Vous me semblez sérieux, vraiment préoccupé.
Si vous observez ce qui s’est passé au XIXème siècle avec géo-recul, vous constaterez qu’en même temps qu’on enterrait les Alfas posés par le Livre on s’est fortement agité pour en refixer de nouveaux. Tout a été renommé, requalifié, retracé, recréé.
Cette Redéfinition du Monde, de la place de l’Homme sur Terre, (Où le Blanc se retrouvait soudain avec la charge de décider de tout pour tous les autres) a également redéfini ce que devait être l’enseignement.
Comme on vomissait les superstitieux, on a imposé aux élèves de n’être que scientifiques, pas intuitifs, surtout pas instinctifs.
Il n’était plus question de pêcher au pif, il fallait pêcher en sachant tout d’avance, météo comprise. Radars, sonars, satellites, GPS, radio, gonio, frigo, chalut de 40 km, le poisson peut être vendu avant d’être pêché.
Le résultat, sur la Terre et sur l’Humanité, 150 ans après, est consternant.
Nous nous grattons la tête en nous demandant pourquoi nous avons fait tant de dégâts en dépit de nos super calculateurs.
C’est que le biais réflexif enseigné depuis les XIXème siècle nous oblige à consacrer plus de temps de réflexion sur une pointe cognitive que sur l’ensemble cognitif à notre dispostion dans notre tête. Nous nous concentrons. Nous concentrons notre attention, nos efforts, notre pensée, notre regard. Cette focalisation nous fait oeillères.
Je passe sur les fusils de sniper
Nous pratiquons encore l’arc. Le très vieil arc. Mais alors qu’on l’avait toujours utilisé en tirant à l’instinct nous ne tirons plus qu’avec un bazar de viseurs, collimateurs et autres poulies.
Je vous soumets le problème suivant (vous pourrez appeler vos collègues en renfort)
Une roue de voiture comme vous en avez chez vous, comme nous en avons quasiment tous.
Elle est normalement gonflée.
On va considérer que sa bande roulante est cylindrique
Le rayon hors tout de cette roue, donc de la bande roulante, est R
On met la roue en charge sur son moyeu (On aurait donc pu considérer une des 4 roues très normalement en place sur une voiture, ça aurait été pareil)
Le pneu s’écrase sous l’effet de la charge M.
L’axe de la roue descend vers le sol plat et horizontal de 1 cm, sa distance au sol est r (J’aurais pu dire 2 cm)
On démarre le moteur et on roule droit devant.
De combien l’axe de la roue avance-t-il par tour ?
Sauf erreur de ma part, il n’y a pas de piège d’énoncé et je le prouve en posant la question autrement :
Est-ce que le gonflage, surgonflage, sous gonflage, qui fait donc monter ou descendre l’axe d’une roue de voiture (restons ici dans une fourchette de + ou - 2 cm par exemple) influe sur l’indication du compteur de vitesse si ce compteur se fie à la vitesse angulaire de cette roue ?
Ou, troisième manière de poser la question :
A nombre de tours de roues égaux (même affichage au compteur), vais-je plus vite avec des roues surgonflées qu’avec des roues dégonflées (On restera dans une fourchette de sur et de sous gonflage raisonnable, produisant des variations de r + - 2 cm)
On laisse tomber les glissements différentiels sur le sol. On considérera un contact pneu-route sans glissement. On laisse tomber la résistance à l’air et on pose vitesse V et g = 10
Vous pouvez ajouter des paramètres vous semblant utiles
Cette question est à se poser car un Oui ou un Non à cette question impacte nos problèmes de points de permis
Même si vous n’allez pas jusqu’au bout de votre démontration veuillez indiquer au moins les grandes lignes réflexives que vous proposer d’emprunter pour résoudre ce problème