Que dire d’un ouvrage qu’on a pas lu. D’un ouvrage, que dis-je, d’une œuvre ! La même chose qu« Onfray mais en beaucoup plus de volumes si je comprends bien. Bon, a en croire l’interview, on peut sans doute partir de la compréhension qu’aurait l’auteur de René Girard. Elle semble assez similaire a celle d’Onfray effectivement. Et Girard, en parle par avance. Des pensées régressives, paganisantes et sacrificielles ou le texte biblique lui même devient bouc émissaire.
Rien de bien nouveau donc. On lira avec plus de profit »La liberté des hommes« lecture politique de la Bible d’Armand Laferrere chez Odile Jacob.
Deux éléments surprenants : le retour a la théorie des climats. La Palestine aurait une influence sur les tendances théologiques dominantes chez ceux qui l’habitent.... ! En tous cas si ils sont juifs...
Le début d’une intuition rare dans ces milieux, la communauté de nature entre le marxisme et le nazisme.
Il ne leur resterait plus qu’a comprendre la filiation de leur pensee avec les deux precedentes pour qu’ils se rapprochent de la »révélation« . C’est par le »mystere de l’incarnation« que le chritianisme est ce scandale qu’il ne parviennent pas a faire entrer dans leurs petites cases. C’est bien pour cela qu’il ne peut être une vérité unique et qu’aucune ONU, meme armee ne pourra remplacer la rencontre personnelle avec son Dieu. Ce mécanisme conceptuel est trop complexe pour ces gens. Il place un non sens au cœur et a l’origine du sens. Des intelligences scolaires formée aux problèmes de robinets, ou a chaque question existe UNE réponse, qui est la bonne et que le »maitre« connait, sont mal préparées a admettre ce genre de paradoxe.
Du reste, des le départ, ils choisissent » la route antique des hommes pervers« . Jésus Marie Joseph ! Ces gens n’ont donc pas lu Ellul ?
Il suffirait pourtant de savoir que le Christianisme n’est pas un monothéisme pour s’éviter une telle perte de temps.
Bon, sinon, il s’agit d’exposer en creux ses petits bobo de l’âme. Mais a aprt les auteurs, qui cela peut il tromper ?
Comme chez Onfray, on devine le rapport difficile avec »la femme« , tellement typique de ces milieux (éducation nationale recherche) qui constitue un ilot de résistance a l’heureuse émancipation féminine amorcée et développée par le christianisme. Comme chez Onfray, on va chercher ailleurs les causes du machisme qui fait que ce milieu, particulièrement féminisé, est aussi celui qui laisse au femme le moins de postes de responsabilité a qualification et grades égaux. Comme chez Onfray, l’inconscient trahit ! La fascination pour le »modele grec" ! Car il est quand meme enorme de passer sous silence que c’est une société ou le métèque et l’esclave peuvent devenir citoyen. La femme jamais.
On frémit quand on pense aux bilans carbone et fiscaux de ce genre d’ouvrage. Que d’arbres sacrifies pour des répétitions. Que d’achat d’office par les bibliothèques publiques et scolaires qui viendront alimenter notre déficit budgétaire en un temps ou le pays connait entre 8 et 11 millions de pauvres suivant les sources.