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Commentaire de Boulie

sur Le réchauffement climatique : l'article du Monde qui désinforme


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Boulie (---.---.102.172) 9 février 2007 15:17

@ Cassandre, à l’auteur (et peut-être aussi un peu aux autres).

Gros soupir de lassitude. Peut-être poussez-vous aussi le vôtre. La lecture de tous ces commentaires, même rapide, m’aura pris près d’un quart d’heure. Jusqu’à la fin, j’ai espéré y trouver un peu de pragmatisme, de positif, d’espoir que ce forum dépasserait la stérilité du débat chronique sur la responsabilité humaine du réchauffement global.

Pendant ce quart d’heure, les activités humaines à la surface de cette planète ont généré l’émission de centaines de tonnes de CO² et autres GES dans notre atmosphère.

Il me paraît logique de croire que les gens qui prennent le temps de lire ce site, voire d’y écrire un commentaire, le font parce qu’ils sont plus ou moins sensibilisés à cette problématique du réchauffement. Dès lors, pourquoi ne pas consacrer ce temps à réfléchir et/ou proposer des actions, des techniques , des politiques pour tenter de limiter ce global warming ?

Parce qu’au bout du compte, je crains que ce soit le temps qui nous manque le plus. « Encore un peu de patience... et tout finira mal. »

Quelle que soit la part de responsabilité humaine dans le phénomène, le phénomène existe et nous impactera peut-être au-delà de ce qu’annoncent les modèles prédictifs.

Alors, s’il vous plaît, cessons ces querelles d’arrière-garde et travaillons à tenter de sauver les meubles.

La transition énergétique constitue la feuille de route de cette sortie de crise espérée. Les politiques publiques commencent à prêcher la bonne parole, mais les lobbys de l’énergie doivent freiner des quatre fers.

Quel peut être le rôle de la société civile (et des lecteurs d’AgoraVox) dans cette dichotomie dramatique pour la planète puisqu’elle entrave la mise en oeuvre de cette « révolution » des consciences, des paramètres macroéconomiques et des comportements que suppose l’adaptation de notre civilisation au réchauffement climatique ?

Peut-être tout simplement en nous informant mutuellement de l’existence de technologies ou de programmes qui peuvent faire avancer le schmilblik.

Allez, je commence : à la Seyne-sur-Mer dans le Var, ville de 60 000 habitants au bord de la rade de Toulon (où le thermomètre est monté jusqu’à 22° ce midi), la commune met actuellement en oeuvre un dispositif de chauffage et climatisation de 60 000 m² de bâtiments publics et privés qui tire son énergie de l’inertie thermique de l’eau de mer. Les échangeurs alimentent en eau douce chauffée ou réfrigérée les pompes à chaleurs des bâtiments desservis, avec une puissance installée de 4,8 mégawatts.

L’économie d’énergie réalisée atteint 40% par an (par rapport à du chauffage gaz + climatiseurs individuels) et correspond à 1 300 tonnes de CO² en moins dans l’atmosphère chaque année. C’est une première en France et probablement en Europe. Si toutes les zones urbaines bordant les mers chaudes et tempérées de la planète s’y mettaient, les objectifs de Kyoto ne tarderaient pas à être atteints (dans le domaine des GES émis par l’habitat, au moins).

Si ce genre d’initiative vous intéresse, j’en ai d’autres dans ma besace. Pas des projets fumeux. Des opérations qui se réalisent mais qui ne demandent qu’à être connues du plus grand nombre pour faire des petits .


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