue à la vitesse V, vous êtes au courant ? Et si ça n’a pas plus chauffé, c’est que les océans ont absorbé 80% de l’excédent d’énergie dû à l’augmentation des GES : leur augmentation de température se voit déjà jusqu’à 3000 m de profondeur.

                                                        Vous préférez que je vous envoie un inuit ou un ours polaire pour finir de vous convaincre ?


                                                      • nisco (---.---.241.249) 9 février 2007 17:57

                                                        @frederic moins 372°

                                                        « Je parle de relevés de températures et on me répond.... carottes de glace !!!! »

                                                        Savez-vous que la température (c-à-d l’excitation des molécules, pour faire vite) n’influence pas que la dilatation du mercure ? Il y a donc mille et une manière d’évaluer la température. La forme et la taille des cristaux de glace en est une. Une carotte de glace permet d’avoir une idée très précise des températures sur une période relativement longue car le fait que la glace ne fonde jamais au pôle permet de s’assurer que c’est toujours la même depuis tout ce temps.

                                                        « Une étude statistique »

                                                        Laquelle ?

                                                        « plus chaud en été qu’en hiver. »

                                                        Les cerisiers étaient en fleur en janvier à NY cet « hiver », t’as besoin de stats pour te convaincre qu’il y a un petit dérèglement climatique ?

                                                        « Il n’y a pas eu d’élévation du niveau des océans depuis des milliers d’années sur cette planète. »

                                                        Ha oui, c’es vrai, puisque « une simple balade au bord de la mer permettra de vérifier que le niveau des océans n’a pas bougé, ne serait-ce que d’un millimètre, depuis un grand nombre de siècles. », c’est sur ! Mais est-ce que tu étais autour d’un océan ou autour d’une flaque d’eau ? Parceque la marée ça te dis quelque chose ? En tout cas du fait de longues balade au bord de l’eau, tu en a de la chance Matusalem ! smiley

                                                        Mais je crois que Cassandre a tout compris, il s’agit de simple provocation, et nous sommes tombé dans le panneau. Autant pour moi.


                                                      • herve33 (---.---.26.48) 10 février 2007 10:29

                                                        C’est pas la première fois que le journal « Le Monde » se distingue par ses articles dignes de la Pravda du temps de l’ex Union Soviétique . La différence c’est que là c’est pas les communistes , ce sont les lobbies financiers et industriels . Soyez certain que ces pseudo-scientifiques sont financiers par Exxon , qui dépensent des millions de dollars pour contrer les études du GIEC .

                                                        Le GIEC conclut qu’il y a 90 % de chances que le réchauffement climatique soit dû à l’activité humaine , ce qui déjà très nuancé .


                                                        • Alain1 (---.---.64.171) 11 février 2007 20:04

                                                          N’importe quoi, c’est évidemment le GIEC qui est payé par Exxon. Parce que, quel meilleur moyen de justifier des prix élevés du pétrole que l’idée d’un réchauffement climatique causé par l’homme ?

                                                          Des prix élevés du pétrole seraient alors une bonne chose dans l’esprit des gens, puisque ça implique une baisse de la consommation de pétrole, et donc, une baisse de la quantité de gaz à effet de serre.

                                                          Les compagnies pétrolières peuvent alors augmenter leur prix comme elles le veulent, et être applaudies des deux mains par le bon peuple nourri à l’idée de l’effet de serre causé par le gaz carbonique.

                                                          Bien sur, contrairement aux attentes, la consommation ne diminue pas. Et avec les prix élevés, les compagnies pétrolière se font un max de profits. Merci le GIEC.


                                                        • Philippe (---.---.181.8) 10 février 2007 10:53

                                                          Ce qui me surprend dans notre cher pays c’est la conscience écologique des français dans leur quotidien, qui se situe au ras des pâquerettes. On veut alerter le monde, toujours cette fameuse mission universelle mais sommes de véritables dégueulasse dans notre proche environnement. Mégots de cigarettes jetés par terre tout à fait normalement, chasseurs qui laissent sur place des milliers de cartouches à chaque saison de chasse, bouteilles et canettes qui jonchent le sol des villes, moteurs que l’on chauffe le matin, peu d’attention portée en général à la nature « il suffit de voir ce que l’on y trouve »,suremballage des produits,peu d’attention véritable portée à l’isolation,pas de récupérateurs d’eau ou trés peu dans les jardins, la liste est longue des incivilités et des manques que je ne constate pas chez nos amis nordiques que je connais bien.Et puis cette outrance dans le langage pour affirmer que l’on a la vérité. Cela me rappelle ce mot de Nietzsche l’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge mais la conviction. Quand des spécialistes comme Marcel Roux professeur en climatologie à l’université de lyon III et directeur au cnrs du laboratoire de climatologie nous explique que la réalité et peut autre, que l’activité humaine n’est pas responsable d’un réchauffement qui n’existe pas, on crie au scandale prêt à le lincher mais quand Al Gore connu bien évidemment pour sa science infuse ou diffuse sort un mauvais film catastrophe qui procède d’un montage grossier personne ne dit rien mais on se trémousse à la piquouze du réchauffement climatique ou réchauffement idéologique...


                                                          • Cassandre (---.---.114.144) 10 février 2007 14:45

                                                            Marcel Leroux (au moins, je connais son vrai nom) !.. J’ai lu ses élucubrations sur les AMP (anticyclones mobiles polaires) depuis 1990, objets météorologiques improbables qui déboulent du nord au sud en se jouant de la force de Coriolis. Un certain Lenoir a repris ça à son compte, et Lomborg dans la foulée (analyse à lire sur www.manicore.com, chercher « Lomborg »).

                                                            Il prétendait que l’arctique se refroidissait. Depuis que le recul de la banquise est archi-prouvé, on ne l’entend plus.

                                                            Il ne suffit pas de dire le contraire de tout le monde pour être génial, ce serait trop facile...


                                                          • Philippe (---.---.181.8) 10 février 2007 15:52

                                                            Accuser Marcel Leroux de malhonneté scientifique et de dire qu’on ne l’entend plus c’est non seulement stupide mais mensongé. Tout les scientifiques ne sont pas d’accord ce n’est pas pour autant que je peux me permettre de les insulter. L’on voit là pointer l’esprit terroriste français au travers des néo malthusiens fascisants et les adeptes du catastrophisme de la pensée unique.Mais c’est malheureusement typique français. grande gueule mais peu d’effet. Pendant ce temps là les Etats-Unis construisent un type nouveau de centrale nucléaire performante (consommation faible d’uranium ou plutonium) et coeur chaud permettant la séparation de l’hydrogène de l’eau sans hydrolyse, et donc produisant de l’hydrogène comme carburant. D’ici 5 ans les Etats-Unis auront déjà un parc de véhicules à hydrogène. C’est pour celà que la cohorte des alter mondialistes et pour reprendre l’expression de quelqu’un, les talibans de l’effet de serre pestent.


                                                          • Philippe (---.---.181.8) 10 février 2007 16:19

                                                            Article de Zbigniew Jaworowski professeur au Central Laboratory for Radiological Protection (CLOR) à Varsovie en Pologne. Il est le président du conseil scientifique du CLOR.

                                                            Dans les années 70, un des principaux experts en modélisation du climat a justement affirmé qu’avec une concentration de CO 2 accrue dans l’atmosphère, même d’un facteur de 10, l’intensification de l’effet de serre « n’aurait pas lieu car la couche de 15 µm de CO 2 , qui est la principale source d’absorption, sature », et que la hausse de la température globale provoquée par le CO 2 dans les 30 années à venir ne serait « pas plus haute que 0,1°K ». (S.H. Schneider, Science, vol. 173, p. 138-141, 1971). Dans le même article, Schneider a estimé que la quantité de poussière industrielle dans l’atmosphère « augmenterait de six à huit fois dans les 50 prochaines années », ce qui « devrait accroître les indicateurs d’opacité globale d’un facteur de 4 », et déclencher une « diminution de la température globale aussi forte que 3,5°K », et qu’une « telle baisse de température pourrait être suffisante pour provoquer une ère glaciaire ! ». Malgré cela, dans un article du Detroit News du 5 décembre 1989, p. 10 a, Schneider a prétendu que l’affirmation selon laquelle il était « de ceux qui nous ont particulièrement mis en garde contre un retour de l’ère glaciaire » ... « est évidemment fausse ».

                                                            Ceci est en harmonie avec ses recommandations sur l’honnêteté scientifique en climatologie. « Chacun d’entre nous doit décider du bon équilibre entre être convainquant et être honnête » ( Discover , octobre 1989, p. 45-48). Une telle ligne de conduite équilibrée s’est avérée être très « convaincante » ; le budget annuel de la recherche sur le climat s’élève maintenant à 5 milliards de dollars dans le monde entier, et le public est convaincu que les humains sont responsables du changement climatique actuel, prétendument désastreux. Une telle conviction prépare mentalement le public à consentir à l’annihilation de la civilisation actuelle, professée par un petit groupe de néo-malthusiens installés à des postes clés aux Nations Unies et ailleurs. Ce groupe a récemment enregistré une vraie victoire : le Protocole de Kyoto a été ratifié ou approuvé par 119 pays, à l’exception notable des États-Unis, de la Russie, de l’Ukraine, de l’Australie, d’Israël, et de dix autres pays.

                                                            En conséquence des restrictions sur les émissions de CO 2 requises par ce protocole, son effet attendu pourrait être de diminuer la température globale en 2100 d’à peu près 0,2°C, ou de reporter l’accroissement de température de 2094 à 2100 - un changement qui est à peine observable. Cependant, les pertes économiques dues à Kyoto seraient ressenties par tout le monde, alors que la réduction du produit domestique mondial, sur l’ensemble du siècle, pourrait atteindre 1800 milliards de dollars.

                                                            En juillet 1997, le sénat américain a rejeté le Protocole de Kyoto par un vote de 95 à 0, le président George W. Bush l’a rejeté en mars 2001, parce que « gravement dommageable », et le président Vladimir Putin l’a également critiqué durant la Conférence Mondiale sur le Changement Climatique à Moscou en 2003. Son principal conseiller économique, Andrei Illarionov, a prévenu que « le protocole mettrait fin à la croissance économique. Il condamnerait la Russie à la pauvreté, à la faiblesse et à la régression. ». Le rejet du Protocole de Kyoto par les États-Unis et la Russie pourrait inverser la marche aveugle vers la destruction.

                                                            Des études démontrant que les récents développements climatiques ne sont pas inhabituels et qu’ils reflètent le cours naturel des événements planétaires sont discutées dans cet article. Durant les derniers 545 millions d’années, la Terre est passée par huit grands cycles climatiques, quatre froids et quatre chauds, chacun durant de 50 à 90 millions d’années. Ces longs cycles sont liés aux flux de rayons cosmiques, dépendants du déplacement du système solaire à travers la voie lactée. Sur ces longs cycles sont superposés des cycles courts, qui renforcent ou affaiblissent les longs. Ces cycles courts dépendent de l’activité du soleil, qui influence l’intensité des rayons cosmiques de la galaxie dans la troposphère. Plus l’activité du soleil est forte, plus l’intensité des rayons cosmiques dans l’atmosphère de la Terre est faible. Les rayons cosmiques ionisent les molécules d’air, les transformant en noyaux de condensation pour la vapeur d’eau- à partir desquels les nuages sont créés. Plus la radiation est intense, plus il y a de nuages, et plus il fait froid. Ainsi le soleil ouvre et ferme au dessus de nos têtes un parapluie de nuages contrôlant le climat.

                                                            Pendant les derniers millions d’années il y a eu 8 à 10 Ères Glaciaires, chacune d’une durée d’environ 100000 ans, espacées par de courtes périodes chaudes, chacune d’une durée d’environ 10000 ans. Durant la période interglaciaire présente, il y a eu deux périodes particulièrement chaudes : le réchauffement holocène (commencé il y a 6000 ans et terminé depuis 3500 ans) et le réchauffement médiéval (de 900 à 1100). Une période froide a succédé au réchauffement médiéval : la Petite Ère Glaciaire (de 1350 à 1880). Ce fut un phénomène global, durant lequel la température moyenne globale était d’1°C inférieure à maintenant. Son existence a été confirmée par des centaines d’études. Au 19 ème siècle, le climat s’est adouci, et les glaciers montagneux et arctiques ont commencé à reculer. En Norvège le retrait a été observé dès 1800 à peu près. La Petite Ère Glaciaire n’est pas complètement derrière nous, et la température actuelle est plus basse qu’elle ne l’était pendant les réchauffements médiéval et holocène. À l’inverse de la masse de publications révélant des tendances climatiques variées durant ces 1000 dernières années, Mann et al. ont publié une « courbe en crosse de hockey » montrant une tendance plutôt uniforme, légèrement décroissante jusqu’à la seconde moitié du 20 ème siècle où des températures exceptionnellement hautes sont survenues. Deux groupes de recherche indépendants ont démontré que cet article, publié dans le journal Nature et utilisé comme porte-drapeau dans le récent compte-rendu de l’I.P.C.C., était faux et réalisé de manière si confuse qu’il nuisait à la réputation de qualité du travail d’analyse chez Nature et à l’I.P.C.C.

                                                            Les températures les plus hautes du 20 ème siècle ont été observées vers 1940, et ensuite le climat global s’est rafraîchi d’environ 0,3°C, malgré la multiplication par trois de l’émission annuelle de CO 2 d’origine industrielle durant cette période. La concentration de CO 2 dans l’atmosphère a été déphasée par rapport à la température, récemment comme dans le passé lointain, les concentrations accrues apparaissant après le réchauffement de l’atmosphère. Une corrélation étonnamment précise existe entre les changements dans la couverture nuageuse et la température globale, d’une part, et l’intensité des radiations cosmiques, d’autre part. Il semble que l’élucidation des causes des changements climatiques passe du champ de la climatologie classique à celui des physiciens et astrophysiciens. Ils prévoient qu’on peut s’attendre à ce que l’activité solaire soit à un minimum entre 2021 et 2026, ce qui entraînera une température globale minimum. Les mesures faites entre 1997 et 2000 à Irkutsk en Russie par l’Institut de Physique Solaire et Terrestre suggèrent que la transition d’un climat chaud à un climat froid pourrait avoir déjà commencé. Une nouvelle ère glaciaire, qui peut survenir bientôt comme la géologie nous l’apprend, est un vrai défi pour l’humanité. Avant qu’elle arrive, profitons de ce cadeau appréciable de la nature, le réchauffement.


                                                          • herve33 (---.---.26.48) 10 février 2007 13:43

                                                            Quand des spécialistes comme Marcel Roux professeur en climatologie à l’université de lyon III et directeur au cnrs du laboratoire de climatologie nous explique que la réalité et peut autre, que l’activité humaine n’est pas responsable d’un réchauffement qui n’existe pas

                                                            Je pense qu’on est plus à se demander si le réchauffement n’existe ou n’existe pas , c’est un fait avéré . Doutez de cela , c’est faire d’une sacré malhonneté scientifique

                                                            Ces pseudo-scientifiques sont payés par les lobbies pétroliers , il y a tellement d’intérêts politico- financiers en jeu , qu’ont essaie de semer le trouble dans l’opinion du public en faisant croire que la communauté scientifique est divisée . Or ce n’est pas le cas , ces pseudo-scientifiques ne sont que des marginaux . Quelques pour cent à peine .


                                                            • marsu08fr (---.---.168.17) 10 février 2007 15:02

                                                              Si l’effet de serre,un phenomene bien naturel, est agrave par l’homme c’est bien dommage... Car je pense qu’il n’est pas pret a diminue quoique tout le monde en dise ou en pense ... Je ne vois pas au nom de quoi on interdirait aux chinois et au indous et autes pays sous developpe d’acceder a notre niveau de developpement et en consequence d’auguementer l’emission de gaz a effet de serre ... C’est l’humanite tout entiere qui genere cet effet de serre en voulant se nourrir et se chauffer en suivant une culture du moindre effort qui est facilite par l’utilisation d’energie fossile a bon marche ... Il y aurait surement moyen de reduire l’emission de GES,mais qui fera les efforts ? Et surtout qui acceptera les consequences ... Les Papous de nouvelle Guinee ou les bushmen dans le sud de l’Afrique ont un bilan d’emission de GES = 0 ... et une esperance de vie de 40 ans dans un confort tout relatif selon nos criteres ... C’est sans doute chez eux que se trouve l’avenir de la terre debarasse de son effet de serre d’origine humaine ...


                                                              • pablo (---.---.76.3) 10 février 2007 19:13

                                                                peut etre a t on oublié dans quelle rubrique l’article en question a été publié : « débats »

                                                                j’ai du mal à imaginer des causes externes, étrangères à l’activité humaine, au réchauffement climatique.

                                                                mais je suis sidéré par le procés et cette notion de désinformation. Pour moi l’article de galam ne fait que poser des questions et proposer un doute en ouvrant d’autres perspectives. On prend ou non mais ca fait réfléchir. http://pablo.blog.lemonde.fr/2007/02/10/certitude-scientifique/


                                                                • miniTAX (---.---.123.205) 12 février 2007 12:10
                                                                  « Et le fait qu’après plusieurs dizaines d’années d’études et de contre-propositions, toutes les théories alternatives à la responsabilité humaine aient été écartées, pour ne laisser que ce genre d’attaques, en est une illustration parfaite. »

                                                                  Mathieu, votre affirmation est gratuite. La théorie solaire et des rayons cosmiques ou celle sur les oscillations multidécennales des courants océaniques expliquent bien mieux les fluctuations du climat que celle des gaz à effet de serre anthropiques. Le GIEC a fait le choix de passer sous silence ces théories, ce qui n’est pas le cas de la « communauté » scientifique. Voir par exemple cet article sur Nigel Weiss sur skyfall.free.fr

                                                                  Au passage, je signale une affirmation fausse de S. Galam que que personne n’a relevée. Les contemporains de Galilée, ainsi que la majorité des gens du Moyen-Age étaient au courant depuis l’Antiquité que la Terre est ronde et non plate, ce qui de toute façon ne remet absolument pas en question le dogme géocentriste de l’Eglise de l’époque. N’importe quel médiévaliste sait cela.

                                                                  Comme quoi, la légende fabriquée de toute pièce par un journaliste affabulateur du 19e siècle selon laquelle nos anciens auraient cru à une Terre plate est bien vivace au point que même un épistémologue qui enseigne à Polytechnique comme S. Galam n’est pas épargné.


                                                                  • herve33 (---.---.81.115) 13 février 2007 09:26

                                                                    Pour les sceptiques du réchauffement climatique , expliquez moi cette carte de la NASA qui établit que l’anomalie pour janvier 2007 est de +1,71 C au dessus de l’hémisphère Nord . El Nino très probablement , mais pourquoi lors de la dernière fluctution El Nino en 1998 , on a pas eu de telles anomalies .

                                                                    C’est vrai peut-etre la NASA sont , comme le GIEC , de vilains scientifiques sans scrupules qui truquent les chiffres ...

                                                                    Voici cette carte elle est édifiante , http://img148.imageshack.us/img148/5264/janvier07nasajr9.jpg

                                                                    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le réchauffement , wikipédia est assez complet sur le sujet : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique


                                                                    • miniTAX (---.---.123.110) 13 février 2007 11:14

                                                                      Hervé33,

                                                                      Votre argument est totalement indigent.

                                                                      1. Personne sain d’esprit n’est sceptique vis à vis du réchauffement climatique. La question se pose sur la part de responsabilité de l’homme.

                                                                      2. La théorie du réchauffement par les gaz à effet de serre ne permet en aucun cas d’expliquer un réchauffement sur 1 mois, tout comme elle ne permet pas d’expliquer pourquoi le continent Antarctique se refroidit depuis 25 ans, pourquoi l’hémisphère Sud se réchauffe moins vite que l’hémisphère Nord, pourquoi on avait un réchauffement entre 1900 et 1930 (souvenez-vous de la Dust Bowl, des Raisins de la Colère...) semblable à ces dernières décennies, à une époque où la question des GES ne se posait pas, tout comme elle ne permet pas d’expliquer pourquoi les orangerais de Californie viennent de geler causant des milliards de $ de dégâts matériels, ni la neige abondante en Alsace cette année.


                                                                    • miniTAX (---.---.123.110) 13 février 2007 11:33

                                                                      Cassandre a écrit « Un raisonnement de bon sens s’impose donc : puisque les gaz à effet de serre »naturels« augmentent de 33°C la température moyenne de la planète, si on en rajoute on va faire grimper un peu plus la température ! C’est ainsi que le chimiste suédois Svante Arrhénius a prédit dès la fin du 19ème siècle, avec une simple règle à calcul, qu’un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère ferait monter la température moyenne d’environ 4°C. Estimation remarquable pour l’époque, puisqu’elle est encore dans la fourchette du GIEC à ce jour. »

                                                                      Pour rappel, voici quelques valeurs données par les spécialistes de la hausse en °C suite à un doublement du CO2 (la fameuse sensibilité) :

                                                                      - 1.5 à 4.5°C (GIEC 2007)
                                                                      - 0.4 °C (Idso)
                                                                      - 0.5 C (Lindzen)
                                                                      - 0.6 0.2 C (Hoyt)
                                                                      - 0.65 C (Schwartz sans aerosol)
                                                                      - 0.98 C (Modtran)
                                                                      - 1.3 C (Schwartz avec aerosol
                                                                      - 1.3 C (Shaviv)
                                                                      - 2.2 C (Schwartz vant 2005 avec aerosol mais utilisant les données incorrectes de réchauffement de l’océan)

                                                                      Le CO2 a augmenté de 30% et la hausse de température, proportionnelle au logarithme de la hausse du CO2 selon la loi 5.35ln(C1/C0), a été de 0,6°C.

                                                                      Faites nous part de vos calculs qui font appel au simple bon sens et qui aboutissent à 4°C, soit 3 à 8x celles trouvées par les spécialistes et 2x supérieure à une extrapolation linéaire (physiquement, c’est logarithmique) du réchauffement observé sur le 20e siècle.

                                                                      D’avance merci !


                                                                    • miniTAX (---.---.123.110) 13 février 2007 11:34

                                                                      Cassandre a écrit « Un raisonnement de bon sens s’impose donc : puisque les gaz à effet de serre »naturels« augmentent de 33°C la température moyenne de la planète, si on en rajoute on va faire grimper un peu plus la température ! C’est ainsi que le chimiste suédois Svante Arrhénius a prédit dès la fin du 19ème siècle, avec une simple règle à calcul, qu’un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère ferait monter la température moyenne d’environ 4°C. Estimation remarquable pour l’époque, puisqu’elle est encore dans la fourchette du GIEC à ce jour. »

                                                                      Pour rappel, voici quelques valeurs données par les spécialistes de la hausse en °C suite à un doublement du CO2 (la fameuse sensibilité) :

                                                                      - 1.5 à 4.5°C (GIEC 2007)
                                                                      - 0.4 °C (Idso)
                                                                      - 0.5 C (Lindzen)
                                                                      - 0.6 0.2 C (Hoyt)
                                                                      - 0.65 C (Schwartz sans aerosol)
                                                                      - 0.98 C (Modtran)
                                                                      - 1.3 C (Schwartz avec aerosol
                                                                      - 1.3 C (Shaviv)
                                                                      - 2.2 C (Schwartz vant 2005 avec aerosol mais utilisant les données incorrectes de réchauffement de l’océan)

                                                                      Le CO2 a augmenté de 30% et la hausse de température, proportionnelle au logarithme de la hausse du CO2 selon la loi 5.35ln(C1/C0), a été de 0,6°C.

                                                                      Faites nous part de vos calculs qui font appel au simple bon sens et qui aboutissent à 4°C, soit 3 à 8x celles trouvées par les spécialistes et 2x supérieure à une extrapolation linéaire (physiquement, c’est logarithmique) du réchauffement observé sur le 20e siècle.

                                                                      D’avance merci !


                                                                      • (---.---.81.252) 15 février 2007 09:57

                                                                        le titre de votre article est faux. ce qui est un comble pour qui se veut donneur de leçon. « l’article du Monde qui désinforme » laisse entendre que le Monde nie la réalité du réchauffement, ce qui est absurde. le papier en question est une tribune publiée par le quotidien qui faisait récemment sa manchette sur la responsabilité humaine au changement climatique.


                                                                        • Lucie (---.---.196.79) 15 février 2007 10:12

                                                                          Climat : halte aux simplifications abusives Réponse de climatologues suite à l’article de Serge Galam http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-866392,0.html


                                                                          • GregC (---.---.19.79) 16 février 2007 16:39

                                                                            Je souhaiterais réagir à l’article de Mr Serge Galam publié par Le Monde du 06/02/2007 et intitulé « Pas de certitude scientifique sur le climat », dans lequel cet éminent physicien a commis un salmigondis saumâtre à la seule fin, comme Allègre, de démasquer les « imposteurs » qui nous assènent un dogme, le réchauffement climatique. Sont appelés à la barre, en soutien, Galilée et Einstein, pas moins.

                                                                            Les recommandations du GIEC sont mises au même niveau que le croyances nazies ou staliniennes. Pour lui, tout cela n’est que mirage et bourrage de crâne et, pour tout dire, liberticide. On croit rêver. Je pense que beaucoup de personnes pourront prendre pour argent comptant ses arguments mais, pour bien situer le personnage et sa crédibilité dans les affaires de l’environnement, il est indispensable de rappeler les plus beaux faits d’armes commis par cet expert autoproclamé.

                                                                            En effet, pour les personnes qui auraient raté les œuvres de Mr Galam, il est bon de rappeler qu’il est l’auteur de publications aussi ineptes que dangereuses que « The September 11 attack : A percolation of individual passive support » [1]. Voir aussi les articles [2-4] pour une franche rigolade sur l’utilisation de la physique statistique, forcément basique, pour résoudre les problèmes de terrorisme et de gouvernance « musclée ». Dans cet article mémorable [1], il recommande notamment l’utilisation de l’arme nucléaire afin de « casser » le soutien des populations civiles aux terroristes implantés dans les pays « à risque » et ainsi de diminuer la « percolation » (Ah...de la physique très sérieuse, celle-là) entre les groupes terroristes. Je vous laisse méditer sur la sagesse de ce conseil...

                                                                            Bon, OK, en fin de parcours Galam nous dit que ce serait moralement inacceptable. Dont acte.

                                                                            Rappelons que pour certains experts en physique statistique, qui se vautrent assez souvent dans le rémunérateur conseil - genre gourou - aux marchés financiers, la psychologie d’un humain est rudimentaire (e.g. je suis « content » ou « pas content »), faute de pouvoir faire mieux car leurs pauvres modèles s’appliquent bien aux électrons mais pas aux humains doués de raison, de désirs, de peurs, de liens sociaux complexes et de libido !

                                                                            Je ne suis donc pas étonné par les idées de Mr Galam sur le climat. Il s’agit, dans le domaine du climat comme dans celui des cellules terroristes, d’une très probable imposture.

                                                                            [1] EUROPEAN PHYSICAL JOURNAL B 26 : 269-272 (2002) [2] How to become a dictator : A simple model from physics FRACTALS-COMPLEX GEOMETRY PATTERNS AND SCALING IN NATURE AND SOCIETY 11 : 243-249 Suppl. S (2003) [3] On reducing terrorism power : a hint from physics PHYSICA A-STATISTICAL MECHANICS AND ITS APPLICATIONS 323 : 695-704 (2003) [4] Global physics : from percolation to terrorism, guerilla warfare and clandestine activities PHYSICA A-STATISTICAL MECHANICS AND ITS APPLICATIONS 330 (1-2) : 139-149 (2003)


                                                                            • nathalie21 (---.---.9.16) 17 février 2007 01:43

                                                                              Salut, ton article présente les mêmes erreurs que celui que tu critiques, puisque tu affirmes sans présenter aucun argument scientifique. Le fait de faire référence au GIEC qui n’a présenté qu’un résumé politique n’en est pas un. D’autre part, il me semble qu’il est unanimement reconnu que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre plus important que le CO2, hors, seulement un tiers de l’augmentation en vapeur d’eau dans la stratosphère peut être attribuée à l’augmentation anthropique du méthane dans l’atmosphère. Et s’il reste une inconnue pour la part complémentaire de l’augmentation (qui concerne les 2/3 excuses du peu), certains auteurs ont montré que les éruptions volcaniques importantes qui ont eu lieu pendant la période 1960 à 2000 pourraient expliquer en grande partie l’augmentation de la vapeur d’eau stratosphérique constatée. Donc, je suis d’accord que le réchauffement actuel est en partie dû aux activités humaines, mais faut-il pour autant nier la part naturelle ? Et si on ne peut pas modifier le côté naturel du réchauffement, comme d’ailleurs (et tu le signales) il semble impossible de modifier les politiques pour réduire le côté anthropique du réchauffement (vu que même de timides mesures sont rejetées par les grands pays pollueurs), pourquoi plutôt que de continuer le débat sur « qui est le coupable » ne pas chercher les moyens de résister à un profond changement climatique (et pas dans ton appartement avec ta clim et ton chauffage, mais dans l’agriculture, la faune, l’atmosphère, etc.) ? D’ailleurs, même si le résumé du GIEC semble rejeter toute la responsabilité sur l’homme, il signale aussi que même si on changeait notre façon d’agir, le mal est fait et le réchauffement se poursuivra. Donc le combat à mener MAINTENANT, c’est trouver le moyen de résister à ce changement. L’heure n’est plus à la querelle sur les responsabilités, mais à l’action ! Je pense que c’est ce que voulait dire Galam.


                                                                              • olivier (---.---.162.135) 19 février 2007 15:19

                                                                                Les discussions « scientifiques » nécessitent des connaissances de base. Dans ce cas on n’ignore pas que :

                                                                                1)La corrélation statistique n’est pas une preuve “ Ce n’est pas parce que le taux de natalité en Allemagne a diminué en même temps que le nombre des cigognes, que ce sont les cigognes qui apportent les bébés !”

                                                                                2)Il existe des preuves réelles de l’influence de l’activité solaire sur les cycles courts de variations climatiques. Voir les travaux danois du Pfr Svensmark.


                                                                                • Matthieu 19 février 2007 19:39

                                                                                  1) bien. Vous etes maintenant pare pour lire mon billet. Je ne veux pas trop parler ici des modèles toujours plus affinés, des simulations toujours plus poussées qui en sont tirées, et des données expérimentales toujours plus précises auxquelles elles sont mesurées. Je me contenterai seulement du premier d’entre eux, juste pour montrer qu’écrire aucune base scientifique est une malhonnêteté. Il a été proposé au 19ème siècle, je crois, et se base sur un simple bilan d’énergie. Un schéma est disponible ici. La Terre absorbe l’énergie des radiations du Soleil, se réchauffe, et émet en retour un rayonnement infrarouge. Les gaz de l’atmosphère, l’eau par exemple, absorbent une partie de ce rayonnement, se réchauffent, et piègent l’énergie sur Terre. Le CO2 fait partie de ces gaz qui absorbent dans l’infrarouge : tirer une relation de cause à effet est donc légitime, voire évident[3].

                                                                                  2) bien sur. est-il si difficile d’imaginer que cet effet a ete soustrait de la variation observee pour en deduire l’effet du a l’Homme ?


                                                                                • intertel (---.---.192.17) 19 février 2007 19:17

                                                                                  Cette idée de réchauffement planétaire peut aussi avoir pour cause un réchauffement de tout le système solaire. Que se passe-t-il sur les autres planètes actuellement ? Le soleil n’est-il pas lui même en phase de projeter plus de chaleur ?

                                                                                  Ces paramètres ont-ils été pris en compte ?


                                                                                  • Matthieu 19 février 2007 19:41

                                                                                    meme reponse qu’au-dessus : est-il impossible de soustraire cet effet pour en deduire la part due a l’Homme ?


                                                                                  • intertel (---.---.106.172) 20 février 2007 21:10

                                                                                    Si on faisait une soustraction, ce n’est pas la part due à l’homme que l’on obtiendrait, mais la part due au systéme planète-homme et à d’autres facteurs inconnus.

                                                                                    Je ne refuse pas d’admettre que l’homme ne soit pas responsable de « son » réchauffement climatique, mais cela ne se passe pas, tel que pensé dans une vision géocentrique.

                                                                                    La « conclusion » d’agir en ne comptant que sur les facteurs humains incidant sur l’effet de serre, me semble sous-dimensionnée par rapport au problème.

                                                                                    Mais aprés tout, pourquoi pas essayer ?


                                                                                    • Jean René (---.---.236.151) 22 février 2007 15:03

                                                                                      Comment peut-on être aussi intolérant, débattre ne veut pas dire insulter.

                                                                                      J’aimerai avoir une explication : le dernier réchauffement de la terre a commencé il y a environ 15000 ans. Je pense que vous serez d’accord pour convenir que l’homme n’y était pour rien. Qu’est-ce qui l’a provoqué ? Une théorie suggère que les réchauffements/glaciations périodiques de la terre (tous les 100000 ans) sont dus à l’évolution de la distance et de l’inclinaison de la terre par rapport au soleil.

                                                                                      N’oubliez pas que les mammifères, donc l’homme, ne seraient jamais apparus sur terre s’il n’y avaient pas eu des bouleversements climatiques. L’homme n’y est pour rien.

                                                                                      Savez vous que ’à l’époque de Jules Cesar la température moyenne de la terre était supérieur de 2° à sa température actuelle ? Pourquoi cette baisse et cette remontée ?

                                                                                      L’accélération du réchauffement est un fait intangible mais n’est-il pas naturel ? La fonte des glaces du au réchauffement diminue la réflexion de l’énergie et donc la terre se réchauffe plus vite. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau dont la teneur augmente avec la température. C’est donc aussi un effet cumulatif.

                                                                                      Supposons que vos hypothèses soient justes (réchauffement du au CO2 généré par l’homme, mais mefiez vous des simulations qui ne resortent que les résultats que l’on souhaitent obtenir)), dans ce cas les solutions préconisées par les écologistes sont aberrantes : supprimer le nucléaire alors qu’elle ne genere pas de CO2, supprimer les voitures alors que BMW a sorti 200 prototypes de voitures avec moteur à explosion fonctionnant à l’hydrogène et n’emettant aucune polution (H2 obtenu par électrolyse de l’eau à partir d’une centrale nucléaire ou si vous y tenez d’éoliennes). Organiser la pénurie ne peut mener qu’à une catastrophe.


                                                                                      • Briseur d’idoles (---.---.168.182) 22 février 2007 17:28

                                                                                        Une explication sur laquelle j’attire toute votre attention !


                                                                                        • rice7 (---.---.111.252) 25 février 2007 12:12

                                                                                          Pour contribution au débat sur le réchauffement climatique, notamment sur le problème du C02 émis par les bâtiments, je vous invite à découvrir la vidéo de Greenpeace à l’adresse ci-dessous : www.dailymotion.com/muchimuchi Une manière originale de traiter du sujet et de faire passer l’info.


                                                                                          • jacquot (---.---.130.14) 28 février 2007 20:46

                                                                                            C’est tout à fait scandaleux, que des apotres de G W Bush et des trusts pétroliers anglo-américains remettent en cause en permanence le rechauffement climatique, qui est une réalité, que tout le monde ressent, en particulier les Etats-Unis (mais Bush ne sera pas réélu de toute manière). L’air est devenu totalement irrespirable dans de nombreux endroits de la planète et si l’effet de serre est encore limité de nombreuses personnes agées meurent déjà d’asthme, en fait suffoquées. Il faudrait d’abord créer un grand impôt sur les trusts pétroliers pour payer toutes ces catastrophes et interdire les voitures et les camions. Il faut tout de suite arrêter la voiture et remplacer tout par des transports en commun électriques. le tramway pour les courtes distances urbaines, le métro et le train pour les agglomérations, le train et même le TGV pour les longues distances. Les camions devront être totalement remplacés par le ferroutage.

                                                                                            Il faut pour cela voter bayrou, car c’est le seul grand candidat sérieux qui proposes un début à ces mesures concrètes, et c’est pour tout de suite pas pour dans 10 ans. Si ça continue Bayrou aura les 50% dès le premier tour ! Si vous le soutenez c’est possible !


                                                                                            • decurion (---.---.240.52) 6 mars 2007 11:19

                                                                                              Je suis autodidacte, et je crois que la solution d’un problème, quel qu’il soit et en partie, contenue dans l’énoncée du problème. Comme il est impossible, de faire l’impasse sur le réchauffement climatique, j’ai donc, sans arrière pensée, essayé de comprendre « comment ça marche ?! ».En parcourant, les sites qui traitent du sujet, j’ai quelques éléments de réponses, mais globalement, celà soulève de nouvelles questions, et les FAQ proposées ne me sont d’aucunes utilisés.

                                                                                              Donc pour entrer dans le vif :

                                                                                              Ce qui est en cause, c’est rayon infra rouge + GES.

                                                                                              Première question :

                                                                                              Lors de l’entrée dans l’atmosphère, comment se comporte les infra rouge ? Sont ils rejetés dans l’espace, dans les mêmes proportions ( 30% environ) que le spectre solaire, sont ils totalement absorbéés par les GES, ou en partie seulement ?

                                                                                              seconde question :

                                                                                              Les infra rouge transmis dans le sens surface terrestre---> GES, sont ils égaux au nombre reçus, ou multipliés, et si c’est le cas, dans quelles proportions ?

                                                                                              troisième question :

                                                                                              Ces mêmes infra rouge, dans quelles proportions sont ils absorbés par les GES, subissent ils le même sort que lors de leur arrivée dans l’atmosphère ?

                                                                                              quatrième question :

                                                                                              Le rechauffement issu de la rencontre infra rouge + GES à t il été mesuré ? La hausse est elle égale ou multipliée selon que l’on augmente les volumes, et également si on change les proportions : Par exemple, plus de GES et moins d’infra rouge, ou vice versa.

                                                                                              dernière question :

                                                                                              Comment se comporte les GES sous l’effet de la chaleur ? Y a t il dilatation du volume ou volume constant par dislocation de certaines molécules ? Est ce que globalement, l’atmosphère terrestre est en expansion, en regression, ou constant.

                                                                                              D’autres questions me brulent les lèvres, mais si je pouvais déjà avoir quelques réponses sur celles là, ce serait déjà pas mal.


                                                                                              • Matthieu (---.---.4.155) 6 mars 2007 21:05

                                                                                                Je crains qu’il ne vous manque une etape dans votre raisonnement : les infrarouges sont emis par un corps chaud. ainsi, la surface terrestre est illuminee par l’essemble du spectre lumineux solaire (moins ce qui a ete reflete/absorbe par les nuages et par l’albedo de surface). la surface est donc plus chaude, emets des infrarouges, qui sont pieges (en partie) par la vapeur d’eau ou le CO2 dans l’atmospehere, les nuages, qui se rechauffent ainsi. la pluie ou les mouvements d’atmosphere redistribuent ensuite cette chaleur, qui reste donc piegee dans l’environnement terrestre.


                                                                                              • decurion (---.---.240.52) 6 mars 2007 21:40

                                                                                                C’est sympa, de répondre à mon commentaire, mais vous ne répondez pas vraiment à mon attente.Votre réponse, est le reflet , en moins complet, de ce que j’ai déjà lu, sur les divers sites de vulgarisation. Ce que je recherche, ce sont des renseignements, en termes simples, mais néammoins précis.

                                                                                                Il n’y a aucun raisonnement, et encore moins de conclusions dans mon commentaire, mais seulement une curiosité interesséee, car il me semble, que la solution, pourrait etre incluse dans le problème.


                                                                                              • jakinbooz (---.---.136.153) 15 mars 2007 17:37

                                                                                                Tout système qui se réchauffe tend vers plus de désordre. Par le passé, les famines, les disettes sont le résultat de périodes froides. Le réchauffement crée du désordre, c’est à dire un nouvel ordre plus complexe. L’actuelle période climatique suit le petit age glacière. Le rechauffement est donc relatif. Pourquoi ne pas regarder les effets positifs du réchauffement : ouverture de nouvelles routes maritimes, grandes plaines rendues fertiles - dans des pays peu habités et avancès au plan de la technologie et de l’agriculture ? A quand un refroidissement pour consommer plus d’énergie pour le chauffage, pour faire monter les prix des énergies ?


                                                                                                • Gonzague de Montmagner Gonzague de Montmagner 7 avril 2007 10:16

                                                                                                  Bien, à moi qui suis un martien qui débarque sur votre planète, et bien que la première pollution qui me frappe soit le bruit, je souhaiterais quand même participer à sauver « votre » planète de cette bien facheuse tendance qu’a le CO2 à vouloir persister dans votre atmosphére ! Malheureusement le temps me manque et je n’ai que deux options possibles :

                                                                                                  1) Rouler en vélo à Paris

                                                                                                  2) Planter un arbre au Niger

                                                                                                  Pouvez-vous me donner quelques éléments de sorte à éclairer mon choix ?


                                                                                                  • klinfran 20 août 2007 13:30

                                                                                                    hum ça date mais peut-être que vous repasserez par là. Vous êtes bien indulgent avec ce monsieur et je vois que vos centres d’intérêts sont proches des siens, mais franchement, « sociophysique », ça fait un peu penser à « psychohistoire », vous avez lu « Fondation »... ?


                                                                                                    • magneticpole magneticpole 31 mars 2013 15:40

                                                                                                      Quand on lit le nombres d’articles disant qu’un hiver chaud est la preuve du réchauffement climatique humain, que pensez en ces jours notre hiver froid ou on nous dit que c’est la preuve du réchauffement climatique humain ?


                                                                                                      La presse est coupable de mensonges, de manipulations et de cynismes quand on sait a qui appartiennent la majorité des médias, les mêmes qui ont sponsorisé le film d’Arthur Bertrand.

                                                                                                      Bref notre météo froide des années qui viennent vont calmer les ardeurs fiscales de nos politiques qui avaient aidé à cette propagande goebellienne. Un peu comme l’histoire du pot catalytique qui pollue avec ses particules de métaux toxiques nos poumons et qu’on retrouve jusque dans les glaces de l’Antartique. Trou d’ozone dont on entends plus parler puisqu’on l’a vaincu ! nous les occidentaux avec nos pots catalytiques, alors que les pays pauvres ou nombreuses motocyclettes n’en ont pas !

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