Entretien exclusif avec Jean Soler : De quoi Dieu est-il le nom ?
« Qui est Dieu ? »*, le dernier essai de Jean Soler, historien des religions à qui l’on doit une importante critique du monothéisme, a provoqué une vive polémique. D’autant que Michel Onfray lui a consacré un très positif commentaire. D’où, pour approfondir le débat, ce dialogue avec Jean Soler.
Daniel Salvatore Schiffer : Votre dernier essai, « Qui est Dieu ? », se présente comme une sorte de condensé pédagogique, bien qu’enrichi d’apports significatifs, de votre œuvre principale : la critique du monothéisme. Pouvez-vous expliquer le sens de cette démarche intellectuelle ?
Jean Soler : C’est parce que la grande presse persistait à garder le silence sur mes livres que j’ai cru bon d’en donner un récapitulatif, en adoptant une manière plus elliptique et plus incisive, au risque de paraître sommaire, quoique je renvoie toujours dans des notes aux essais précédents. Mon but était de gagner de nouveaux lecteurs. Je n’avais pas prévu que Michel Onfray allait m’y aider énergiquement, en montant au créneau avec tout le poids de sa notoriété et toute sa force de conviction, pour engager à me lire. Hélas ! mal lui en a pris. Ses détracteurs coutumiers se sont rués sur lui pour cracher leur venin, sans se préoccuper de ce que disent au juste mes livres. Les attaques contre nous ont été d’un niveau misérable : la hargne y tenait lieu d’arguments !
D.S.S. : Votre précédente critique du monothéisme avait pour titre général « Aux origines du Dieu unique » : une recherche historique que vous avez subdivisée en trois volumes : « L’Invention du monothéisme » (2002), « La Loi de Moïse » (2003), « Vie et mort dans la Bible » (2004). Pourquoi ce triptyque ?
J.S. : Le premier volume est relatif à la théologie des Hébreux, à leur métaphysique. J’explique comment ils sont passés du polythéisme au monothéisme, et pourquoi. Le seul fait d’intituler ce livre « L’invention du monothéisme » laisse entendre que c’est un incroyant qui s’exprime. Je relève aussi les difficultés de la croyance en un seul Dieu, une divinité manifestement masculine, décrite comme un Père Tout-Puissant, quand il s’agit de donner un statut à la Femme ou pour rendre compte du Mal. Le deuxième tome analyse la morale des Juifs de l’Antiquité. Leur éthique ne vise pas à l’universel, elle ne se soucie pas du destin de l’humanité. Elle constitue un remarquable dispositif destiné à assurer l’unité du peuple en vue de sa survie. J’examine ensuite l’articulation problématique entre la Loi biblique et la Loi talmudique, celle du judaïsme de notre ère. Je mets enfin en lumière la présence dans la Bible de deux livres hors-la-Loi, deux chefs d’œuvre subversifs par rapport à l’idéologie officielle, « L’Ecclésiaste » et le « Cantique des Cantiques ». Quant au troisième volume, il analyse les comportements rituels des Hébreux, en ciblant mon étude sur l’usage symbolique de la nourriture dans les interdits alimentaires - mon premier travail, considéré aujourd’hui comme classique -, dans les jeûnes, domaine inexploré, et dans les sacrifices animaux offerts au dieu : ce sont, dit la Bible, son « aliment ». J'explique en quel sens il faut interpréter ce terme.
D.S.S. : Vous parlez aussi, je crois, des sacrifices humains ?
J.S. : Je n'écarte pas cette question délicate. Il est nécessaire de l'élucider si l'on veut comprendre le dogme chrétien du « sacrifice du Christ » et le rite du « sacrifice de la messe ». J’aurais pu intituler ma trilogie « Essais d’anthropologie biblique ». J’ai préféré « Aux origines du Dieu unique » parce que mon apport principal, à mes yeux, est d’avancer une hypothèse non confessionnelle et sans complaisance sur les raisons d’être de cette révolution culturelle qui devait connaître, par les hasards de l’histoire - la naissance du christianisme et plus tard de l’islam -, un avenir aussi extraordinaire qu’imprévisible.
ATHENES ET JERUSALEM
D.S.S. : A ce triptyque s’ajoute un livre important, paru en 2009, portant l’explicite tire de « La Violence monothéiste » ». Est-ce à dire que le monothéisme déboucherait fatalement sur l’extrémisme religieux, le fondamentalisme idéologique et l’intolérance philosophique ?
J.S. : Je ne pense pas que le monothéisme doive déboucher « fatalement » sur l’extrémisme et sur des actes de violence, mais qu’il a une pente qui y prédispose. Quand on est convaincu que la Vérité est une et le Bien un, comme le Dieu unique qui se trouve à leur source, on est enclin à considérer que ceux qui professent d’autres croyances sont dans l’erreur ou qu’ils ne veulent pas reconnaître où est la Vérité véritable et le vrai Bien. Et par suite on peut estimer qu’on a le droit, pour certains c’est même un devoir, de les contraindre par divers moyens, dans leur propre intérêt, à abandonner leur voie mauvaise. Mais pour que cette pensée intolérante se traduise par des actes de violence, il faut que le religieux fasse alliance avec le politique. C’est ce qui s’est passé quand le christianisme est devenu, après la conversion de l’empereur Constantin, au début du IVe siècle, la religion officielle de l’Empire romain. Il en est ainsi, depuis Mahomet, chez les musulmans, comme chez les Juifs d’Israël, aujourd’hui, ou chez les protestants fondamentalistes des Etats-Unis qui ont poussé Bush II, l’un des leurs, à déclencher une guerre contre l’Irak, pour répliquer à des attentats islamistes qui visaient les « Croisés » américains, complices des « Sionistes ». Tous ces événements se situent dans l’horizon du monothéisme. Rien d’équivalent ne se rencontre dans une civilisation polythéiste comme celle des Grecs. Il n’est pas question d’oublier les guerres entre cités grecques mais aucune de ces guerres n’a été entreprise au nom d’un dieu et aucune n’a revêtu le caractère totalitaire de la conquête de Canaan telle qu'elle est racontée sans le moindre remords par les rédacteurs de la Bible : comme un fait historique accompli pour obéir à l'ordre du dieu de massacrer tous les habitants des trente cités conquises, sans épargner les vieillards, les femmes, les enfants ni même les animaux qui vivaient avec eux. Dans « La violence monothéiste », j’ai comparé l’univers mental des deux peuples et j’ai brossé un « Parallèle entre Athènes et Jérusalem » que je crois éclairant pour l’une et l’autre culture.
D.S.S. : Le penseur laïc que vous êtes se dit par ailleurs favorable à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, de la sphère temporelle et du domaine spirituel !
J.S. : Oui. Dans les conclusions de ce livre, je me dis effectivement en accord avec les principes de la laïcité à la française, qui sépare radicalement le religieux et le politique, de manière qu’aucune religion ne puisse orienter les décisions que les élus ont à prendre dans l’intérêt général du pays. La laïcité ne proscrit pas pour autant les religions ; elle autorise, conjointement, la croyance et l’incroyance, la pratique de toutes les religions et la critique de toutes les religions, en application de la liberté de pensée. Et je ne saurais accepter l’interprétation dévoyée de la laïcité qui voudrait empêcher, au nom de la liberté des cultes, la critique de telle ou telle religion.
COMMUNISME ET NAZISME
D.S.S. : Vous soutenez, dans « Qui est Dieu ? », que le monothéisme aurait directement influencé, dans ses dérives les plus extrêmes, ce que vous considérez être à juste titre comme « les deux grands fléaux du siècle passé » : le nazisme et le communisme. Qu’est-ce à dire ?
J.S. : Le communisme et le nazisme, si l’on étudie leurs assises conceptuelles dans le « Manifeste du parti communiste » de Marx et « Mein Kampf » d’Hitler - ce que j’ai fait dans « La violence monothéiste » et résumé dans « Qui est Dieu ? » -, se révèlent tributaires de la vision du monde issue de la Bible hébraïque par le relais du christianisme. Sans pouvoir entrer dans trop de détails, je me contenterai de vous répondre que pour les fondateurs des deux idéologies, il existe une vérité unique qui rend compte, elle seule, du sens de l’Histoire, et que ses tenants ont le devoir de la faire triompher en s’appuyant sur un parti, unique également, qui n’hésitera pas à recourir à la violence pour que l’humanité puisse accoucher d’une ère où tous les conflits seront abolis. Cette vision moniste et messianique est tout à fait étrangère aux Grecs, pour qui la vérité est plurielle à l’égal du monde divin, pour qui l’Histoire n’a pas de sens déterminé, pour qui les libres débats démocratiques et la persuasion sont préférables à la contrainte, quand il s’agit de prendre des décisions dans l’intérêt d’une cité et non pas de l’humanité. Dans cette optique, le recours à la violence peut être un mal nécessaire, comme dans les guerres défensives face à l’invasion des Perses, ou une erreur tragique, comme dans la guerre d’Athènes contre Sparte, selon l’analyse qu’en fait Thucydide, son historien. La violence n’est un bien pour aucun penseur grec.
D.S.S. : Il y a, dans « Qui est Dieu ? », une phrase qui a fait réagir très négativement, à votre propos, bon nombre de commentateurs, dont certains n’ont pas hésité à vous taxer d’ « antisémitisme ». Cette polémique assertion est la suivante : « Si le communisme selon le ‘Manifeste’ est le modèle hébraïque auquel il ne manque que Dieu, j’ajouterai, au risque de passer pour un ‘antisémite notoire’, que le nazisme selon ‘Mein Kampf (1924) est le modèle hébraïque auquel il ne manque même pas Dieu. ». Pourriez-vous vous expliquer sur cette problématique, voire provocatrice, sentence à partir du moment où Hitler même semblerait ainsi issu, à vous suivre, de Moïse ? Moïse-Hitler : même combat, donc ?
J.S. : « Moïse-Hitler : même combat », je récuse ce raccourci. Ce qui m’a frappé, quand j’ai découvert « Mein Kampf », un livre dont tout le monde connaît le titre mais que personne ne lit, c’est qu’Hitler s’y présente en croyant, certes détaché du catholicisme dans lequel il a été élevé, mais persuadé que Dieu existe et qu’il a choisi autrefois les Juifs pour être son « peuple élu ». La conviction qu’il exprime dans ce livre, qui sera appelé « la Bible du peuple allemand », c’est que les Juifs ont failli à leur mission depuis qu’ils ont condamné à mort Jésus et qu’ils sont devenus un peuple apatride, matérialiste, complotant pour dominer le monde grâce à la finance internationale et à la doctrine du « juif Marx ». Pour Hitler, Dieu a désormais fait choix d’un autre « peuple élu », celui des Allemands, et il est clair qu’il ambitionne d’être son « guide », comme Moïse a été celui des Juifs. Pour le nouveau « peuple élu », c’est une obligation impérative d’éliminer l’ancien, « car il ne peut y avoir, dit Hitler, deux peuples élus ». Voilà ce qu’il faut lire derrière la citation de « Mein Kampf » qui m’a été beaucoup reprochée, comme si j’en étais l’auteur : « C’est pourquoi je crois agir selon l’esprit du Tout-Puissant, notre Créateur, car : En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur ».
MOÏSE, ANCÊTRE D’HITLER ?
D.S.S. : Ne voyez-vous pas là une paradoxale et dangereuse dérive idéologique à faire ainsi du judaïsme la préfiguration du nazisme, et de Moïse l’ancêtre d’Hitler, comme si le Dieu des Juifs était l’inventeur du premier génocide de l’Histoire ?
J.S. : Pour connaître mon point de vue, il suffit de lire le commentaire que je fais de la phrase d'Hitler : « Ainsi, c’est au nom du Dieu des Juifs qu’Hitler a voulu écarter les Juifs de la route du peuple allemand ! ». Que ce soit délirant, vertigineux, sans aucun doute, mais refuser de voir jusqu’où a pu aller ce que j’appelle « la violence monothéiste » relève d’un aveuglement volontaire.
D.S.S. : Est-il légitime de réduire ainsi le judaïsme contemporain, largement inspiré des lectures consenties par la libre interprétation du Talmud, au judaïsme antique, exclusivement basé, quant à lui, sur une lecture littérale, et donc forcément archaïque, de la Torah ?
J.S. : Le Talmud est en effet le livre de référence, plutôt que la Bible, pour le judaïsme de notre ère, celui de la Diaspora. Son principe, qui est de juxtaposer sans hiérarchie entre elles des opinions différentes et parfois divergentes de rabbins de diverses époques sur le même fragment de la Torah, a donné au peuple en exil une meilleure adaptabilité à des environnements nouveaux et difficiles. Ce judaïsme talmudique, que l’on dit aussi rabbinique, je l’ai qualifié de « pacifique » dans « Qui est Dieu ? » (page 101). Mais si l’on observe l’évolution de l’Etat juif après la divine surprise qu’a été sa victoire éclair dans la guerre des Six Jours, et plus encore, après l’arrivée au pouvoir, en 1977, de la droite alliée aux religieux nationalistes, on constate - je sais de quoi je parle pour avoir vécu huit ans en Israël, deux fois quatre ans, avec un intervalle de vingt ans entre mes deux séjours - le retour en force de l’idéologie biblique, sur les lieux où le Livre a été écrit, et la réactivation de la mythologie du « peuple élu » et de la « Terre promise », qui légitime le recours à la violence sous diverses formes à l’encontre des Palestiniens, assimilés sans toujours le dire aux Cananéens de jadis.
CONTRESENS
D.S.S. : Vous relevez, dans « Qui est Dieu ? », sept importants contresens, ou idées reçues, quant au Dieu de la Bible. Quels sont-ils, en résumé ?
J.S. : Dans le premier chapitre de « Qui est Dieu ? », j’ai voulu porter à la connaissance du grand public des acquis de la recherche contemporaine qui remettent en question ce qui est enseigné en milieu juif, chrétien ou musulman et qui s’écrit encore dans des livres d’histoire ou des manuels scolaires. En bref, le monothéisme ne remonte pas à Abraham ni même à Moïse, qui aurait vécu au XIIIe siècle avant notre ère, mais au IVe siècle. Le dieu de la Bible n’est pas le Dieu unique mais un dieu parmi d’autres nommé Iahvé. Moïse n’a pu écrire les cinq premiers livres de la Bible, comme la Bible elle-même l’affirme, parce que les Hébreux n’ont pas écrit leur langue avant le IXe ou le VIIIe siècle. Si Moïse a existé, il n’a pas conduit tout un peuple dans un désert pendant quarante ans, sinon les archéologues en auraient retrouvé des traces. Pas de traces certaines non plus du glorieux royaume de David et de Salomon. L’idée que les Juifs de l’Antiquité avaient une vocation à l’universel ne repose que sur des versets sortis de leur contexte ou traduits de façon erronée. Ils avaient le souci au contraire de se tenir à l’écart des autres peuples, considérés comme « impurs ». Même quand ils ont adopté le dogme qu’il n’y a qu’un Dieu, ils n’ont pas cherché à diffuser cette croyance auprès des autres nations. Du temps de Jésus encore, le Temple de Jérusalem était interdit aux non-Juifs sous peine de mort, comme l’atteste une inscription en deux exemplaires découverte par des archéologues.
D.S.S. : Celui que les trois grandes religions monothéistes appellent « Dieu » ne serait, au départ, qu’une divinité parmi d’autres, au sein du monde antique juif, portant le nom de « Iahvé ». Il s’agirait donc là du dieu national du seul peuple juif. Comment est-on passé alors, sur le plan généalogique, de ce dieu exclusiviste des juifs au dieu universel des chrétiens ?
J.S. : Ce sont les premiers chrétiens qui ont voulu ouvrir la religion des Juifs aux autres peuples. Saül de Tarse, que nous appelons Paul ou saint Paul, Juif converti au christianisme, a dit et redit dans ses lettres pastorales que, s’il n’y a qu’un Dieu, il est nécessairement le Dieu de tous les hommes et non pas des seuls Juifs. Mais à partir du moment où le trône et l’autel ont fait alliance dans l’Empire romain, des préoccupations nationalistes ont pris le dessus. De même pour l’islam : les musulmans ont diffusé le monothéisme dans une vaste partie du monde mais leur religion reste marquée par le peuple arabe qui l’a conçue. A vrai dire, je pense que l’idée de religion universelle est un leurre. Est un leurre aussi l’idée d’une morale universelle. Il ne peut y avoir dans ce sens que des lois adoptées par une instance internationale, au nom des « droits de l’homme », eux-mêmes en cours d’élaboration. Encore faudra-t-il trouver le moyen de faire appliquer ces lois par toutes les nations, ce qui suppose de restructurer complètement l’ONU, d’abroger le veto dont disposent certains pays, et de doter l’Organisation d’une force propre. Pour plus tard, beaucoup plus tard, rêvons d’une laïcité au niveau mondial !
*Publié aux Editions de Fallois (Paris). A noter que tous les ouvrages de Jean Soler consacrés à la critique du monothéisme sont publiés chez ce même éditeur.
DANIEL SALVATORE SCHIFFER
150 réactions à cet article
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@ l’auteur
Article très intéressant.Vous dites : C’est parce que la grande presse persistait à garder le silence sur mes livres...Pas seulement sur vos livres. Le niveau de culture a tellement baissé dans les médias qu’ils n’osent pas se lancer dans des jugements ou dans des débats où leur inculture apparaîtra au grand jour.-
Que de propos intéressants en soi, mais affligeants sous le clavier d’intellectuels qui refusent de voir, mais dont la « complexité » physique et psychique personnelle est déjà en elle-même la preuve de l’existence aspatiale et a temporelle d’une Source et d’une Finalité qui les a conçus, eux et leurs ascendants issus eux-même d’une évolution lente programmée.
Lamentable pour des intellectuels supposés cultivés de confondre religion et spiritualité. Anthropomorphisation de l’Ineffable et Réalité supra-naturelle.
Monothéisme ou polythéisme peu importe, c’est le théisme réfléchi est humble qui est vital et vitalisant.
Les religions portent parfois de beaux fruits, mais généralement asservissent ; seule la spiritualité théiste intuitive indépendante libère, y compris les plus virulents des croyants que sont souvent les athées.
« Tu crois ou t’en es sûr ? ». Je ne crois pas, je suis intuitivement certain de l’existence de l’Ineffable, sans plus passer par les élucubrations humaines religieuses faisant souvent la fortune ou au minimum la notoriété de leurs auteurs qui, effectivement, ne résistent pas à une analyse exégético-archéo-historique.
Si, déjà, vous ne croyez pas à la réalité de votre être immortel, si vous croyez qu’après la mort, c’est le néant, lisez donc, modestement, sans trop de préjugés scientistes, si seulement ça vous est possible, les nombreux témoignage des malheureusement mal nommées NDE ou EMI qui sont de fait des VHC (Voyages hors du corps ou Out of Body Travels) effectués par des êtres relativement privilégiés bien longtemps avant leur mort dont ils n’étaient pas « proche » au moment du voyage rarement doublé. Il est impossible que tous ces témoins de niveaux intellectuels et de cultures divers affabulent ou mentent. Quittant l’outil corporel du moment de leur évolution spirituelle, leur être « se rend » bien « outre-Terre » pour y vivre un « moment » exceptionnel qui transforme totalement leur regard sur le sens de la vie et justement sur leurs religions quand ils en avaient une.
L’étape suivante, après la prise de conscience , grâce aux témoins de VHC, de l’existence devenue incontestable et ne relevant plus du tout de la croyance d’une poursuite de la vie après la mort, c’est l’adhésion à la certitude de la réincarnation. Et là encore il y a des preuves étudiées par des gens totalement honnêtes et circonspects.
Réincarnations débarrassées de toutes les polluantes croyances populaires, sur cette planète ou une autre, qui ne cessent que lorsqu’on est devenu aimant, presque comme Sa Source et Finalité, seconde éveillée après seconde éveillée pouvant entrer dans la Félicité.
J’ai cru lire un non écrit et donc je pré-répond : apprécierez-vous l’amour de l’enfant auquel vous avez voulu donner la chance d’exister que vous appréciez peut-être comme tell, s’il était programmé pour vous aimer, sans pouvoir faire autrement ? L’Ineffable ne pouvait que concevoir libre de faire ce que nous dysnommons le mal pour que ce que nous percevons comme le bien, le bon , l’agréable ait de la valeur à Ses Yeux et soit une réponse aimante à Son Amour. C’est en ce sens que le trop célèbre « Si Dieu existait il ne permettrait pas çà » relève de l’enfantillage et de l’irréflexion primaires . Nous sommes non pas des pécheurs offensant Dieu, mais des pierres précieuses volontairement conçues brutes et imparfaites en taillante marche libre et souvent lente vers leur statut de joyau parfait rayonnant d’Amour.
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Je m’attendais à pire. Globalement, ce qui est exprimé dans cet article me semble honnête et assez acceptable.
Il aurait fallu préciser ce qu’un théologien musulman a le courage de dire dans le dernier n° de l’Obs : seuls les Evangiles s’abstiennent de prôner la violence et la coercition (je dirais même : tout le NT).J’ai été très intéressé par le passage sur Mein Kampf. Quant à ce qui est dit de Marx, de nombreux penseurs ont bien dit que c’était une version du judéo-christianisme sans Dieu.Sur l’historicité d’Abraham, de Moïse, de David, de Salomon : faut-il rappeler qu’il y a moins de cent ans, de grands érudits doutaient que le Christ ait existé ? Aujourd’hui, cette thèse n’est soutenue par personne. Je ne vois pas pourquoi les personnages vétérotestamentaires cités seraient purement légendaires. L’archéologie a, ces dernières décennies, nettement apporté de l’eau au moulin de la fiabilité des textes bibliques, en particulier les manuscrits de Qumran dont la découverte a permis, par un bond spectaculaire de plus de 1000 ans en arrière, d’établir que les copies du Moyen-Age, jusqu’ici les plus anciennes à notre disposition, étaient d’une fiabilité hors-normes. Cela a prouvé que les prophéties très précises d’Esaïe 53 sur le Christ avaient bien été écrites avant et non après sa venue.Sur l’ONU : placer cette organisation au-dessus des textes saints en matière d’universalité, c’est un peu osé. Je signale que René Cassin, qui en est le principal rédacteur, était juif et que, selon sa femme qui me l’a rapporté personnellement dans une interview, il se serait converti au christianisme. En tous cas, c’est un fait que c’est la Bible qui a largement inspiré les Droits Humains. Ce qui embête bien les Chinois et les pays musulmans, pour des raisons opposées.En tous cas, cette interview permet d’engager un dialogue avec les croyants (dont je suis). J’espère que Onfray s’est un peu calmé et davantage documenté depuis son Traité d’athéologie qui n’est pas un chef d’oeuvre.-
MdeP @ pale rider
Traité d’athéologie de Michel Onfray est, bien au contraire, un excellent ouvrage.Et si vous voulez croire en quelque chose de vrai, partez sur une base solide : l’Homme est la plus belle invention de l’homme ! N’oubliez surtout pas que vous faites partie du règne animal et qu’il a fallu moultes lignées d’hominidés pour arriver à la nôtre. Ce que vous ne pouvez pas ignorer.En résumé : abandonnez vos prétentions stupides qui font que « croyant » suggère « crétin ». -
Voilà qui complète ou double le livre de Régis Debray « Dieu, un itinéraire. »
Mais ce qui ressort de tous ces livres fort passionnants, c’est que Dieu est une invention humaine. Il n’y a pas de Livres sacrés. Il n’y a que des textes écrits à plusieurs mains et sur plusieurs siècles.
Tout cela relève de la littérature.
Que certains croient que c’est Dieu qui aurait tout créé, cela les regarde. Question de foi. Discussion sans intérêt.
Que d’autres aient le culot de nous parler de « révélation », et là, on est bien obligé de réagir et de dénoncer l’imposture.Hergé invente Tintin, ce n’est pas Tintin qui a inventé Hergé. Mme Bovary est une invention de Flaubert qui déclare d’ailleurs que « Mme Bovary, c’est moi ! » comme le sont tous les personnages de la littérature. Donc, Dieu c’est moi si je le veux. Point.
A preuve : il n’existe pas un seul verset, un seul hadith, une ligne qui a fait avancer la connaissance scientifique de l’humanité dans tous les Livres dits sacrés et prétendument révélés.
Prétendre avoir Dieu ou un de ses représentants en direct et ne pas lui soutirer une seule recette d’hygiène élémentaire ou une remise en question de la croyance en une Terre centre de l’univers, il faut quand même le faire !Enfin, une lecture attentive de la Bible nécessite bien de la prudence. Ouvrage à ne pas mettre entre toutes les mains : apologie de l’inceste, de la vengeance, de la mort, rectification de la Création, mépris pour la connaissance et apologie de l’ignorance, soumission aux prêtres, soumission de la femme à l’homme, culpabilisation de tous les humains, mépris général pour la vie et croyance en une vie au-delà de la vie qui ouvre les portes de la guerre, de la peine de mort en se débarrassant des méchants et des gentils, Dieu faisant le tri.
D’ailleurs, depuis la nuit des temps, les religions et leurs fonctionnaires, les prêtres, sont là pour mettre en place des tabous et les lever quand cela est nécessaire. D’où les aumôniers militaires des différentes religions pour bénir les armes, inciter à la tuerie et au martyre.
Heureusement, il y a les psaumes de David...
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@MaxAngel : Libre à vous d’énoncer votre lecture de la Bible. Mais où y avez-vous vu l’apologie de l’inceste ? L’histoire des filles de Lot ? ça n’a pas donné de bons résultats par la suite. La difficulté quand on lit la Bible, c’est que beaucoup d’épisodes sont énoncés sans commentaire, par exemple lorsqu’Abraham fait passer sa femme pour sa soeur par peur du pharaon. Absence de commentaire ne vaut pas approbation.
Sur la vengeance, ce n’est évidemment pas faux. Mais je vous renvoie à Lévitique 19.18 : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Eternel. » Phrase que Jésus reprendra en en faisant le coeur de son enseignement.Je ne dis pas que la Bible est facile à interpréter mais, contrairement au Coran, elle ne fut pas dictée en une seule fois, mais inspirée à des auteurs nombreux sur plus de 1000 ans. ça laisse de la marge pour évoluer. J’ai même publié tout un livre là-dessus si ça vous intéresse.Quant aux Psaumes, il y en a 150, et je me demande si vous les avez tous lus : ça ne fait pas toujours dans la dentelle. Ainsi, pour prendre un exemple entre mille, vous verrez, au Ps 139, le violent contraste que font les v.19-22. On voit que David essaye de se reprendre ensuite aux v.22-24.Quant au mépris de la vie, je regrette de dire que c’est un poncif. Si c’est la possibilité de tout faire, ben oui, ça pose problème. Si c’est s’interdire de jouir de la création bonne que Dieu nous a donnée, ce serait même infidèle de ne pas en profiter. Savez-vous que Calvin, qu’on présente comme sinistre, a beaucoup insisté là-dessus ? -
Il y a les Psaumes de David certes, mais il y a surtout les 12 preuves de l’ Inexistence de dieu
On attend encore le théologien qui va les infirmer une à une. Bon courage !!!Sur le site de la Libre Pensée, vous trouverez comment devenir Apostat. pour les ceusses qui ont reçu un « sacrement » malgré eux car trop jeunes pour y entraver l’ alpha et l’ oméga et qui désirent se séparer de l ’« égrégore archétypal » des religions.Merci à l’ auteur et à Jean Soler pour leurs lumières, qui confirment également le point de vue de Max Stirner exclu des cercles marxistes aprés la publication de son livre l’ Unique et sa PropriétéVG -
@Pale Rider
L’ Inceste est sous nos yeux mais voilà, y’ a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.Démo : Adam et Eve ont eu deux fils......et nous sommes leurs descendants (selon la Bible), il faut donc que l’ un des deux fils, ou les deux aient couché avec sa (leur) mère.CQFDVG -
comme quoi u
avec un bidule qui n’existe pas tu peux faire un bouquin
faudrait en faire sur marie mère célibataire ,qui n’a jamais existé non plus d’ailleurs
les anges ,qui devraient faire gaffe c’est la période de chassefin tout l’baltringue quoi
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Romain Desbois 26 décembre 2012 20:02le problème avec la mythologie c’est qu’il y a toujours des trous.
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le débat est lancé depuis un bon bout de temps, mais c ’est un exercice plus qu’ initiatique :
Infirmer les 12 preuves de l’ Inexistence de dieu ; ça commence ici :http://www.fnlp.fr/spip.php?article122
Démontrer que le « christ » n’ a pas eu de descendance est un autre exercice de haute volée.
Enfin comme le fait remarquer Michel Serre dans un article récent,la famille de Jesus est une famille plus que recomposée, avec Ange Gabriel, de la mafia essenienne, bien connu des services de police pour intimidation, racket et abus de crédulité, associé aux deux Jo :
-Jo le charpentier, bien connu pour ses doigts de fée à tutoyer les coffiots des pharisiens et autres bourges du Moyen Orient. Cocu consentant, adepte du partage en triolisme, farouchement opposé à la consanguinité qui engendre les trisomiques
-Pour le Grand Orient, c ’est l’ autre Jo qui s’ y colle : Jo de Arimathio, la tete pensante, l’ inventeur du Graal et autre facéties à rendre fous les chercheurs les plus opiniatres. Doué d’ un pouvoir de persuasion hotrs du commun et d’ une fortune personnelle qui ne le celle en rien aux plus importants des philistins, il est influent au point de convoquer les lointains cousins Mages qui ont pignons sur rue qu’ ils écument de Bombay à Lutetia. Extorsion de fonds, captations d’ héritages, trafic de denrées stupéfiantes, tout leur est bon pour régner sur les malandrins, les gagne-petits de la Palestine d’ alors....
Marie Madeleine et Marie la Vierge sont les patronnes du clandé où les petites mains mafieuses viennent se refaire une santé. Marie la vierge, surnommée langue de velours a réussi à le rester grâce à ses talents oraux qui dissuadent les mâles qui ne pensent qu’ avec leurs bijoux de famille d’ esquisser le moindre coït. Ce qui, chacun le reconnaitra ; est la meilleure façon, mais pas la seule, d’ éviter toute progéniture qui nuirait au commerce.
D’ ailleurs c ’est pour cette raison que Marie la vierge ne dit jamais rien, impossible de parler quand on a la bouche pleine
Avec une telle FAMILLE, le destin du nouveau-né de Béthléem est tout tracé : Il va créer une Eglise car dans un rêve prémonitoire, Ron Hubbard, mauvais romancier de SF, mais vrai escroc en dianétique lui soufflera cet adage qui sera gardé secret pendant des millénaires :
"Si tu veux faire fortune, mon fils, Crées ta PROPRE EGLISE. !!!!"
Quoi ? c ’est du portenawak ? pas plus que les « évangiles ».....
KONSELEDIIIIIIIIIIIIIISEU !!!!
VG
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Merci « vieux grincheux » !
- être un homme suffit à soi, le besoin de dieu est un besoin de doigt.
Se faire débaptiser j’ai failli,mais heureusement renoncé:ce serait reconnaitre qu’il faut se laver,or c’est rien qui m’a sali.
La seule religion qui vaille est intéressante et intéressée : L’avenir de l’Homme,seul, innombrable et compliqué.
Les religieux sont des fainéants , leur foi l’ombre d’eux-mêmes.
L’impression, le ressenti, la dimension magique, c’est de l’homme qui magnifie le mystère de sa crotte, je chie donc j’essuie... de l’homme qui s’arrête aux marchands de papier biblique... plein les doigts du trou, la fibre du papier fragile en chaire. -
Même pour l’agnostique que je suis, cet article est passionnant
Merci @Daniel Salvator-
Bien sûr , intéressant , et nous changeant des éternelles inepties divines .
Par contre , même si je fais figure de prétentieux , insuffisant , j’attends , personnellement , une étude sur l’évolution de la perception des divinités par les peuples .Comprendre en fait comment s’est effectué le passage du polythéisme au monothéisme .Savoir aussi la perception des dieux qui étaient certainement foncièrement différents de la perception chrétienne et autre .Enfin , l’irruption de l’existentialisme qui du même coup met à la poubelle de l’Histoire tous les dieux .Il serait intéressant d’étudier le rôle sociologique des divinités , rôle fédérateur s’il en est , mais aussi et pour reprendre les paroles de Saint Paul , fondateur du christianisme mais d’origine païenne ... « partout ou vous serez réuni pour me célébrer , je serai parmi vous ! » Ce qui signifie pour un païen ;« la divinité c’est le rassemblement de personnes autour d’un thème »Ainsi il en était du culte de l’empereur , ou de toute autre chose fédérant, rassemblant les individus et que l’on divinise de fait .Actuellement , on reprend les mêmes expressions pour parler de ’l’idole des jeunes « , »des dieux du stade « en un mot cet esprit fédérateur qui rassemble des individus et que les chrétiens entre autre , on nommé »de faux dieux« mais qui de fait n’étaient pas perçus comme tels .Les religions monothéistes sont de fait , des religions d’esclaves soumis et qui ont besoin d’un maître . L’absence de maîtres les déstabilise , ils s’en inventent donc un , tout puissant , omnipotent jouant le rôle du maître magnifié et intériorisé .Les Juifs étaient les esclaves des égyptiens , les chrétiens ont prêté main forte à Constantin lors de la bataille décisive la bataille du pont de Milvius en mettant en avant ce signe divin »par ce signe tu vaincra« et il les a donc récompensé en faisant de la religion chrétienne la religion officielle .Pour les musulmans , c’est un peu différent et plus tardif , c’est avant tout une religion de combat basée sur les mêmes principes mais axée sur l’ennemi »mon ennemi me fonde" disait saint Ex dans Citadelle son dernier livre écrit au Maghreb , Il exprimait là la mentalité Musulmane qu’il côtoyait. De fait l’Islam est une religion basée sur la haine d’un autre , juif , mécréant , infidèle sunnite ou chiite ou encore femme tout simplement !C’est finalement , toute ce processus de fabrication de divinité qui est intéressant ainsi que les effets sociologiques qu’ils induisent .-
J’adore les Grecs, mais force est de constater que ce sont les monothéismes qui ont les premiers accordé une valeur sacrée à la vie humaine. Il suffit de lire, dans Thucydide, la manière dont les habitants de Platée ont été égorgés un par un par les Spartiates, juste pour complaire à leurs alliés Thébains, pour se faire une idée des usages des Grecs en la matière. Et les Athéniens ne se sont pas gênés pour commettre des actions du même genre quand ils en ont eu l’occasion (cf. l’épisode célèbre des Méliens chez le même auteur). Et il ne s’agit pas là de récits mythologiques comme dans la Bible, mais d’événements historiques… Il faut bien reconnaître que, pour l’Antiquité païenne, la vie de certains hommes (les ennemis, les esclaves, etc.) n’avait aucune valeur. Et les Droits de l’homme sont directement issus de l’universalisme chrétien, on ne trouve rien de tel chez les penseurs grecs ou romains (je rappelle que Platon, dans la République, recommande d’achever tous les malades incurables qui ne peuvent plus rien apporter à la cité…).
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@Laconique : D’accord avec tout, sauf sur un point : Pourquoi décréter que Thucydide c’est de l’histoire, et que la Bible, ce sont des mythes ? Quand on lit les livres des Rois et des Chroniques, on s’aperçoit que de multiples recoupements sont possibles avec les autres attestations historiques. Quant à Moïse, que d’aucuns voudraient rayer de l’histoire, si vraiment les Hébreux sont sortis d’Egypte dans les conditions racontées par l’Exode, le Pharaon n’est pas allé se vanter sur ses pylônes de la dérouillée qu’il s’est prise de la part d’un ramassis d’esclaves...
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Vous avez raison Pale Rider, je me suis mal exprimé. Le terme de « mythe » à propos de l’Ancien Testament est tout à fait inapproprié en effet, et l’archéologie confirme l’historicité de ses personnages principaux (stèles portant le nom de David, etc.). Je voulais dire que les massacres que l’on reproche à la Bible de contenir (Livre de Josué par exemple) ne surpassent nullement ceux des historiens grecs, et que pour ces derniers il n’y a même pas l’excuse d’une éventuelle exagération symbolique.
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@ Laconique
"...les Droits de l’homme sont directement issus de l’universalisme chrétien..."
N’avez-vous pas le sentiment qu’ils sont plutôt issus des auteurs humanistes du siècle des Lumières ?...
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@ Laconique
Le « détail » qui change tout, c’est que le génocide rapporté dans le Livre de Josué est attribué à Dieu, aujourd’hui par le pape Benoît XVI comme il y a 25 siècles par les rédacteurs du Livre. Et, personnellement, je n’ai jamais lu ailleurs la relation d’un génocide aussi explicitement commandé par son auteur que celui-là.
Je ne comprends toujours pas comment les fidèles de l’Eglise catholique actuelle peuvent, sauf dans le cas d’un aveuglement volontaire ou/et d’une malhonnêteté consciente, ne voir là aucun problème.
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@ Laconique, je vais l’ être également
Peux-tu infirmer les 12 preuves de l’ Inexistence de dieu du camarade Sebastien Faure ?pour les ceusses « baptisés sans leur consentement » vous trouverez la méthode pour devenir Apostat et vous libérer des « égrégores » de ces sectes.VG -
D’ailleurs à c’ propos je zappais ce doc tout à l’heure : https://www.youtube.com/watch?v=ekYo4iXG0JM
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@ Poutine
En fait Nietzsche et Evola, par ex, l’ont bien montré, intuitivement les humains ont compris qu’ils sont anthropologiquement des guerriers, donc que c’est une volonté divine, et ne pas faire la guerre (qui peut être d’un autre type pour Nietzsche) correspond à une aliénation.Intuitivement, n’ a jamais été un concept scientifique, on parle d’ hypotetico-deduction ou d’ hypotetico-induction mais celà reste à démontrer et même une fois la « vérité » démontrée, rien ne présume qu’ elle ne sera pas infirmée lorsque de nouvelles méthodes ou de nouvelles connaissances auront vu le jour.Ecrire que « les Humains étant des guerriers, c ’est une volonté divine » est en fait un sophisme1-Rien n’ indique que les Humains aient été « créés par dieu » puisque dieu n ’existe pas.voir les 12 preuves de l’ Inexistence de dieu de Sebastien Faure :http://www.fnlp.fr/spip.php?article1222-Que les Humains aient eu besoin à une époque fort lointaine de developper un cerveau reptilien qui leur a permis de se défendre des animaux prédateurs, de découvrir qu’ en se regroupant ils demultipliaient leurs forces, bref tout ce qui fait l« art de la guerre » , n ’explique en rien que ce comportement « guerrier » soit valorisé comme tel encore aujourd’hui que ces dangers ont été surmontés et que nous pouvons nous penser suffisamment civilisés pour résoudre nos conflits par relations apaisées.or, l’ educastration (non ce n ’est pas une faute de « frappe » .LOL) met toujours l’ accent sur la guerre, devenue économique quoique toujours active en certains endroits de la Planète et par son succédané la COMPETITION. Supposée être une Doxa non négociable.On lui préferera l’ EMULATION qui comporte une dimension empathique, un respect de talents partagés et ne vise pas au VAE VICTIS de la « philosophie romaine ».l’ émergence des Zempathes comme porteurs d’ un projet allant vers l’ Harmonie chère à Fourier, grâce aux affinités électives, leur goût prononcé pour la Non-violence, la recherche systematique de conscensus par la Sociocratie (A Comte) préfigure une évolution majeure à la fois relationnelle mais aussi civilisationnelle.car à l’ heure où toute la planète peut être nourrie si peu que l’ Humanité choisisse la Frugalité Elegante, le concept de guerre va démontrer de plus en plus son inutilité.Les raisons de faire la guerre n ’étant plus la Survie mais bien des problèmes d’ aliénations égotiques et paranoïaques qui décernent des satisfecits à des « héros » dont on se rend compte (re) lire Guerre et Paix de Tolstoï) qu’ ils ne sont absolument pour rien dans les victoires et les défaites qui leur sont attribuées....nous allons pouvoir ENFIN passer à une évolution significative qui a été rendu possible par les Solidarités issues de la revolution Gutenberg qui a permis de donner à chacun l’ acces au Savoir et celle d’ Internet qui permet de se passer des flux descendants des « faiseurs d’ opinion », dont Agoravox est un trés bon exemple.Bref le slogan anti guerre du Vietnam est toujours d’ actualité : MAKE LOVE NOT WAR !!!KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!!VG -
Oui, qu’on se le dise mais en précisant, c’est indispensable : Faites l’amour pas la guerre. Pas même celle que les institutions des monothéismes continuent de prétendre voulue par Dieu !
Merci pour la création ou/et la popularisation des Zempathes. Qu’ils croissent et se multiplient !
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Belle érudition qui fait abstraction d’une constatation qu’il convient cependant de faire à l’évidence, Mammon est le nom qui remplace désormais tous les autres Dieux, toute tentative de construction philosophique, toute velléité d’ordre spirituelle, qui étouffe tout effort critique .
Mammon serait-il un modèle hébraÏque .. ? phénicien .. ? archaïque .. ? Archaîque, oui.Très-certainement, mais il faudra attendre encore un peu.La mètis et l’hybris ne sont pas l’apanage de la Grèce.. mamelles aussi du judéo-christianisme..Abd al-Wahid Yahya ne nous contredira pas.Quant au communisme, il n’est qu’une variante du capitalisme, actuelle religion de l’empire, ou vice-versa..Le Nazisme n’est lui aussi qu’un avatar du capitalisme, un golem très-soigneusement fabriqué, dans la meilleure tradition kabbalistique, vite exterminé.Voir Ellul, la subversion.. Stirner aussi.Faut voir la ferveur en ce moment, les ruées dans les temples du néant..La Kehre, absolument nécessaire historiquement, sera en partie le fruit d’ adeptes des anciennes religions, certains juifs, certains chrétiens, certains musulmans, alliés à certains philosophes contemporains. . Je ne parle pas de BHV.Sortir de Cordicopolis..-
à déclencher une guerre contre l’Irak, pour répliquer à des attentats islamistes qui visaient les « Croisés » américains, complices des « Sionistes ».jean soler par du postulat qu’il y a eu des armes de destruction massives et que la vo du 9/11 est vrai ainsi que toutes les vo sur les religions !
pour moi qui suis vacciné contre toutes les v.o. voici que je rabâche chaque fois que l’on parle de religion !
le judaïsme est la seule religion au monde basée sur la filiation .
ci dessous en bref une synthèse/caricature :le fondement du judaïsme démarre au CHAPITRE XVII de la genèse(- 4000ans ) qui établi une relation EXCLUSIVE entre dieu et LA DESCENDANCE d’ABRAHAM (l’épisode d’ismaël est révélateur à ce sujet )
c’est donc une religion singulière :ethnique (raciale au sens le plus étroit du terme !) mais aussi une « race » droit du sang (par la mère pour être plus sûr ) mais aussi une politique communautaire .
que les chrétiens et les musulmans,prône l’universalisme , contestent l’exclusivité (élection :peuple élu par dieu !) ne change rien au fait que pour les juifs ce soit ça ! s’ils là nient ou se marient avec des non juifs ils s’excluent de facto de l’alliance fondamentale ORIGINELLE ET ÉTERNELLE .dieu leur à promit d’en faire un peuple supérieur ,un peuple de rois !
I°-pour ce faire il ne faut pas rester entre juifs car forcément il y aurait des juifs rois et des frères esclaves d’où la DIASPORA (dictée par dieu : 400ans d’exil ! ) (et actuellement quelques bombes atomiques suffiraient pour résoudre définitivement l’éternel problème juif ! )
- bien que le judaïsme soit une déclaration de guerre au reste du monde (goïm )il ne s’agit pas non plus pour eux de conquérir les autres peuples par la force : à 1 contre 1000 on ne peut s’imposer durablement ! (des siècles )
- la solution est donc de s’introduire dans les autres peuples ,d’y vivre caché comme des COUCOUS , des ...à l’image de D.S.K. qui chaque matin se posait la question de savoir ce qu’il pourrait faire pour Israël ( bien qu’aspirant à devenir président des français ?) tous les juifs (99,8 %) ( ADLER ) vivent avec ce sentiment légitime des exilés :juif/israélien d’abord ,pays d’accueil ensuite .ils se conduisent naturellement en espions agents doubles et transmettent toutes leurs informations à leur pays (politique ,militaire , financière , recherche médicale ,aéronautique ,technologique ,,informatique ,services secrets ....etc ..etc ....) c’est pour cela qu’Israël se trouve à la pointe de tout avec un investissement minimum !
par leur ruse , l’entrisme façon trotskisme actuel dans f.o.,lobbying ,corruption il ont réusi à faire payer leur défense ,attaque (guerre des 7 jours 1967 ) par d’autres (surtout américains ,diaspora et congrès )
vo-9/11 =la réussite de transformation du conflit israëlo-arabe en conflit occidentalo-islamique ! faire payer la défense d’Israël par l’occident !II°-le sionisme : nécessité pour les juifs d’avoir une terre
1° - base de repli en cas de « shoa » et en cas de poursuites judiciaires,fiscale ..etc..
2°- base de l’état -major de la politique mondiale juive .
- rappel religieux de la solidarité ( alya ) communautaire qui aurait tendance à s’estomper/se dissoudre avec la paix et la tolérance dans le monde , d’ou rappel appuyé a la shoa , au rn +lhlpsdnh (un petit coup de 9-11 ,un petit coup de carpentras , un petit coup de faux attentats , déformation de propos pour les rendre « antisémites » « négationnistes » « exterminationnisme » ( almaïnejad ) ....etc ..les juifs font se battre les peuples entre eux et par leurs banques multinationales (Rothschild ) prêtent des 2 cotés différemment (oui ils ont financé hitler pour qu’il se lance dans la guerre ! ) et de ce fait savent l’issue de la guerre ! et gagnent à tout les coup !
même s’ils ne sont pas les auteurs du protocole des sages de Sion on constate qu’il le mettent en pratique point par point ( comme l’a écrit hitler dans mein kampf )
bien sur ils s’en défendent et essaient de diaboliser /dénigrer /ridiculiser les « conspirationistes » mais leur réussite économique au milieue de l’échec des goyim le rend patent !
http://www.juif.org/blogs/10654,la-crise-financiere-une-conspiration-juive.php
la preuve : parole de rabin !
http://www.agoravox.tv/actualites/r...
pour en revenir au christianisme en bref :
jésus savant juif séparait dieu du politique « rendons à césar..... » et s’opposait a la vision matérialiste /terre à terre et ethnique du judaïsme donc à son fondement .il le savait pertinemment et donc il savait ce qui l’attendait : « la crucifixion » ...la suite est connu ...
la naissance de l’islam est due au même phénomène de refus d’admettre dans le judaïsme d’autres ethnies . mahomet mystique berger vivant près d’une communauté juive voulu en faire parti . son rejet le poussa « au coran » .
aujourd’hui le combat souterrain peuple élu contre le reste du monde continue ........................
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Il en faut pour toute les chapelles, après lecture, il est évident que l’auteur se fait plaisir à tourné en rond.
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Totalement irrecevable, et l’on s’étonnera peu de savoir d’où est venu le soutien inconditionnel à cette publication…
D’abord on nous explique que l’on part à la recherche des origines du monothéisme et particulièrement du Dieu unique d’Israël, puis très vite on affirme qu’il s’agit « d’une divinité manifestement masculine, décrite comme un père Tout-Puissant, quand il s’agit de donner un statut à la Femme ou pour rendre compte du Mal ».
Or,
1/ Dès qu’on cherche à remonter à ces sources on se rend compte de l’existence appuyée de parèdres féminines notamment par l’archéologie.
2/ La désignation de « Père » est surtout le propre du Nouveau testament, assez peu de l’Ancien.
3/ La masculinité n’est nulle part insistante. Et Ibn Arabî, tout imbibé de science hébraïque, se permettait de révéler que la lecture véritable du nom Yahvé qui s’écrit par les lettres, Y-H-V-H, bref le fameux tétragramme, se faisait sur le mode HY/HV qui donne hya houa, c’est-à-dire « elle est lui » ou « il est elle »… On est déjà bien loin de la masculinité exclusive.
Pour les deux points précédents il fait noter que l’auteur ne nous avance aucune référence.
Ensuite on nous explique que l’éthique biblique dans l’Ancien Testament « ne vise pas à l’universel, elle ne se soucie pas du destin de l’humanité » - Il est clair qu’on ne peut avancer ce genre d’ineptie que sur fond d’ignorance et d’inculture profonde. Ne serait-ce que les dix commandements déjà… Ne serait-ce que tout ce qui de cette tradition a traversé l’intégrale de la culture d’Occident via le véhicule chrétien… Mais non, Monsieur Soller a décidé de nous instruire, c’est tellement risible qu’on se demande si c’est la peine de commenter.
Que le peuple juif y soit centré n’a jamais exclu l’universalité du message et bien avant Saint-Paul justement, autrement comment donc ce dernier aurait-il pu procéder ? C’est presque affirmer : Voilà, vous savez moi je sais, et des millénaires de quelques centaines de peuples se sont fait embobiner, mais je vais vous expliquer…
Merci… nous passerons.
Pour preuve du dilettantisme profond, avéré du bonhomme, cette affirmation :
« Je mets enfin en lumière la présence dans la Bible de deux livres hors-la-Loi, deux chefs d’œuvre subversifs par rapport à l’idéologie officielle, « L’Ecclésiaste » et le « Cantique des Cantiques ». »
- Ah oui, quelle lumière ! Comme si nous ne savions pas les débats autour de Rabbi Akiba que l’entrée de ces deux écrits dans le corpus a suscité… Mais ils y sont pourtant, et s’il est clair qu’il est aujourd’hui difficile de lire L’Ecclésiaste dans une Eglise par exemple, ça n’empêche qu’il y est, dans le corpus, et donc qu’il existait même avant d’y entrer, et qu’il y avait des raisons pour lesquellels certains rabbins ne voulaient pas rendre ces écrits publics… Mais Monsieur Soller nous met en lumière…
C’est le fou rire, d’autant plus qu’il en est encore à l’étape où il considère, selon la plate lecture, qu’il s’agirait de « subversion », mais oserait-il nous dire pourquoi et comment - c’est là justement que sa lecture ne dépasserait pas celle d’un Renan ou d’un Girard et que la méconnaissance du propos éclaterait au grand jour - mais le public lui n’est pas dans ce grand jour, et Monsieur Soller est donc tranquille, et ses petites opérations éditoriales vont propsérer, Onfray comment autrement ?
Puis on s’enfonce encore, confirmant la superficialité du propos comme de la démarche : Voilà-t-il pas que nous bondissons soudain de l’Empereur Constantin à Georges W ; Bush - c’est énorme, risible, mais ça marche !.. Il y a eu une époque (sombre) de l’humanité où ce genre de propos pouvait passer pour autre chose qu’une énormité, j’ai vécu cette époque, je l’ai rencontrée, quelle chance inouïe !
Alors bien sûr pour faire bonne figure, le grand classique est toujours de s’inscrire et de se draper d’un peu de grec, on saupoudre un peu, c’est toujours bon pour la salade…
Hélas, même côté grec c’est immédiatement le non-sens puisqu’on nous explique que dans la culture des grecs, la guerre n’a rien à voir avec les dieux, sauf que… si je me souviens bien Arès est un dieu de la guerre ? Mais trêve à tout cela : Je propose à quiconque sur le seul texte de l’Iliade qui raconte la guerre de Troie, une recherche sur la seule base des mots « Athéna » par exemple ou surtout « Apollon » – à moins de cent résultats pour chaque, sur ces 500 pages, je serai étonné…
Enfin revenons au domaine biblique, moment d’émotion, Monsieur Soller se penche enfin sur le texte de Josué et il évoque le « caractère totalitaire de la conquête de Canaan telle qu’elle est racontée sans le moindre remords par les rédacteurs de la Bible : comme un fait historique accompli pour obéir à l’ordre du dieu de massacrer tous les habitants des trente cités conquises, sans épargner les vieillards, les femmes, les enfants ni même les animaux qui vivaient avec eux. ».
A cette seule lumière, il est clair que Soller ignore complètement le terrain exact de cette lutte et ne mesure pas ce que c’est qu’une métaphore.
Et c’est exactement la raison pour laquelle il arrive sur la question à faire pire que Freud même, puisqu’il cherche des traces archéologiques de Moïse… Monsieur Soller est donc un théologien qui n’a jamais ouvert l’Épître de Jude où cette question de chercher les traces de Moïse et de son tombeau est pourtant clairement évoquée pour ce qu’elle est… Et si les historiens se mêlaient strictement d’histoire et ne tenaient pas la littérature théologique pour un matériel immédiat accessible à leurs étroites lorgnettes, ce serait pas mieux pour tout le monde ?...
Mais enfin nous arrivons à Hitler, et c’est là que le géant et le génie se révèlent :
On nous dit que tout cela se révèle tributaire « de la vision du monde issue de la Bible hébraïque par le relais du christianisme. » Et très vite bien sûr on enchaîne « Sans pouvoir entrer dans trop de détails »… Tu m’étonnes.
Monsieur Soller n’a jamais feuilleté les dernières pages de la Torah pour y voir les souffrances futures du peuple juif décrites dans le détail de l’hitlérisme, bien au-delà de l’exil à Babylone ? Non, il sait lire Hitler par contre…
Et de nouveau le rappel des Grecs dans une formulation à l’étrange mélange :
« Cette vision moniste et messianique est tout à fait étrangère aux Grecs » - sauf que ni l’une ni l’autre ne leur sont complètement étrangères, et cela dès le Prométhée d’Eschyle, dès les mythes de naissance du Zeus crétois… mais passons, car il s’agit vraiment de détails.
Comment ne pas s’étonner que Monsieur Soller n’ait aucun problème à tenir le texte hitlérien pour argent comptant ? Que Hitler délire déjà tout clair et net, cela ne lui a-t-il pas effleuré l’esprit ? Non, où est donc le problème ?
Et encore, cette histoire de Talmud avant Torah, mais enfin y’a-t-il quelqu’un dans la salle ? Un zohariste ? que sais-je… Oui le Talmud a grande importance, mais il est un commentaire de la Torah, et toute inversion de cette préséance n’est que foutaise pour CE1. Et s’il emploie l’expression Bible au lieu de Torah, cela n’exclut pas que le Talmud se réfère à l’ensemble du corpus, et que la haftara est toujours présente au rituel.
Ensuite donc après que Monsieur Soller s’étonne que le Louvre ne dispose pas du crâne de Moïse, il déplore l’absence des momies de David et Salomon. Oui, vous êtes bien gentil, mais… dites-moi, et si David et Salomon étaient, avant des personnages en chair et en os, d’abord à recevoir comme concepts, vous feriez quoi comme métier exactement monsieur Soller ?
Pas grand-chose ce me semble, puisqu’en affirmant d’autorité que « ce sont les premiers chrétiens qui ont voulu ouvrir la religion des Juifs aux autres peuples », monsieur Soller vient d’un tour de main de maître d’évacuer l’intégrale du texte d’Isaïe - mais qu’importe de lire Isaïe, sommet indiscuté de toute littérature humaine, lisons Soller !
Enfin notre sommité conclut, au terme d’une longue méditation :
« A vrai dire, je pense que l’idée de religion universelle est un leurre. »
Certes, ne lui dites pas que souvent on ne parle que de soi-même, il ne s’en remettrait pas…
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Votre position qui en vient à prétendre qu’il faut interpréter l’ancien testament et en particulier le pire comme en partie métaphorique implique une difficulté, à savoir qui a le droit de dire ce qui est réaliste ou métaphorique et, si interprétation de cette métaphore il y a, qui dispose du droit d’interpréter en sens unique, dès lors que toute métaphore renvoie à une symbolique entièrement disponible, c’est à dire ouverte aux interprétions les plus contradictoires.
Il est donc paradoxal de parler de métaphore alors même que le texte religieux se donne comme la révélation d’une vérité transcendante unique échappant à toute libre interprétation, avant tout, en ce qui concerne l’affirmation de l’existence réelle du Dieu unique qui fonde la crédibilité supposée du texte. Parler de métaphore à propos d’un texte religieux est donc une attitude intellectuelle profondément anti-religieuse.
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Je n’ai jamais précisé que l’interprétation métaphorique devait nécessairement porter « sur le pire », je m’en tiens à la question particulière de Canaan, qui certes désigne un peuple au premier abord, mais surtout un principe : s’en tenir d’abord à l’épisode de Noé et ses fils, ensuite au coeur du Lévitique où les listes énumérées d’exactions dépassent le simple cadre d’un seul peuple porteur de tout cela, il s’agit bien d’un principe ; partout ailleurs, le verbe « Canna’a » - car c’est d’abord un verbe - c’est bien il « humilie », il « abaisse ».
En finir avec Canaan concerne donc d’abord un travail sur l’élimination de cela comme comportement, et jusqu’à la racine, et en cela, la fréquentation de certains forums fait qu’on y peut, sans y prendre garde, y plonger soi-même. A moi donc de travailler josuesquement sur mon résidu cananéen...
Sur la question de savoir qui a le droit de dire ce qu’il en est de la métaphore et de son ampleur, il y a des générations entières qui traversent la tradition, et notamment les zoharistes, qui s’ils n’étaient tenus à réserve, se permettraient peut-être d’énoncer leur principe, si freudien au fond, que toute la succession patriarcale pourrait voire devrait être lisible sur le plan premier de l’événementialité intrapsychique.
En ce sens les goyyîm, et Canaan parmi d’autres, désigneraient une topique et une dynamique intra-individuelle, d’où d’ailleurs l’absence de traces archéologiquess notables ; la sortie d’Egypte ne relève-t-elle pas d’abord d’un triomphe du Verbe ? Ne savons-nous pas que le mot « mitsraïm » (egypte) avant même de désigner une lutte, en réfère au domaine intestinal, d’où cette lutte contre les eaux vers l’assèchement - ce qui n’est pas sans rejoindre toute une pensée de l’antiquité grecque notamment héraclitéenne sur la psyché comme tentée par l’eau, plongée dans l’humide, mais trouvant son salut selon le principe du sec flamboyant ? un peu encore comme dès genèse 1, un ces eaux qui se rassemblent en un lieu unique afin que la terre apparaisse ?
Le paradoxe que vous cherchez à pointer entre métaphore et révélation transcendentale est justement ce qui est progressivement levé dans la tradition par la confrontation des interprétations, et cela en continu, aussi bien par les rabbins du zohar que par les talmudistes - travail ouvert, mais où la règle est le plus souvent justement que l’on s’en tient à la métaphore ; en tout cas, quel que soit le poids du « réel » on n’oublie jamais la présence de cette dernière.
Considérer que le métaphorique est anti-religieux parce qu’il ouvre à la contradiction comme vous l’avancez, cela est possible, et même très défendable, mais c’est une claire sortie de la tradition hébraïque qui est spécifiquement fondée là-dessus ; il n’est pas une page du talmud voire du zohar ou autres, où l’on trouvera une position tranchée : toujours on nous proposera d’abord la contradiction ouverte. Toute autre abord de la judaïté relève de la greffe, de l’artifice, ou de la profonde méconnaissance du domaine.
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Maintenant sur la question particulière de Canaan il est encore deux points qui obligent à ouvrir - c’est vital selon la respiration même du texte comme corpus en totalité - qui obligent à ouvrir sur le métaphorique :
D’abord cette contradiction continue entre des moments où il est exigé la séparation totale, absolue et le massacre total de Canaan, par rapport à d’autres, notamment en Juges, où l’insistance est portée sur la cohabitation pacifique avec Canaan voire surtout le mélange (cf. aussi genèse 38 sur Juda, à part donc Zebulon).De plus, le propre de Canaan n’est-il pas avant tout de passer ses enfants au feu ? Or cela n’est-il pas le reproche numéro un dont sont accusés les souverains même d’Israël et de Juda au 2e livre des Rois ?On voit donc bien que les délimitations vis-à-vis de Canaan ne sont pas très claires :Il est à la fois le très lointain et le dehors,ainsi que le très proche et le dedans...Que Flaubert en son pire Salambô - pourtant si éloquent - ait choisi de nous dessiner un haut fourneau, ne résout pas pour autant la question de savoir ce qu’il en est de cette affaire de « passer ses enfants au feu » ; mais peut-être que le verbe « cana’a » nous donne cette clef d’une exposition à une violence démesurée, ou encore l’Hymne homérique à Démeter qui nous met en scène un comportement clair de ce type. Doit-on pour autant abandonner la lecture selon la métaphore de cette Déesse Terre qui plonge l’enfant dans le feu pour le renforcer... -
Je ne conteste pas votre interprétation, mais en effet je considère que lorsque l’on interprète un texte sacré comme métaphorique, c’est à dire comme poétique,ce qui est votre droit, on sort du religieux qui nécessairement pose une réalité comme réellement existante et non pas seulement sur le seul plan métaphorique, ne serait-ce que celle de l’existence de Dieu qui, pourtant, est bien fondamentale quant la la crédibilité du texte, y compris et surtout sur la définition et le respect absolu ou autorité de la loi qu’elle implique, chez les juifs et chez les musulmans en particulier ! Mais aussi chez les chrétiens catholiques ou autres plus ou moins fondamentalistes.
Quant à savoir si la religion juive est ouverte à la controverse, il conviendrait de se demander si elle est aussi ouverte que vous le dites en particulier quant à l’interprétation critique théologico-politique que donne Spinoza de la bible par exemple, voire, a fortiori, à une interprétation athée !
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Merci, Sylvain Reboul, de ramener ainsi la question à l’essentiel.
Car au bout de la réelle démarche monothéiste telle qu’elle fut jusqu’à ce jour il y a la violence prétendument « voulue par Dieu », qui continue d’être mise en pratique.
Dans la suite du précieux travail de Jean Soler, Il faut absolument aider Jean-Pierre Castel à constituer son petit groupe de travail pour amener à l’étude a-religieuse et inter-religieuse honnête de ce dramatique problème.
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la mise en jeu de la métaphore n’ira jamais jusqu’à remettre en question la transcendance divine, elle n’est pas question de décentrer des platitudes mais de maintenir le débat ouvert.
la distinction que vous faites entre les trois monothéismes renvoie peut-être à cette remarque de maîstre en son Pape sur le fait qu’un texte sans une autorité pour linterpréter n’est rien, ainsi l’absence de pape en islam comme dans le monde juif, comme surtout dans le protestantisme, peut être perçue par certains comme un danger - mais malgré les dérives outre-atlantiques, voire de péninsule arabique, on peut ne pas y croire.Quant à s’amuser à accuser sur textes les dérives violentes des humains, je considère que c’est naïveté, c’est prendre le bras pour responsable de la baffe. Voilà pourquoi montrer l’exemple de certaines manières selon lesquelles ces textes peuvent, et devraient, et ont été lus, c’est bien cela qui permet de prendre le recul nécessaire et d’aborder alors seulement le travail de l’historien en connaissance de causes.au 2e intervenant je dirais : ce n’est parce que l’intervention de monsieur reboul m’a semblé mériter toute l’attention nécessaire, sur une question précise en parallèle à mon analyse, que nous nous permettrons de croire que mon propos premier était décentré ou hors du débat.encore une fois les manoeuvres de pure rhétorique n’enlèveront rien à la précision détaillée et suivie de la lecture effectuée. Plutôt que de fuir une analyse détaillée mais hélas un peu fougueuse au goût du jour, il serait bien meilleur d’en tenir compte. Autrement libre à chacun ses naïvetés - le seul risque étant qu’il faut qu’il faut bien mesurer d’avance l’existence de purs wahhabismes athées. -
@reboul 2 : j’ai justement essayé de montrer comment le métaphorique dans la confrontation est ce qui sert de liant religieux au sens premier.
sur la question de spinoza, c’est bien celle du pire ; et son piètre argumentaire, insulte majeure à une oeuvre par ailleurs si brillante, ne mérite pas le détour. je l’excommunierai sur l’heure. -
De quel droit (divin ?) prétendez-vous excommunier qui que ce soit ? Quelle est l’autorité supérieure incontestable qui vous autorise, voire vous fait obligation, de récuser l’interprétation de Spinoza ?
Merci d’avoir ainsi prouvé avec éclat ce que j’avance... Voius avez vous-même arraché votre masque d’historien a-religieux. Je n’en attendais pas autant.
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pfff...
Mais du masque de qui parlez-vous au juste ?...Vous savez bien que Spinoza a été excommuniépour les âneries inqualifiables alignées dans son Traité...Mais quand on a pas l’humour que reste-t-il ?Des masques justement.Il n’est pas ici question de ma personne, mais de modes de lectures,et tout le reste n’est que stérilités et enfantillâges en manque de recours.Bref,j’ai encore perdu mon temps.Que la lecture en profite néanmoins à ceux capables de me tenir pour le Passant qu’il faut. -
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@volt
Vous pouvez ne pas etre d’accord avec les auteurs, mais vous n’arriverez pas à les faire passer pour des analphabètes ! Votre ton est typiquement celui de quelqu’un qui n’a pas de réponse à la hauteur , voire qui a peur pour ses propres certitudes.@aux auteurs
Connaîtriez-vous
- un historien qui accepterait de travailler sur une comparaison des violences religieuses dans le monde monothéiste et dans le monde non-monothéiste ?
- un rabbin, un prêtre et un imam de bonne volonté qui accepteraient de travailler ensemble pour reconnaître le germe de violence dans les textes sacrés monothéistes et les moyens d’en sortir sans nécessairement jeter le bébé avec l’eau du bain. Dans le prolongement par exemple des Versets douloureux (Bible, Evangile et Coran), David Meyer, Yves Simoens, Soheib Bencheikh, Lessius 2008?
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Le 7 novembre vous avez fait réponse à cet article du 26 décembre .. Quant à la réponse à Volt, elle témoigne de vos propres inclinations.
.. Et pourtant, par construction, les bipèdes sont bien religieux et guerriers.Même s’il convient de procéder à rectification.Bon courage dans vos initiatives. -
Je vous signale, entre autres, le livre du théologien protestant Thomas Römer : Psaumes interdits -Du silence à la violence de Dieu (éditions du Moulin, 2007, Poliez-le-Grand (Suisse) Et encore, du même auteur : Dieu obscur, le sexe, la cruauté et la violence dans l’Ancien Testament (Labor & Fides, 1996).
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Dieu obscur, le sexe, la cruauté et la violence dans l’Ancien Testament.
Problématique qui ne peut concerner qu’un chrétien, certainement pas un juif ni un musulman.
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J’ai peu de certitudes monsieur Castel... et quant à me répondre sur la seule question du ton - au vu de l’humeur que tant d’erreurs accumulées peuvent susciter - cela reste bel et bien un pis-aller rhétorique.
La seule certitude que j’ai par contre, c’est qu’il est bon d’épargner au public et au tout-venant de perdre le peu d’argent dont il dispose encore dans la dernière opération éditoriale en cours, et maladroite en plus.Question analphabétisme, j’y avais pas trop pensé, mais vous me tendez la perche : Quand on veut travailler à ce niveau-là sur les textes hébraïques, sans l’hébreu, et sur les grecs sans leur langue -semble-t-il - alors la germanophonie possible ne suffira pas. -
Ah bon,
il n’y a pas eu de violence chez les Mayas, les Egyptiens, les Babyloniens, les Cananéens ?
Ces derniers, seul exemple dans l’ancien testament d’un peuple jugé par Dieu pour disparaître de la terre, sont décrits comme un peuple terrible, violent, brûlant leur premier né à leur dieu Baal (sacrifices humains), vivant tous les excès que possible, au niveau éthique que sexuel (avec des animaux), inceste etc.. (dixit l’ancien testament). Des recherches archéologiques ont d’ailleurs démontré l’existence de ces sacrifices humains)
Dans l’histoire biblique, les israéliens étaient censés « nettoyer » le terrain (voir la chûte de Jéricho) , tâche qu’il n’ont d’ailleurs pas achevé, ce qui leur à causé pas mal d’ennuis par la suite ( soumission aux Philistins (voir les Juges et Samson).
Cette histoire est toujours repris comme exemple de l’agressivité du monothéisme, mais il s’agit ici (selon les textes) d’un jugement unique dans un territoire précis, ou, selon les textes, les habitants
savaient qu’ils allaient être jugées, mais, à part quelques rares exceptions (la prostitué Rahab), n’ont pas arrêté leur train de vie violent.
Rahab, la prostitué à été épargnée et figure d’ailleurs dans la généalogie de Jésus (nouveau testament).Je ne vois nulle part dans les textes une demande« d’exterminer » ceux qui ne croient pas, au contraire, pour l’état Israélien un cadre de loi précis : les dix commandements, des lois pour éviter des vendettas (les villes refuges), des lois pour éviter l’accumulation des biens dans quelques familles (le jubilée : les terres revenaient aux familles qui les avaient perdus) etc...
Dans le Nouveau Testament Jésus dit qu’il n’est pas venu pour abbréger cette loi.Par contre, là ou je suis d’accord, c’est l’union entre l’église et l’état qui à posé problème aux cours des siècles, que se soit par l’église catholique ou actuellement chez pas mal de pays musulmans.
Cette union finit toujours par de l’intolérance, des bûchers au moyen âge ou de pendaisons en Iran, de l’acide dans le visage des jeunes filles en Afghanistan et le Pakistan et les meurtes des minorités dans des pays comme le Nigéria ou l’Indonésie.
Les Chrétiens sont d’ailleurs de nos jours les minorités les plus persécutés dans le monde, un fait dont les médias ne parlent simplement pas. -
@volt
Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre. Mais si cela peut vous rassurer, Jean Soler, agrégé de lettres classiques, a enseigné le grec et parle l’hébreu. Auteur de plusieurs ouvreages sur le monde hébreu, il a en particulier été l’un des auteurs d’une Histoire universelle des Juifs (Hachette, 1992) sous la direction d’Elie Barnavi, directeur du département d’histoire à l’université de Tel‑Aviv..
Il a été conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de France en Israël (1968‑1973, 1989‑1993) et à Téhéran (1973‑1977), -
@ philouie : Curieuse remarque. Tous les chrétiens sont (ou devraient être) judaïsants puisque l’Ancien Testament de leur Bible est la Bible des Juifs. Quant aux musulmans, le Coran a tellement pompé dans la Bible (ce qui l’arrangeait, et souvent en l’adaptant) qu’ils sont concernés aussi.
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Pale Rider,
il y a une rupture nette d’avec le judaisme, d’abord par Saint Paul puis par les pères de l’Eglise qui introduirent dans la théologie les théories platoniciennes.
C’est pourquou apparaissent des contradictions entre ce que devrait être la doctrines de l’église et le contenu de l’Ancien Testament.
Ces débat ne concernent ni les juifs ni les musulmans qui sont resté prochent du judaïsme.
Les chrétiens ne sont en rien des judaisants, ils sont d’ailleurs plutôt antisémites. -
« A vrai dire, je pense que l’idée de religion universelle est un leurre. »
Tout dépend de la définition d’universel. Si l’on se réfère à l’étymologie d’universel, c’est être « unis vers », le fait « d’aller dans la même direction ». De ce point de vue, toute religion est universelle, car elle crée des communautés de destin. Une religion unit les gens par des sentiments communs. Toute religion verse un ensemble de gens à l’unité politique.
C’est que le latin universum a servi à traduire deux mots grecs distincts :
- le grec ὁμοθυμαδόν, qui signifie « selon des sentiment communs ».
- le grec καϑολον, qui signifie « en général, pour tous ».
Du premier sens découle le mot université, dans le sens communauté, assemblée.
Du second sens, découle le mot universalité, dans le sens « en général », dont le strict synonyme, tiré du grec, est catholicité.
Maintenant, vous prônez une catholicité, une nouvelle religion générale, décrétée par des institutions mondiales, fondée sur le corpus juridique des droits de l’homme.
Vous ne vous départissez donc pas de l’unicité d’une vérité qui devrait s’imposer à tous, ce qui fait que vous tombez sous le coup de votre propre critique...De plus, vous manquez encore d’unir l’humanité dans les faits : les gens, qui sont des êtres charnels et sensibles, ne peuvent s’unir réellement par l’artéfact d’un corpus juridique décrétés d’en haut : ils ne sont unis que s’ils ont des sentiments communs.
En cela, l’universel ne se décrète pas. Si l’universel se découvre en effet dans l’univers des idées par la logique, tel n’est pas le cas dans l’univers des hommes.
Dans l’univers des hommes, l’universel se constate, c’est un fait d’observation : On pourra dire que tel groupe d’hommes est uni par tel lien.
Vous prônez donc de substituer la pluralité des universaux actuels par un seul et unique universel, donc catholique, fondé sur les droits de l’homme, par une autorité mondiale.
Mais, ce faisant, en ne voulant le baser que sur la simple technocratie juridique, vous ratez ce qui fait le sel de l’humanité, à savoir les sentiments qui la nourrisse.Cela fait que vous manquez de former l’universel en pratique : cela fait peser un risque d’atomisation de toutes les sociétés, ce qui est un tel danger pour chaque homme, puisque chaque homme dépend de sa communauté pour survivre, que, ou bien cette solution aboutira à une catastrophe humanitaire, ou bien elle suscitera des réactions terribles.
La seule véritable doctrine de l’universel catholique, elle est chrétienne : celle-ci ne méconnaît pas les divers liens universaux qui travaillent l’humanité : les liens familiaux, les liens de voisinage, les liens du travail, les liens dans la nation, les liens religieux. Nul n’est besoin d’abolir tous ces liens : ils sont. Leur existence indique des réalités concrètes, liées à la survie collective. Il s’agit donc d’assurer la continuité de tous ces liens, ne serait-ce que pour assurer la survie collective. Enfin, il suffit de les coiffer d’un petit chapeau supplémentaire, non lié à la vie ici-bas, mais à la vie après la mort (qui est notre universel commun : nous allons tous vers la mort) : le but de faire société avec Dieu.-
Assimiler le « Manifeste » de K. Marx et F. Engels à « Mein Kampf » de Adolf Hitler ( au titre que « personne » n’aurait lu le second ?) demeure une gageure, par laquelle le chercheur signifie qu’il devrait s’en tenir au domaine de la religion, et retourner vivre dans l’Antiquité grecque.
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Cette thèse du polythéisme pacificateur, quand on voit les guerres chez les Grecs, chez les Romains, chez les Aztèques, chez les Mayas, elle se détruit d’elle-même...
L’homme n’a jamais été en paix, du fait de sa situation.
Attribuer la guerre au monothéisme est sacrément gonflé...
Attribuer l’intolérance à l’idée qu’il y ait une seule vérité est aussi une erreur.
Qu’il y ait, sur un fait, une seule vérité, est d’une part exact, et d’autre part ne mène pas à l’intolérance. On peut tolérer que les gens se trompent parfois (errare humanum est).
L’idée qu’il y ait une seule vérité est l’origine même de l’idée de causalité.
Voudriez-vous jeter la causalité par la fenêtre ?
La vérité, c’est un discours conforme aux faits.
Il y a, d’une part, plusieurs manières d’exprimer la vérité :
Sur un fait, plusieurs discours peuvent être conformes, ce sont les discours synonymes, identiques sur le fond, mais variés dans la forme.
Il y a, d’autre part, une distinction à opérer entre ce qui est de l’ordre de l’opinion, discours fondé sur ce que je crois, lié à une connaissance en mémoire ou une perception, et la vérité elle-même : Or, mon opinion peut être erronée. Le dogmatisme intellectuel vient de ce que certains croient toujours avoir raison et sont dupés par leurs opinions, ce qui n’est pas du tout une caractéristique propre aux pratiquants de tel ou tel religion (il suffit de s’intéresser aux débats scientifiques ou philosophiques)Ensuite, la prétention à la vérité du catholicisme n’est effective que sur l’interprétation de la révélation biblique. La notion d’hérésie ne s’applique valablement qu’à des discours qui se clament chrétiens, mais qui n’en sont pas. L’Eglise est fondée à déclarer telle ou telle opinion hérétique à ses yeux car elle est la garante de la doctrine chrétienne. L’Eglise peut dire : ceci est conforme à la révélation, ceci n’est pas conforme à la révélation, exactement comme tout parti peut affirmer : ceci est conforme à la ligne du parti, ceci n’est pas conforme à la ligne du parti.
Le problème du sectarisme dans l’humanité est un problème très général, qui se retrouve dans tous les aspects de la vie humaine, que ce soit dans la science, la religion, la politique, la philosophie, l’art,..etc. Vouloir y voir la cause unique dans une théologie monothéiste est en soi une ineptie qui relève de la mauvaise foi et d’un parti-pris idéologique manifeste. C’est une réduction du problème qui écarte toute possibilité de prendre en compte ce genre de problème de manière correcte.
Si de plus, en vertu de ce faux prémisse, vous en venez déduire que toute idéologie sectaire serait secrètement influencée par le monothéisme, comme le communisme, idéologie athée, ou encore le nazisme, idéologie athée, avec l’impression qui plus est de tenir cela pour une vérité, c’est vraiment que vous êtes un philosophe fort peu rigoureux...
Vous pratiquez le syllogisme suivant :
Toute intolérance découle du monothéisme.
Or le communisme fut intolérant.
Donc le communisme découle du monothéisme...Pourtant, le communisme est athée, c’est un fait incontestable, et c’est donc contradictoire.
Cela devrait vous alerter : ce syllogisme est un sophisme, car sa prémisse est fausse.
Conclusion : toute intolérance ne découle pas d’un monothéisme.
L’intolérance sectaire est un phénomène général dans l’humanité (lié à l’universel sens 1° = ὁμοθυμαδόν). Chacun veut aller dans une direction qui corresponde à ses affinités.
Or la pluralité des personne implique une pluralité des affinités.
Donc le sectaire nie les affinités de l’autre et in fine la personnalité de l’autre, car seule les affinités propres à sa petite personne compte pour lui : le sectarisme est une forme d’égoïsme communautaire. En cela, il est susceptible de toucher n’importe quel membre de n’importe quelle communauté, d’autant plus si cette communauté ne propose pas une spiritualité qui permette à se membres de se départir de cet égoïsme communautaire.
Bref, voici encore un mauvais philosophe. Il ne tolère pas le monothéisme au son que celui-ci ne serait pas tolérant. La guerre, c’est le monothéisme. Le sectarisme, c’est le monothéisme. Le communisme, c’est le monothéisme. Le nazisme, c’est le monothéisme...
En résumé : tout le mal, c’est le monothéisme.A mon avis, les choses sont un peu moins simplistes que cela...
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Romain Desbois 27 décembre 2012 10:22je suis plutôt d’accord avec vous ffi , l’humain s’est toujours trouvé de bonnes raisons pour faire la guerre à son prochain.
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J’apporterais une nuance :
L’homme a toujours de bonnes raisons de faire la guerre à son prochain...
Sa difficulté, c’est de se départir de ces bonnes raisons afin de vivre en paix...L’humanité est travaillée par de multiples contradictions.
La bonne politique ne peut abolir les contradictions, mais se doit de les arranger dans un convenable ordonnancement, de manière à ce que celles-ci deviennent complémentaires afin de participer d’une harmonie commune. -
Romain Desbois 27 décembre 2012 10:43ffi
bah non, même quand il n’a pas de raison il va s’en trouver, en guise d’excuses.
« il n’y a pas de bonnes guerres, ni de mauvaises paix » Tolstoï -
Déjà, ce genre de réflexion exige un certain détachement vis-à-vis de ce qui nous semble bien de prime abord.
Cela dit, parfois se défendre est légitime. -
Le problème de la guerre est précisément que chacun des belligérants a raison de son point de vue.
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Il est évident que chacun fait la guerre au nom du bien.
c’est pourquoi ça ne sert à rien de penser la guerre selon la structure mentale du chrétien qui essaie d’organiser le monde selon le bien et le mal : c’est un piège qui mène nulle part.
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Dit-moi :
Quand tu manges un plat, ne trouves-tu pas cela bon ou mauvais ?
Quand tu écoutes une musique, ne trouves-tu jamais cela beau ou laid ?
Quand tu sens une odeur, ne trouves-tu jamais que ça pue ou que ça sent bon ?
Quand il t’arrive une chose heureuse, cela ne tu fait-il pas du bien et ne te met-il pas en joie ?
Quand il t’arrive une chose tragique, cela ne tu fait-il pas du mal et ne te rend-il pas triste ?
Si tu veux avis, ces notions de Bien et Mal n’ont vraiment rien de propre au christianisme, elles sont consubstantielles à l’homme : elles sont carrément instinctives... Pour preuve, il suffit de voir un petit enfant, qui n’a pas pourtant pour un sou d’éducation religieuse. A 3 ans à peine, il sait déjà dire « ceci est bien », « ceci n’est pas bien ».
Ce qui est Bien, c’est ce qu’on aime, et cela devient le But de notre amour...
C’est faire un peu trop d’honneur au christianisme que de croire que ces notions de Bien et de Mal en découlent... Dans toutes les civilisations, qu’elles soient chrétiennes ou non, ces notions existent : elles sont universelles.
Maintenant, toute religion qui se préoccupe des réalités de la vie en commun, se doit d’extraire quelque peu l’humanité de sa vision instinctive du Bien et du Mal, pour porter celle-ci sur un plan rationnel, d’où la science morale, l’éthique.
Le Christianisme affirme en effet que le péché originel a rendu confus en l’homme les notions de Bien et de Mal. Le vice de l’envie, par exemple, est expliqué ainsi : Il découle d’un mal que l’on ressent à voir l’autre détenir un Bien que l’on aimerait avoir. L’envie ainsi diagnostiquée est très aisée à remédier : il s’agit de rétablir une saine conception du Bien. Ce Bien que l’autre a, ce n’est jamais un Mal, il suffit donc de se réjouir avec l’autre de ce Bien qu’il a pour faire passer l’Envie...
Votre obsession du Christianisme vous fait vraiment raconter n’importe quoi. Les sentiments de Bien et de Mal sont absolument universels, présents en chaque être humain dès sa conception (le bébé ne pleure-t-il pas et ne rit-il pas ?). Ce qu’il faut, c’est éduquer ces sentiments, non les laisser en jachère, mais les civiliser. -
Si tu n’as pas compris que, par nature, tout homme aime ce qui est Bien et hait ce qui est mal, c’est que vous n’avez vraiment rien compris à la nature humaine.
Pire, vous ignorez comment vous fonctionnez vous-même... -
Le bien et le mal sont des notions relatives à la créature et sont donc subjectifs.
Il relève de l’acte individuel dans la relation à Dieu à travers la conscience.Pour l’organisation sociale, nos actes ne relèvent pas du bien et du mal mais de la Loi, du légitime et de l’illégitime. du juste te de l’injuste.
parce que seul la loi est objet de raison. pas le bien et le mal.Par exemple, pour la guerre, le fait de savoir si oui ou non je mets ma vie en jeu dans le combat qui se présente, est une question relative au bien et au mal. Parce que c’est moi seul face à Dieu.
Par contre le fait que nous collectivement nous nous engagions ou pas dans la guerre ne relève pas du bien et du mal, mais de la loi. la loi, c’est la voie de la raison. -
Vous partez sur une fausse piste, ffi : Soler ne dit pas que les polythéistes sont pacifiques. Il dit juste que que les guerres de religion sont monothéistes. Certes, on invoque Mars et Odin avant les combats, mais si on leur dédie la victoire, on se bat pour d’autres raisons que d’imposer leurs cultes à d’autres. Ce sont bien les monothéismes qui inventent les guerres de religion. C’est d’eux qu’elles découlent nécessairement.
Bon, un vrai marxiste vous dirait que la religion n’est jamais que l’alibi des guerres et rarement leurs causes.
Il n’empêche que la motivation du soldat et son comportement sur le champ de bataille (et plus tard au sein des populations civiles vaincues) ne sont pas les mêmes quand il se sent investi d’une mission divine lui donnant tout pouvoir et justifiant tous les excès.
Et je corrobore ceci : pour avoir divinisé la Nation, sacralisé la Patrie ou fait d’une idéologie un dogme « incontestable », certains courants de pensée modernes sont tombés dans les mêmes ornières que les monothéismes, jusqu’à commettre les mêmes excès inquisitoriaux, bellicistes, voire génocidaires que les monolâtries dominatrices et intolérantes. De là à dire qu’ils en ont copié les recettes, il y a un pas facile à franchir quand on voit les cultes que la Convention révolutionnaire instauraient ou les cultes de la personnalité dans les pays de communisme totalitaires ou les dictatures fascistes.
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Le syllogisme a que vous dénoncez sous cette forme peut être présenté sous une autre, plus convaincante,
Toute vérité sacrée ou absolue est par définition intolérante ou incontestable ; du même coup toute idée autre est nécessairement fausse ;
or le marxisme et/ou du nazisme ont été présentés comme des vérité absolues et incontestables
donc cette présentation de leur soi-disant vérité sacrée et messianique est construite sur le même modèle que la vérité religieuse.Ce qu’il faut dénoncer c’est l’idée même d’une vérité absolue sacrée qui ne peut être qu’irrationnelle puisque anti-critique et dont la seule fonction est de soumettre la pensée et la pratique des hommes à ceux qui l’énoncent et l’administrent pour les empêcher de penser et d’agir autrement : les prêtres, les rois , l’église ou le parti qui s’en réclament.
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Romain Desbois 27 décembre 2012 11:13Les massacres du communisme est une déviance de l’idéologie comme pour les religions alors que les massacres du nazisme est l"application de l’idéologie.
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Le nazisme est une sorte de christianisme dé-théisé qui extermine pour faire triompher le Bien.
Pour moi,le nazisme est l’apogée du christianisme, son avatar ultime.
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Un christianisme dé-théoïsé ?
Mais c’est comme un thé dans lequel le thé serait remplacé par du cacao et l’eau par du lait...
Or ce genre de thé, il faudrait l’appeler par son vrai nom : chocolat...
Substituer l’universel chrétien, qui est Dieu, en se donnant pour but de s’unir à Lui, par l’universel Nazie, qui est la Race, en se donnant pour but d’éliminer les autres races concurrentes selon la logique de la doctrine darwiniste, en fait, ça fait qu’il n’y a aucun rapport entre les deux.
De toute façon, il suffit de se reporter aux propos d’Hitler publiés après-guerre dans l’ouvrage « Adolf Hitler, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann. »Hitler haïssait profondément le christianisme, car c’était pour lui un coup des juifs, il était païen, écolo, rationaliste tendance scientiste, et même socialiste...
En fait, le nazisme vient d’une secte qui a fait sécession de la théosophie, l’ordre de Thulé (D’où la croix gammée, mais renversée, en emblème). Il s’inscrit dans la nébuleuse de toutes ces sectes ésotériques qui ont pris en Europe après « La mort de Dieu » diagnostiquée par Nietzsche.
Le Nazisme doit donc être envisagé comme le fruit d’une variété de la Franc-maçonnerie spéculative (mouvement très riche en théorisations de toute sorte) -
PS :
Le nazisme éradique les races honnies, car il idolâtre une race.
Le communisme éradique les classes honnies, car il idolâtre une classe.
Lutte des races / Luttes des classes, ça fait peu de différences au final, c’est la même idéologie manichéenne appliquée à partir d’un tri entre les hommes selon certains critères.J’appelle ce type d’idéologie des polémosophie, car elles tiennent que seule la lutte permet d’acquérir certaines habiletés. De plus, ces polémosophies politiques - luttes des races / lutte des classes, peuvent être mises en parallèle avec d’autres idéologies, tel que le libéralisme, qui est une polémosophie économique, car il tient que la richesse vient de la concurrence entre les égos. Cela nous montre que le vrai fondement des idéologies dans l’Europe postrévolutionnaire est manichéenne, puisque le manichéisme tient justement que c’est le conflit des substances qui engendre la nouveauté.
Il n’y a là rien d’étonnant, étant donnée la prolifération des sectes ésotérico-gnostiques en Europe...
Moi, je suis dans le paradigme chrétien. Dans le paradigme chrétien c’est l’amour réciproque des complémentaires qui engendre l’harmonie ; la haine réciproque des contraires, c’est ce qui la détruit. -
Dans les crimes du christianisme, je classe incontestablement le nazisme parmi eux.
Même si en de nombreux point le nazisme à rompu avec son christianisme originel : il a perdu par exemple la compassion, mais les mécanismes qui ont conduit à la mise à mort des juifs sont les mêmes que ceux qui conduisirent à la mort des sorcières.
L’inquisition préfigure le nazisme, parce que l’un et l’autre repose sur les mêmes modèles mentaux.
- Idéalisation de l’homme.
- Apparition d’une figure antichristique portant la part d’ombre refoulée ne correspondant pas à l’homme idéal.
- Purification par destruction par le feu de la figure antichristique.Pour que cela se produise, il faut la croyance en un Dieu entièrement du coté du bien.
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C’est absolument n’importe quoi : Hitler était un farouche opposant au christianisme.
Dans ses confidences, il évoque le fait qu’à la place de Mussolini, il aurait exclu le pape du Vatican... ou encore qu’après la guerre, il allait s’occuper des curés...
D’autre part, la chasse au sorcière n’a jamais été du fait de l’Église, mais des autorités civiles...
L’Église a rapidement mit à l’index le malleus maleficarum et les études montrent bien que ces chasses aux sorcières ont été beaucoup plus abondantes dans les pays protestants (Allemagne, Pays-Bas, Angleterre) que dans les pays catholiques. Cela s’explique parce que dans les pays catholiques, l’autorité papale s’est toujours opposée à cette pratique des autorités civiles (dont un des plus grand fervent était paradoxalement Jean Bodin, théoricien de la République), l’Église définissant au passage les notions de maladie mentale et de schizophrénie.
Hitler n’a jamais cru en Dieu. Il croyait en la science, en Darwin. A la limite, il admirait la bravoure des musulmans (il dit que si Mahomet avait été Allemand, les Allemands aurait été depuis longtemps les maîtres du monde) ou encore la tentative de Luther d’aryaniser le christianisme. -
Je vous parle pas des croyances d’hitler. qu’il fut antichrétien c’est certain.
je vous parle de structure mentale induite par sa culture chrétienne.
shoa et inquisition ont ce point commun qu’ils tentent d’éradiquer ce qui représente le mal : l’anté-christ et le juif.
on diabolise avant de massacrer, c’est la méthode chrétienne.
-
Franchement, tu racontes n’importe quoi :
Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage.
Comportement général, si commun chez l’homme...
Quand l’intelligentia politique veut tuer quelqu’un politiquement, ne le diabolise-t-elle pas sous des quolibets « Hitler, fasciste ! » ?
D’ailleurs, quand toi-même tu cherches à assimiler Hitler au christianisme, n’est-ce pas pour toi-même une façon de diaboliser le christianisme ?
Tu vois : tu ne vaut pas mieux que ceux que tu dénonces... -
Je trouve moi que c’est plutôt intéressant de réfléchir aux causes de la violence.
En particulier dans le christianisme.qu’un type condamne au bucher un autre au nom du « Dieu d’Amour », n’est pas un fait qui mérite question ?
Une religion qui est non-violente dans le texte et violente dans les actes ça ne pose pas question ?
Ce sont au contraire des questions de premières importances.
l’explication que j’en donne, s’appelle la perversion. le christianisme est une religion perverse, simplement en cela qu’il déséquilibre l’esprit humain.
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Déjà, avant de connaître l’effet du christianisme sur l’homme, il me semble que la première étape est de connaître comment est l’homme.
Par exemple, l’homme antique ne répugnait pas aux sacrifices humains (culte de Baal).
Par exemples, les Romains goûtaient le spectacle des gladiateurs qui se battaient à mort dans l’arène.
Par exemple, les aztèques pratiquait le sacrifice humain en prélevant directement le coeur chez l’individu vivant.
Par exemple, les princes Ottomans prélevaient un enfant sur 5 dans les familles chrétiennes des Balkans, les émasculaient et en faisaient des janissaires pour garder leurs esclaves sexuelles dans les harems.
...L’homme est naturellement enclin à la violence.
Tu ne peux pas mettre cela sur le dos du christianisme, qui a au contraire un effet apaisant. -
Romain Desbois 28 décembre 2012 08:51Je vous conseille ce merveilleux film AGORA, c’est très instructif sur comment une religion se crée. Ce film est presque un documentaire tellement il a su ne pas déformer ce que nous savons de l’époque.
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Avec des presque, on peut démontrer tout et son contraire...
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Dans leur besoin de diaboliser l’autre, les chrétiens sont incapable de voir leur propre violence : elle est toujours le fait de l’autre. il dira par exemple que l’inquisition était le fait des pouvoirs séculiers.
il dira qu’hitler n’était pas chrétien, que le colonialisme était le fait des bourgeois etc...mais au bilan, le christisnisme si dous il est où ? dans les tranchées de 14-18 ? à Hiroshima ?
dans les guerres de religions ?Quand la France bombarde la libye ?
Le chrétien est une sorte d’hémiplégique de la conscience, il y a ce qu’il croit être, un pacifique, un « aimer vous les uns les autres », et il y a ce qu’il projette sur autrui.
l’antisémitisme est un pur produit du christianisme, aujourd’hui comme il a mauvaise presse, ce sont les arabos-musulmans qui sont diabolisés, anti-christiser.
le chrétien voudrait être un saint et il devient un monstre.
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@ ffi : Vous dites que Hitler détestait le christianisme. Il détestait plus encore la franc-maçonnerie dont les membres ont fini dans des camps, au même titre que les homosexuels, les tziganes, les communistes, et... ah, oui, les juifs, aussi.
Sauf que cette liste des catégories honnies par le nazisme prête à réflexion : un prédateur ne vise jamais à exterminer ses proies, parce qu’il se condamnerait à mourir de faim. En revanche, il vise toujours à exterminer les prédateurs concurrents, ses rivaux sur le terrain de chasse, ses concurrents qui le menacent dans la même niche écologique. Regardez Copé et Fillion : ils cherchent à s’éliminer, mais pas à éliminer les militants (ils peuvent quand même y arriver, à la longue).
Les homosexuels gênaient le dogme de la fécondité. Les tziganes nuisaient au dogme d’une sédentarité territoriale indispensable à la théorie de l’espace vital. Les rosicruciens et françs-maçons représentaient un contre-pouvoir occulte et incontrôlable. Les juifs et la religion chrétienne proposaient des monolâtries difficiles à composer avec le culte du chef, qui est aussi une monolâtrie. Onfray et Soler soulèvent effectivement la question épineuse des causes de la haine, qui sont peut-être moins les différences que les ressemblances, une profonde similarité de prédation, avec pour enjeu la possession du territoire de chasse et la propriété monopolistique de la crédulité disciplinée des fidèles. Je les rejoins volontiers.
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N’importe quoi.
Je te signale que s’il y a bien une civilisation où la résolution de la violence ne se passe par la vengeance, mais par une institution intermédiaire, la justice, c’est bien en chrétienté...
Les crimes d’honneur ne sont pas dans la tradition...
Parmi les villes bombardées au Japon, il y a Nagazaki, la plus grande ville chrétienne du Japon...Depuis 1789, l’Eglise ne joue plus vraiment de rôle en politique.
Quant aux guerres de religions, elles sont une guerre civile Européenne.
Le christianisme rend en effet les caractères plus doux, dans des conditions normales (politesse). Cependant, quand il s’agit de se défendre, le christianisme peut donner de la ferveur et du courage, ceci sans haine, donc sans être aveuglé, donc en gardant toute sa raison. -
L’Ankou :
Il est toujours possible de spéculer sur les raisons profondes d’Hitler ;
cependant : remarquons déjà qu’il est toujours difficile de découvrir les motivations de quelqu’un quand il est vivant, alors comment ne le serait-ce pas d’avantage quand il est mort ?Par conséquent, il est aisé de se raconter n’importe quoi, puisque c’est invérifiable...
Donc la première chose, avant de partir dans des spéculations, c’est de se demander : mon hypothèse est-elle vérifiable ? Si oui, alors je peux spéculer, puisque des preuves sont disponibles pour contrôler ce qui en est en réalité. Si non, mieux vaut s’abstenir.
Si, sans perspective de vérification possible, je me mets malgré tout à spéculer, puis que je tiens le fruit de cette spéculation pour vrai, c’est vraiment pour me duper moi-même. Certes, ainsi, on peut se faire plaisir en tenant pour vrai ce qui nous sied, mais ce n’est quand-même pas très rigoureux comme façon de raisonner : c’est prendre ses désirs pour des réalités... Mais, surtout, réfléchir ainsi expose à de grosses désillusions à venir... -
Merci, ffi, pour vos précieux conseils méthodologiques. Je ne manquerai pas de les appliquer chaque fois que mes propres procédures, tirées de mon expérience de juriste, seront prises en défaut.
Pour ce qui est de spéculer sur les motivations des individus, il est des sciences comme le marketing, le profilage ou la PNL qui permettent de surmonter sans grande peine les incertitudes dont vous parlez.
Mais il s’agissait pour moi de parler des motivations du nazisme, et donc celle d’un mouvement collectif, d’une stratégie politique, et non seulement celle d’un homme. Ces motivations sont aisées à induire dès lors qu’on admet s’intéresser aux ressemblances plus qu’aux différences. Chacun peut librement contester le postulat, héritée du parallèle avec la prédation et, s’il l’admet, refaire par lui-même cette recherche de ressemblance. Il en trouvera sans doute quelques unes assez proches de celles que je propose. La méthode est donc transparente et ses résultats propre à subir la validation ou l’invalidation par mes pairs dans la plus pure logique universitaire généralisable au débat politique.
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@ ffi : Merci d’avoir répondu ce qui convenait.
Pour rebondir sur une autre remarque qui a été faite, diaboliser l’adversaire pour l’exterminer n’est pas le privilège des « chrétiens ». Faut-il vous rappeler les Khmers rouges ? Staline, c’est un cas à part : lui, c’était du cynisme et de la cruauté « purs ». -
Agoranymous666 28 décembre 2012 18:30Bof, aucun qui fasse le poids de AOM/MOA/MAO :-> >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
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Poncifs habituels.
les monothéismes comme un tout alors qu’ils ont chacun leur propre dynamique.
Personne pour s’étonner que la religion qui a le parcours le plus violent est celle qui se réclame d’un Dieu d’Amour, qui croit au « Bien Suprème » que DIeu est infiniment bon et qu’il faut « s’aimer les uns les autres. » et qui prone la non-violence.
Mais si c’est cette religion qui est la plus violente, c’est que les choses ne sont pas aussi simple que l’apparence.
la violence du christianisme provient davantage de son héritage grec et pour tout dire platonicien que de son héritage sémitique.
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Romain Desbois 27 décembre 2012 10:54Ces croyants se réclament surtout d’un dieu exterminateur, qui est le premier et le plus grand criminel contre l’humanité et contre l’animalité de toute l’Histoire.
Quand je pense qu’on interdit les suppôts d’Hitler ....
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Que Dieu soit exterminateur est une vérité.
Il fait naitre et il fait mourir.Il fait mourir à l’unité ou en masse.
Mais cette mort là est la vie même.
Dans le fond d’ailleurs, la vie ne fait que recycler de la mort pour la rendre vivante à nouveau.
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Romain Desbois 27 décembre 2012 11:23Si mes parents ont eu le droit de vie sur ma personne sans que je puisse y faire grand chose, je leur interdis d’avoir le droit de mort sur ma personne.
Il en est de même pour un dieu, je ne lui reconnais aucun droit sur moi. Ceux qui lui accorderait ce droit ne seraient que des fascistes .
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Tu n’es pas Dieu et Dieu n’est pas une personne. je ne comprends pas l’analogie que tu fais.
Maintenant tu ne sais pas que tu vas mourir ?
Tu ne sais pas que tes amis vont mourir ?
Tu ne sais pas que tes enfants vont mourir ?
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Romain Desbois 27 décembre 2012 11:43philouie
Et alors ce n’est pas parce que nous sommes tous mortels que c’est quelqu’un qui a décidé le jour et l’heure ?
Sauf à croire à la mythologie déiste.
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Dieu n’est pas quelqu’un .
C’est ton christianisme culturel qui te fait anthropomorphiser Dieu.
Dieu est au-delà de nos catégories.
Pour un croyant comme moi, il n’y a effectivement rien en dehors de la volonté divine. la vie comme la mort.
Rien en dehors de la volonté divine, ça veut dire que tout ce qui nait et qui meurt n’est que manifestation divine.Que tu naisses, c’est Dieu.
Que tu pisses, c’est Dieu.
Que tu meurs, c’est Dieu. -
Romain Desbois 27 décembre 2012 11:54non monsieur gardez votre dieu pour vous et ne me l’imposez pas !
Je suis athée et laïc, ce qui en m’empêchera jamais de dire ce que j’en pense.
Votre dieu existe puisqu’on en parle Mickey aussi ...
Mais l’un comme l’autre ne sont réels.
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Je ne vous impose rien, je vous dis à quoi je crois.
Vous faites comme vous voulez.
Pour moi, c’est Dieu qui vous fait incroyant.
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Shawford34 27 décembre 2012 12:01Tu vois, Romain, moi qui suit agneau-stick ( ) rationaliste,
je vois tout de suite comment t’es toi même un excessif (j’ai pas dit extrémiste hein ) :
tu dis en effet que Dieu n’est pas réel.Non, Dieu n’est pas prouvé : POINT BARRE -
Dites que vous n’avez pas de preuve.
ce serait plus juste.
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Romain Desbois 27 décembre 2012 12:10Mais vous non plus nous n’apportez pas de preuves de vos affirmations. C’est à vous de prouver de l’existence réelle de votre dieu pas aux athées, ni à ceux qui croient à un autre dieu.
Posséidon existe selon vous ? donc ses adorateurs étaient de mauvaise foi ?
Tous les croyants sont de mauvaise foi, ce sont qui le disent eux mêmes... des croyants des autres dieux.
CQFD
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Shawford34 27 décembre 2012 12:17Si ce commentaire s’adresse à moi philouie, je m’inscris en faux.
Pour moi, y’a aucune divinité immanente et précédant la création de l’Univers lui même possible.
Ou alors, ché pas, faut m’expliquer comment Dieu (celui que vous voulez, et je sais quel est le votre) pourrait savoir les émotions d’un homme qui grandit s’il ne l’a pas été lui même : c’est vraiment un scénario à dormir debout ça !Que l’« intelligence » en quelque sorte, ce soit « Dieu » là, ça devient plus crédible.C’est tout au moins une hypothèse qui se défend métaphysiquement et philosophiquement, et je l’ai défendu dernièrement chez Dugué notamment.
Prière de vous y avant plus ample réfutation.PS : hey Romain, pense à mettre à qui tu t’adresses toi aussi, je suis là, now
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Je n’ai pas à vous apporter de preuve.
Je vous dis en quoi je crois, ce qui me semble légitime.
J’enracine mon discours dans l’histoire humaine des croyants, ce qui n’est pas une preuve mais lui donne une cohérence.
Maintenant, si DIeu a fait de vous des incroyants, ce n’est pas moi qui vais aller contre Sa Volonté.
Enfin je prétends que la diversité des expressions religieuses confirme l’attachement de l’être humain à rendre compte de la dimension sacré du réel.
(pour moi DIeu n’est pas réel, il est le Réel, Celui qui est, qui était et qui sera) -
Romain Desbois 27 décembre 2012 12:30qui me parle ? entends je des voix ?
J’vas de ce pas me présenter aux élections !!!
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Pour moi, y’a aucune divinité immanente et précédant la création de l’Univers lui même possible.
Pour moi, la création est nécessaire à Dieu en vue de sa perfection.
Qu’il y ai un « avant la création » est un point de vue relatif de la créature qui a nécessairement un début.
Mais d’un point de vue absolu, la création est consubstantielle à Dieu, qui ne peut, qui n’a jamais, cesser de créer.
Dans l’exemple que tu donnes, l’enfant qui grandi est nécessaire à Dieu pour qu’Il ressente l’émotion de l’enfant qui grandi.
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Shawford34 27 décembre 2012 12:44Je me gausse ceux qui ont la science infuse : que ce soit toi Romain ou toi Philouie : deux croyants, chacun dans un genre différent.
Ou alors, ces keums là ils prennent le temps de savoir tout au moins si ce que dit celui qui argumente pourrait faire changer leurs positions.Mais là faut pas rêver, vous préférerez l’un aussi bien que l’autre mourir les armes à la main plutôt que condescendre à examiner d’autres hypothèses :
meeeuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhPS : une hypothèse raisonnable ça tient pas en une ligne, donc ta réfutation ne peut pas tenir en une seule ligne non plus.
Et donc Philouie, soit tu vas me lire où je t’ai invité à le faire, soit tes arguments c’est de la bouillie de catéchisme (excuse je sais pas comment on dit ça chez Allah) -
Je n’ai réfuté et je ne prétends pas le faire.
je ne sais pas où est ce que tu me demande de réfuter.Je dis en quoi je crois et je peux le dire en une seule ligne :
Il n’y a de dieu que Dieu.
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Shawford34 27 décembre 2012 12:57Ça je peux très le comprendre, et respecter ta Foi, philouie.
Mais alors arrête de nous bassiner à argumenter rationnellement all day long sur AVÇa colle pas, puisque tout tient en une ligne. !Fais toi un post une bonne fois pour toute avec : il n’y a de Dieu que Dieu dedans et replaque le à chaque fois : là au moins y’aura une cohérence de parole et d’esprit
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Romain Desbois 27 décembre 2012 12:58Shaw
Ha bon ,je refuse de croire à ce qu’on me demande de croire et je deviens croyant ?
J’ai toujours préféré les avants aux croyants.
« il faut voir le monde tel qu’il est et non pas tel qu’on le rêve afin qu’un jour il soit tel qu’on le rêve » RomainLutèce.
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tu t’agites, mais je vois pas de quoi.
je n’ai pas le droit de m’exprimer et de le faire à ma façon ?
il faut que je me plie a tes diktats ?
c’est quoi ton problème ?
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Romain Desbois 27 décembre 2012 12:59« les Savants aux croyants »grrr ;-((
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Shawford34 27 décembre 2012 13:05Et vlan les deux = même réponse : « non mais je vais pas me plier à quelconque diktat » hors de celui que je me suis choisis ,devriez vous cependant ajouter pour être crédible.
Soit, vous êtes donc bien du pareil au même....
Ah et maintenant je vous ai imposé quel diktat moi ?C’est juste une hypothèse métaphysique, scientifique et philosophique : celle-ci s’examine au regard d’une analyse conforme aux trois domaines précités.
Mais changez rien, je me marre bien avec vous
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Romain Desbois :
« J’ai toujours préféré les savants aux croyants. »
Le Savant il croit qu’il sait.
Le Croyant, il sait qu’il croit.
Ne soyons pas dupes de nos prémisses et nos hypothèses.
Employons-les, mais avec discernement et bon sens.Philoui
"Personne pour s’étonner que la religion qui a le parcours le plus violent est celle qui se réclame d’un Dieu d’Amour, qui croit au « Bien Suprème » que DIeu est infiniment bon et qu’il faut « s’aimer les uns les autres. » et qui prone la non-violence."
Ben justement, le pire, c’est qu’il n’est pas sûr que ce soit la religion la plus violente.
Déjà, il ne faut pas omettre qu’elle existe depuis plus de 2000 ans...De plus quand on regarde les sociétés aztèques (sacrifices humains, esclavage), les sociétés musulmanes (lapidation, esclavage, exterminations, amputations), les sociétés africaines (guerres tribales, esclavage, violence, amputations), les sociétés asiatiques, les sociétés antiques, les sociétés fascistes, communistes ou Nazies...On ne peut s’empêcher de comprendre que les sociétés humaines explosent périodiquement en déchainement de violence depuis toujours. Si déjà une religion qui en appelle à l’amour en vient parfois à la violence, combien de fois en serait-il plus vrai pour une religion qui appellerait à la haine ?
Il s’agit de juger objectivement des choses. Or cela nous est difficile, car nous connaissons l’histoire de l’Europe, qui est marquée par le christianisme, alors que nous connaissons mal l’histoire des autres parties du monde. Mais cette ignorance de l’histoire des autres ne doit pas nous pousser à l’idéaliser...
A mon avis, le christianisme est vraiment la religion la plus douce d’entre toute. La démonstration vient naturellement quand on considère que l’Europe, malgré sa taille exigüe, sous le doux joug du christianisme, s’est vu doté de la plus grande quantité de population du monde et que toutes les structures de la modernité y furent inventées (hôpitaux, universités, écoles, systèmes de protection sociale, Etats, système juridique,...etc). -
Shawford34 27 décembre 2012 13:30Et le chrétien qui va bien, il se prend forcément pour le fils de Dieu
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Shawford34 27 décembre 2012 13:39Carrément Yvan, même en moi si tu le veux bien, je suis un partageux
Pour les trois autres qui précédent je vous recolle un ch’ti truc que j’avais publié hier, et qui est assez azccord avec notre discussion présente :Pensez y quand même : si Dieu existait et venait sur AV avec un pseudo et un compte, voyez t’y pas ce qu’il prendrait dans la gueule ?Plus sérieusement, on est rien à notre échelle, et on pense pourtant que notre avis devrait s’imposer, que l’on pourrait faire quoi que ce soit par nous même, que notre avis surtout se doit de s’imposer à tous ici ?
Comme si en tout cas, réellement, et jusqu’à preuve du contraire d’une autre forme d’intelligence dans l’Univers, notre parole était d’évangile !Des commentaires de Dieu à Dieu en clair à chaque fois, mettons nous bien ça dans la tête !!!!!!!!!!
Verriez vous une fourmi rentrer dans la fourmilière et dire, eHEY LA, tous au garde à vous j’arrive et MA PAROLE EST D’EVANGILE
PffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffC’est une histoire de frapadingue, on devrait pas plutôt grouper nos idées, les mettre sous une bannière commune plutôt qu’à chaque seconde, à chaque commentaire, prétendre dire :
- c’est mon idée à moi,
- c’est moi le chef de toutes les idées,
- écoutez voir comment c’est le plus beau mon discours,
- venez sur mon article, il est beau mon poisson frais.Franchement : oui revenons à plus de mesure, MERDE !!!
-
Le chrétien ne peut pas se prendre pour le fils de Dieu, vu qu’il n’y en a qu’un...
Mais en grec, le mot fils est utilisé en analogie avec la pluie qui tombe du ciel, « ce qui descend de », « ce qui est venu par ». En gros, le fils de Dieu, c’est la chance de Dieu (chance = substantivation du verbe choir), l’envoyé divin qui apporte la rédemption.
Sinon, c’est plutôt une déformation des intellects liés à la démocratie qui fait que pour voir son opinion reconnue, il faut l’imposer à la majorité...
Si nous ne vivions sous le joug de cette tyrannie de l’opinion générale, nous n’aurions pas à nous plier à de telles sottises, nous exprimerions nos idées et basta ! -
Shawford34 27 décembre 2012 15:20Bla bla bla bla bla bla... ffi
Je te dirais juste un truc, si y’avait un Jesus 2.0 en 2012, y’aurait comme de bien entendu 7 milliards de Judas : Médite, fils de l’homme ! -
Shawford34 27 décembre 2012 16:04Spécial dédicace pour « Yvan » :
Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree ?
I travel the world and the seven seas
Everybody’ s looking for something
Hold your head up
Keep your head up, movin’ on -
Supposons, comme je le crois, que Dieu existe : tu as l’air malin de décréter du haut de ta grandeur : « Je ne lui reconnais aucun droit sur moi ». ça me fait penser à l’histoire du CRS arabe de Coluche.
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Shawford34 27 décembre 2012 17:35Pale rider,
Il lui éclaterait même la rondelle, pour rester poli -
Shawford :
Si je vois un mec faire le tiers des miracles de Jésus, pas de problème, je me fais son disciple.
Et, mieux, s’il ressuscite, je me ferais son apôtre.
Comment garder pour soi la preuve que la mort n’est pas une fatalité ? -
Shawford34 27 décembre 2012 18:16ffi, avec tout le respect que je vous dois, les miracles c’est un peu has been au XXIeme siècle.
Entre temps y’a un truc qui s’appelle la conscience de soi, des autres et de l’au delà qui est passée par là.
Et surtout la rationalité 1, 2 et bientôt 3.0Pour le reste, que dire, ah si : engagez vous, rengagez vous qu’y disait de toujours, plutôt que de se retrouver au centre de l’arène -
Pourtant le miracle est la preuve d’un au-delà surnaturel.
Si le monde naturel fonctionne en effet de manière causale, alors l’exception de causalité peut être considérée comme du fait d’un monde surnaturel.
C’est la rationalité de base, celle qui sait envisager les choses au-delà de nos perceptions immédiates, celle qui affirme : je sais que je crois (et non pas je crois que je sais), seule véritable posture d’humilité face au monde. -
Shawford34 27 décembre 2012 19:19ffi,
c’était une preuve indispensable du temps de Jesus 1.0Du temps du 2.0, et après le passage de Descartes et ses amis, c’est un blasphème pour utiliser un verbiage théologique ! -
Romain Desbois 28 décembre 2012 00:10Pale rider
A supposer qu’un dieu créateur existe, je ne l’autoriserais pas plus de droits sur moi !!!
Donc je me fous en fait qu’il existe ou pas. d’ailleurs si il existait , j’aurais deux mots à lui dire à ce pourri. (si il est le dieu de vos livres mythologiques).
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C’est dommage, tu n’auras donc pas accès à la vie éternelle.
Sauve-ton âme, mon vieux, sauve-ton âme... -
Romain Desbois 28 décembre 2012 09:38mon âme n’a pas besoin d’être sauvée.
Et encore une fois je ne crois faire pire que nombre de croyants, j’ai même souvent la prétention d’être plus proche de leur préceptes et particulièrement tu ne tueras pas, que tous ces massacreurs de mangeurs de cadavres.
Et comme il est dit dans les contes de fées : les premiers seront les derniers
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@ ffi (mais mon « réagir à ce message » va encore être mal calé...) : Ce que vous dites sur la résurrection du Christ, excellent (comme l’essentiel de vos propos, d’ailleurs). Beaucoup de théologiens pensent (et je les suis) que si Jésus n’était pas réellement ressuscité, les apôtres seraient restés retranchés dans leur trouille au lieu d’aller se faire persécuter dans tout l’empire romain. Du coup, je suis étonné de voir que de distingués théologiens, souvent protestants, ravalent la résurrection du Christ à des mythes comme celui d’Osiris, par exemple : une belle histoire qui nous fait du bien.
Je dis comme l’apôtre Paul : « Si le Christ ne s’est pas réveillé, alors notre proclamation est inutile, et votre foi aussi est inutile. » (1 Cor 15.14, NBS) D’autres théologiens soutiennent ainsi l’historicité des Evangiles à la fois pour des raisons... historiques, et pour des raisons théologiques. Les deux sont tout à fait compatibles.On ne peut forcer personne à croire à un miracle, mais on aurait tort de dresser une cloison étanche entre miracle et rationalité. Depuis le temps que je considère la Bible comme Parole de Dieu, je n’ai vraiment pas l’impression, contrairement à ce que je craignais, de m’être fait déglinguer ce que j’ai de cerveau. Les mauvaises langues diront évidemment le contraire. -
Que dire d’un ouvrage qu’on a pas lu. D’un ouvrage, que dis-je, d’une œuvre ! La même chose qu« Onfray mais en beaucoup plus de volumes si je comprends bien. Bon, a en croire l’interview, on peut sans doute partir de la compréhension qu’aurait l’auteur de René Girard. Elle semble assez similaire a celle d’Onfray effectivement. Et Girard, en parle par avance. Des pensées régressives, paganisantes et sacrificielles ou le texte biblique lui même devient bouc émissaire.
Rien de bien nouveau donc. On lira avec plus de profit »La liberté des hommes« lecture politique de la Bible d’Armand Laferrere chez Odile Jacob.
Deux éléments surprenants : le retour a la théorie des climats. La Palestine aurait une influence sur les tendances théologiques dominantes chez ceux qui l’habitent.... ! En tous cas si ils sont juifs...
Le début d’une intuition rare dans ces milieux, la communauté de nature entre le marxisme et le nazisme.
Il ne leur resterait plus qu’a comprendre la filiation de leur pensee avec les deux precedentes pour qu’ils se rapprochent de la »révélation« . C’est par le »mystere de l’incarnation« que le chritianisme est ce scandale qu’il ne parviennent pas a faire entrer dans leurs petites cases. C’est bien pour cela qu’il ne peut être une vérité unique et qu’aucune ONU, meme armee ne pourra remplacer la rencontre personnelle avec son Dieu. Ce mécanisme conceptuel est trop complexe pour ces gens. Il place un non sens au cœur et a l’origine du sens. Des intelligences scolaires formée aux problèmes de robinets, ou a chaque question existe UNE réponse, qui est la bonne et que le »maitre« connait, sont mal préparées a admettre ce genre de paradoxe.Du reste, des le départ, ils choisissent » la route antique des hommes pervers« . Jésus Marie Joseph ! Ces gens n’ont donc pas lu Ellul ?
Il suffirait pourtant de savoir que le Christianisme n’est pas un monothéisme pour s’éviter une telle perte de temps.
Bon, sinon, il s’agit d’exposer en creux ses petits bobo de l’âme. Mais a aprt les auteurs, qui cela peut il tromper ?
Comme chez Onfray, on devine le rapport difficile avec »la femme« , tellement typique de ces milieux (éducation nationale recherche) qui constitue un ilot de résistance a l’heureuse émancipation féminine amorcée et développée par le christianisme. Comme chez Onfray, on va chercher ailleurs les causes du machisme qui fait que ce milieu, particulièrement féminisé, est aussi celui qui laisse au femme le moins de postes de responsabilité a qualification et grades égaux. Comme chez Onfray, l’inconscient trahit ! La fascination pour le »modele grec" ! Car il est quand meme enorme de passer sous silence que c’est une société ou le métèque et l’esclave peuvent devenir citoyen. La femme jamais.On frémit quand on pense aux bilans carbone et fiscaux de ce genre d’ouvrage. Que d’arbres sacrifies pour des répétitions. Que d’achat d’office par les bibliothèques publiques et scolaires qui viendront alimenter notre déficit budgétaire en un temps ou le pays connait entre 8 et 11 millions de pauvres suivant les sources.
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Heu...eric, je vous rappelle la première phrase de votre commentaire. Elle pouvait laisser supposer que vous éviteriez au moins une telle conclusion. -
Pognon....le vraie Dieu unique de nous autres homoeconomicussss.
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Le résumé du documentaire de hier « Pour l’amour de Jérusalem » explique très bien le phénomène « Dieu »
Jérusalem est le berceau des trois grandes religions monothéistes. Judaïsme, christianisme et islam y puisent leurs racines autour d’un texte sacré commun : l’Ancien Testament. Aujourd’hui, Jérusalem est aussi une ville de près de 800 000 habitants, qui se côtoient dans une juxtaposition de cultures, d’origines et de sensibilités. Chacun, à son niveau, s’inscrit dans l’histoire de la ville, en porte l’héritage et tente d’en écrire de nouvelles pages. Rencontres avec celles et ceux qui s’attachent à préserver, restaurer ou mettre en valeur le patrimoine de la ville, qu’ils soient historiens, artisans, archéologues, cuisiniers, ou encore religieux.-
Chateaubriand écrivait dans Le Génie du Christianisme : « De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts, aux lettres ». Sacrilège de dire cela aujourd’hui. De son temps, par contre, le message a été certainement bien accueilli. Preuve s’il en est que tout est une question d’époque. A son bénéfice, il ne devait pas en avoir connu beaucoup d’autres religions.
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Daniel Balavoine avait une vision particulière avec sa chanson « La vie ne m’apprend rien »
Qui ose dire qu’il peut m’apprendre les sentiments
Ou me montrer ce qu’il faut faire pour être grand
Qui peut changer ce que je porte dans mon sang
Qui a le droit de m’interdire d’être vivant
De quel côté se trouvent les bons ou les méchants
Leurs évangiles ont fait de moi un non croyant
La vie ne m’apprend rien
Je voulais juste un peu parler, choisir un train
La vie ne m’apprend rien
J’aimerais tellement m’accrocher, prendre un chemin
Prendre un chemin
Mais je n’peux pas, je n’sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Et je n’peux pas, je n’sais pas
Et je reste planté là
A ceux qui croient que mon argent est dans ma tête
Je dis qu’il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête
Ils croient peut-être que la liberté s’achète
Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille
Quand les prêcheurs sont à l’abri de la bataille
La vie des morts n’est plus sauvé par des médailles
La vie ne m’apprend rien -
Oui, Hitler était socialiste, pur et dur.
C’est vraiment étrange que les gens n’arrivent pas à le voir, c’est marqué sur l’étiquette...
On voit clairement le lien aujourd’hui. Le socialisme est darwinien, comme Hitler. Le socialisme est pour l’eugénisme (avortement, contraception), comme Hitler. Le socialisme est pour l’euthanasie, comme Hitler. La seule différence entre l’internationale socialisme et le national socialisme, c’est que les membres de l’internationale socialiste applique ce programme à leur propre population, quand le national socialisme l’applique à des populations étrangères...
L’internationale socialisme, c’est le national socialisme de l’étranger.
(le secrétariat de l’internationale socialiste est basée à Londres). -
Napoléon à Laplace : - Votre travail est excellent mais il n’y a pas de trace de Dieu dans votre ouvrage.
- Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse.-
Avec l’hypothèse de l’harmonie préétablie formulée par Leibniz, il n’y a plus besoin d’envisager que Dieu agit en tout. Dieu a fait un monde agissant selon la causalité. Il n’y intervient que pour provoquer des exceptions à cette causalité, pour y faire valoir ses fins.
Laplace, dans son scientisme mécaniste, envisage un monde entièrement automatique, selon le principe d’inertie, donc il n’a pas besoin de Dieu. (Nietzsche : Dieu est Mort)Mais dès qu’il faut prendre en compte dans ce monde les êtres vivants, qui savent définir leurs finalités propres, nous ne sommes plus en présence de simples automates inertes. Il faut alors envisager l’esprit de ces êtres, ce qui est une substance invisible et surnaturelle, et donc envisager Dieu.
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vraiment dommage et dommageable, pour vous, ou à dessein, d’écarter les révélations de ces dernières années que nous a apporté l’esprit de vérité en nous dévoilant le corps-même de l’esprit, le lieu-même de la conscience = l’eau
le prophète Job a enfin sa réponse ;) « mais le lieu, la demeure de l’intelligence, où est-elle ? »l’océan d’Amour, voici notre demeure, dans la vie comme dans la mort nous ne saurions nous en extraireenfin, si vous songez à vous aligner à temps tandis que le ciel s’aligne comme en appel à chacun de nous alors courez et apprenez la nature fondamentale de l’AOM et de sa source qu’il ne doit jamais perdre de vue, pour rester un véritable être humain, dans cette machinerie qui prétend tous nous robotiiser et nous lancer éternellement les uns contre les autres dans les confusions et les haines entretenuesil y a d’autres cheminements possiblesou téléchargez-le gratuitement de lulu.comLudus - le jeu de perles de verreou faites-en de la charpie, comme il vous plaira, vous êtes un être cosmique et libre et, de ce fait, responsable-
****J.S. : Le premier volume est relatif à la théologie des Hébreux, à leur métaphysique. J’explique comment ils sont passés du polythéisme au monothéisme, et pourquoi.****
J’aurais bien apprécié qu’il en dît un mot.-
Volt il me semble que vous vous méprenez sur le sens du mot « monothéisme » que donne Soler et qu’il a bien expliqué dans son livre ,ce n’est pas un monothéisme universaliste mais un monothéisme nationaliste ,du coup il a même pris soin de l’appeler par un autre nom à savoir « monolâtrie » ;La philosophe héllèniste et mystique chrétienne Simone Weil l’avait déjà énoncé en disant que c’est un faux monothéisme et un faux universalisme et que c’est là la pire des idolâtries l’idolâtrie nationale érigée en religion monothéiste ;Hyavé est un dieu national parmi d’autres diuex nationaux ,c’est donc en fait un polythéisme réduit à une unité comme un ensemble réduit à un élément ;de même Allah est aussi un dieu national et l’islam une religion nationaliste fausement universaliste ,(idolâtrie de la langue et de la tradition arabe et prière tournée vers la mecque) ;Le vrai universalisme part du haut transcendant pour s’immanentiser ou s’incarner dans des cas pariculiers ;le faux universalisme part du bas particulier pour l’ériger en universalité transcendante ce qui est bien sûr une idolâtrie ,l’essence et la définition même de l’idolâtrie comme l’ a très bien vu Simone Weil.
La thèse comme quoi tout ce qui est écrit dans la bible et dans l’ancien testament en particulier n’est que de la métaphore est intenable et irrecevable , pour tous les dogmes religieux e n particulier pour les religions du Livre du monothéisme abrahamique comme l’a très bien remarqué Reboul ,cela fait perdre le caractère sacré et la qualité religiuese et transcendante des « Saintes Ecritures » qui ne serait qu’un mauvais livre d’histoire et faux par dessus le marché ,et tout cela pour dédouaner la violence réelle qui jalonne l’histoire des religions c qui serait de la malhonnêteté intellctuelle
ffi défend bec et ongle le christianisme fanatiquement jusqu’à devenir aveugle devant les réalités peu glorieuses (euphémisme) concernant sa religion et au point d’entrevoir que du bien ,au contraire de Philouie le musulman qui exècre le christianisme au point de trouver tous les pires maux dans celui-ci et de fairede la religion chrétienne la religion la plus violente au monde ;la vérité est peut -être entre ces deux extrémismes ou en tout cas qu’il ya un peu de vérité dans les deux
Pour philouie ,Dieu est à l’origine de tout et la cause de tout du bien comme du mal ;Dès il semble en cela contredire le Coran qui condamne les athés ,les polythéistes ,les infidèles mécréants alors que ceux -ci n’on fait qu’obéir à la volonté d’Allah selon ses dires . Allah condamne donc ceux qui obéissent à Allah ,cela me semble contradictoire ;Et que dire lorsque Dieu crée le Diable et que le Diable obéit aussi à la volonté de Dieu de répandre le mal sur la terre ,àce que prétend Philouie ,le Diable sert Dieu .Donc si je vole ,viole ,tue ,génocide ,pas de problème ,je ne fais que la volonté de Dieu .Dieu pire que Hitler !?-------------------------nihilisme absolu
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Franc,
Rien de nihiliste.
En réalité Dieu Ominpotent délègue à la créature une part de sa liberté, de laquelle découle son libre arbitre et sa responsabilité.
Mais l’acte libre n’a de réalité que pour le sujet qui en use dans sa relation personnelle face à Dieu. (ce qu’il fait qu’il est sujet)
ça veut dire que pour moi la seule liberté réelle est celle que je peux exercer. tout le reste, c’est à dire les actes des autres - même so je sais que chacun possède une part de liberté - sont des actes soumis à la pleine volonté divine.
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Certes les hommes sont des esprits libres néanmoins ils n’en sont pas moins des êtres immanents et des créatures existentiellement imaprfaites ,et de ce fait leurs actions totalement et dans toutes les manières comme leur pensées dans une certaine mesure sont soumises aux lois qui régissent la nature immanente à savoir donc soumises à la logique de la raison immanente ;
quand le divin transcendant intervient dans le monde immanent il ne viole pas le principe de causalité de la création immanente ,il élargit seulment sa base et son espace de sorte que pour l’esprit humain il n’ ya aucune intervention surnaturelle en ce sens qu’il ne peut le percevoir et que en plus il peut trouver une explication rationnelle à cela bien que l’intervention de la cause transcendante puisse en être l’origine ;ainsi Laplace a quand même raison pour ce qui est de la nature humaine qui est elle-même soumise au déterminisme universel puisque la liberté humaine n’est que relative et non absolue étant une créature immanente existentielle , toutefois bien sûr le déterminisme de la nature humaine n’est pas de même niveau et degré que le déterminisme de la nature matérielle inerte et en se situant sur des plans et des dimensions différents , de manière analogue à ce que la logique mathématique de l’infini se distingue en se situant à un niveau et à une dimension différente que la logique mathématique du fini ,l’homme se situerait dans la logique de l’infini (ce qui ne veut pas dire illimité) tandis que la matière inerte se situerait dans la logique du fini ,ce qui donne des lois différentes bien que la causalité générale soit la même en celle de l’espace immanent
.La théorie de la connaissance va encore plus loin la nature existentielle ,le principe de l’existence lui—même est un effet des structures causales mathématiques déterministes ,c’est à dire que la sensation de concrétude du réel et de l’existentiel provient de sa structure mathématique déterministe comme projection de la structure mathématique transcendantale immanentisante et pecevable par l’appareil d’intuitions sensitives de la raison individuelle immanente .Sans ce déterminisme immanent résultant de la projection du déterminisme transcendantal point d’existence ,l’idée transcendantale reste une pure idée qui n’existerait pas tout en ayant son étance ,mais il ne faut confondre l’étance avec l’existence ainsi que le transcendantal et le transcendant ;si le transcendantal est un pur objet idéel et donc abstrait ,le transcendant possède en plus le réel existant
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Tout ceci parait tout de même schématique et simpliste. Si Hitler est le Moïse des Allemands du début du siècle, on gomme la responsabilité politique des milieux d’affaires et du capitalisme mondial qui pariait sur Hitler pour se débarrasser du communisme. Le parallèle nazisme-communisme est par ailleurs sous des couverts pseudo-scientifiques assez ignoble.
Le phénomène religieux est décrit par ailleurs de façon intéressante,-
Le fait d’ajouter la proposition de délégation de liberté à l’homme par Dieu n’efface pas le côté profondément et absolument mauvais et contradictoire du principe hérétique affirmant que dieu est l’origine et la de tout cause d tout mal ni sur le plan théorique et encore moins sur le plan pratique .Dieu est le parfait absolu et ne peut produire un quelconque mal lequel est une marque d’imperfection ce qui contredirait ontologiquement la nature et l’essence du divin qui est le Bien absolu (Platon ),et Simone Weil dit que le Bien ne peut produire que le bien ,c’est là la foi au divin par excellence qui est que le parfait ne peut produire que du bien et non du mal ;
Sur le plan pratique le principe de la divinité cause du mal est profondément et absolument antireligieux ,car la religion a par nature et par essence la fonction et la mission d’inciter à faire le bien et non d’inciter et d’excuser de faire le mal ,or le fait dire que Dieu est à l’origine et la cause de tout acte produisant le mal donnera l’excuse à l’homme de faire le mal en se déchargeant la faute à Dieu qui est la cause première du mal selon ce principe hérétique ,et donc à l’inciter à faire le mal puisque que l’homme a tendance à faire le mal selon son imperfection intrinsèque ,et le fait qu’il soit libre et responsable de ses actes n’empêche nullement de faire le mal et de décharger sa faute et sa responsabilité au divin cause première du mal ,au contraire la délégation de la liberté à l’homme associé au maintien du principe de divinité cause première du mal ne fera lever aucune contradiction et nihilisme mais ajoutera d’autres contradictions et aggravera le cas en faisant passer d’un nihilisme inconscient et involontaire à un nihilisme conscient et volontaire ,ce qui assurément est bien plus grave et diabolique
sans compter que le maintien du principe que Dieu est l’origine et la cause de tout acte produisant le mal avec la délégation de liberté à l’homme est en soi contradictoire ,car ou bien la liberté de l’homme annule la cause du mal attribuée à Dieu ,et alors on ne peut dire que Dieu est à l’origine et la cause du mal ,ou bien la liberté de l’homme n’annule pas la cause comme quoi Dieu est l’origine de tout acte et de tout mal alors l’homme n’est pas réellement libre et n’est pas réellement responsable de ses actes ,car la volonté humaine est bien faible voire nulle en comparaison de la volonté divine qui subsume et supplante la volonté humaine ,entre la volonté humaine et la volonté divine c’est la volonté divine qui l’emporte assurément et donc en est l’origine première et porte la responsabilité totale,et donc la délégation de liberté à l’homme par Dieu n’efface nullement le nihilisme pratique et la contradiction intrinsèque du principe hérétique .
ce principe totalement et absolument hérétique de ce que Dieu est l’origine et la cause de tout mal est intenable ,inacceptable et irrcevable en tant que profondément et absolument antireligieux .
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Dieu est le parfait absolu et ne peut produire un quelconque mal lequel est une marque d’imperfection ce qui contredirait ontologiquement la nature et l’essence du divin qui est le Bien absolu (Platon ),et Simone Weil dit que le Bien ne peut produire que le bien ,c’est là la foi au divin par excellence qui est que le parfait ne peut produire que du bien et non du mal ;
Voila.
Quand je parle de doctrine perverse c’est de cela dont je parle.
Le platonisme.Qui rend hémiplégique la conscience humaine.
Cette doctrine du bien est à l’origine de l’inquisition et de l’antisémitisme.
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Qu’est ce que le bien ? qu’est que le mal ?
la mort le premier mal ?
Si Dieu fait vivre et qu’il fait mourir, ne donne-t’il pas, ensemble, le bien et le mal
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Dieu, cet illustre inconnu...
Philouie, tu confonds le christianisme et l’eglise catholique, c’est pourquoi tu dis :
"un type condamne au bucher un autre au nom du « Dieu d’Amour », n’est pas un fait qui mérite question ?
Une religion qui est non-violente dans le texte et violente dans les actes ça ne pose pas question ?"
Justement, le fait que les actes de l’église soient en contradiction totale avec les paroles du Christ (si tu me permet la majuscule) démontre qu’il ne s’agit plus de religion mais de la nature humaine, la saloperie humaine, quasi universelle. L’égoïsme, la loi du plus fort, la violence, sont innés, originelles. Pas besoin de religion pour les expliquer. Par contre quand un gars parle de non-violence et prône le pardon, là on est dans l’exception, voir la nouveauté. Suivre cette voie, qui n’est pas dans la nature humaine, demande un gros effort de transformation.
Tu en arrives à dire que : " le christianisme est une religion perverse, simplement en cela qu’il déséquilibre l’esprit humain."
Il le déséquilibre oui mais dans le bon sens, vers plus d’amitié, de tolérance, de paix.
Autrement la cohérence (la tienne) serait de dire que l’humain étant pourri de défauts par nature, pour être en équilibre avec cela nous devrions croire en un dieu à son image, cruel et sans pitié. Le Christ, le Bouddha, Gandhi, beaucoup d’autres, connus ou non, nous ont prouvé que l’horreur et la bêtise humaine ne sont pas inéluctables, qu’il est possible de les dépasser.
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Quand je parle de perversion , ça veut dire le bien se change en mal, l’amour se change en haine, la paix se change en violence.
Je ne dis pas que tous les chrétiens sont pris par la maladie, mais lorsqu’elle se manifeste sous forme d’hystérie collective comme se fut le cas lors de l’inquisition et du nazisme, ça peut fait de gros dégâts.
Le mécanisme est simple : soit un Dieu infiniment Bon, soit un homme, son fils, manifestant son infinie bonté. Soit l’ordre donné de devenir cet homme parfait, d’être à l’image du christ.
Il y a une idéalisation de l’homme, et le chrétien va chercher à coïncider à cet idéal.Mais pour y arriver il est obligé de refouler la part obscure qu’il porte en lui.
C’est à dire qu’il se crée un masque de bonté aussi bien pour les autres que pour lui-même qu’il lui permet de croire et de faire croire qu’il est cet homme bon que les évangiles lui commande d’être mais qu’en réalité il n’est pas.Cette part d’ombre qu’il refoule ne reste pas tapie au fond de la personne, elle est projeté sur l’autre. cet à dire que notre gars accuse autrui du mal qu’il porte en lui et qu’il refoule. c’est la diabolisation.
Idéalisation d’un coté, diabolisation compensatoire de l’autre.
l’hyper-violence du monde chrétien s’explique par sa théologie du Bien.
C’est l’apparition de l’antéchrist. ça se manifeste dans l’antisémitisme, dans l’islamophobie, dans la chasse aux sorcières.
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La mort de l’homme provient de l’imperfection de l’homme et non de la perfection de Dieu ,la vraie question est d’où vient l’imperfection ? N’est -ce pas Dieu qui a créé l’imperfection dirait Philouie pour affirmer que Dieu est à l’origine du mal ?
Non Dieu n’est pas à l’origine de l’imperfection ,sa substance comme sa volonté est parfaite et ne peut contenir aucune imperfection ,l’imperfection ne peut provenir que du non- Dieu c’est à dire en fait du manque de Dieu ,et s’il ya manque de Dieu cela ne peut se faire que par un retrait de Dieu ,l’imperfection est due non à la présence de Dieu mais à l’absence de Dieu . la création est en fait une décréation , d’ailleurs c’est ce que les grands mystiques (Kabbale ,Simone Weil) l’ont énoncé .Seule cette théorie du retrait de Dieu peut expliquer l’existence de l’imperfection et donc du mal sans toucher au principe de la perfection divine .
Mais je comprend Philouie votre révolte et votre rébellion contre toute limitation de la liberté humaine mais vous vous trompez sur la cause ou le coupable de de cette limitation ,ce n’est pas la perfection divine qui en est la cause mais l’imperfection humaine ;vous êtes comme Nietzches et vous voulez garder intacte la puissance de la volonté humaine dans sa plénitude ,que l’élan vital ne soit d’aucune manière entravé ,que tous les désirs mêmes les plus enfouies par les tabous soient pleinement respectés ,et vous avez raison en cela ,mais n’accusez pas Dieu d’entraver cette liberté humaine en l’abaissant au niveau de la nature humaine qui comporte des imperfections et donc qui cause du mal ;
Si vous étiez chrétien au sens de christien c’est à dire d’appartenir au Christ et non à une Eglise ,vous saurez ou vous aurez la foi en ce que l ’imperfection humaine n’est que passagère et ne dure que le temps de l’histoire et le perfectionnement de la nature humaine ou de l’homme et donc de chaque homme continuera jusqu’à la fin du temps où la perfection attiendra sa plénitude par la volonté de la Raison de sorte que chaque homme s’unira en étant parfait au Christ le Parfait dans une union hypostatique , selon ce que dit St-Jean afin que Tous soient UN ,Moi en Toi et ,Eux en Nous .
mais direz vous vous voulez la perfection immédiate et donc la liberté totale et absolue ici et maintenant et non dans le futur et encore moins à la fin des temps où vous ne serez plus ,c’est là la parole d’un incroyant et je ne peux que m’incliner devant mon impuissance et mon imperfection à changer les choses ,immédiatement ,c’est le tragique de l’histoire humaine et on ne peut l’évacuer d’un revers de la main ou par des paroles consolatrices d’un futur idéalisé hypothétique .Je ne pourrais répondre qu’en disant que l’homme individuel fini imparfait et mortel dans le temps relatif est lié à l’Homme universel parfait et immortel dans le temps absolu ,et que le temps relatif n’est que le temps absolu déployé dans la durée .
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Shawford42 30 décembre 2012 11:03Comme sur le Pentagone ?
A tout le moins, à toi de mener l’enquête REELLEMENT là aussi, pour enfin avoir le coeur net !( :-> ) ? -
Shawford, le retour. Tu nous avais manqué. T’étais où tout ce temps ? Avec les soi-disant « passagers » des vols 93 et 77 ? T’étais en prison, torturé par la CIA qui n’en pouvait plus de tes révélations fracassantes ?
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Shawford42 30 décembre 2012 11:43Jesus, le moins que je puisse faire, c’est de t’informer avant de partir :
ouali, ouala :Bonne bourre pour (2013 et après ?)Bises, ma soucoupe m’attend -
Sur le Nazisme, c’est assez pathétique.
D’abord de parler « des monothéismes » n’a aucun sens. Et Soler traite pour l’essentiel du judaîsme.
Alors pousser la démonstration jusqu’à faire porter aux juifs, des crimes commis par des chrétiens, c’est un peu gros.Le christianisme est réellement en rupture du judaïsme et est antisémite plus qu’à son tour.
Si vous voulez chercher la première trace d’un génocide anti-juif, allez chez Esther.
Et vous trouverez un type qui veut massacrer tous les juifs et bien ce type, sa tare, celle qui le fait devenir criminel est qu’il veut être au-dessus des autres et admiré par tous.
c’est le syndrome du saint : saint et antisémite. antisémite parce qu’au christ répond l’antéchrist.
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« De quoi Dieu est-il le nom ? »
On pourrait demander à Lacan par exemple : il est le Nom du Père.
Quant au monothéisme, dans la religion chrétienne, elle se signe « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit »
ça paraît comme ça un peu obscure mais à bien y réfléchir, c’est tout de même pas mal trouvé...
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Si la différence entre les sexes est le paradigme de la différence, le lien père-fils (la filiation) est le paradigme du lien.
(on parle bien de paradigmes)
Ce en quoi la religion catholique prétend être universelle.
A un moment précis des évangles (dont je n’ai pas la référence d’ailleurs), Jésus dit aux sceptique (athés, agnostiques...) qu’il n’est pas venu pour les bien-portants mais pour les malades.
Malades de l’indifférencié ?
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Je vais vous raconter une histoire de filiation en espérant être lue par ceux à qui cette information est destinée.
Ceci se passe dans les 3 ans d’ouverture d’un hôpital de la région parisienne entre 82 et 85.
Mais l’histoire a commencé bien avant dans la conception d’un projet d’organisation et de fonctionnement.
Deux groupes ont travaillé en donnant de leur temps durant plusieurs mois pour élaborer un certain type de liens inexistants jusqu’alors, comme par exemple, de donner des droits aux usagers.
Si certains peuvent retrouver le Journal Officiel, il constateront que l’association Evry-Santé a été déclarée sous le nom de sa secrétaire. Tout a été mis en oeuvre pour que cet hôpital dédié dans un premier temps à la Mère et l’Enfant s’ouvre pour répondre au besoin d’une population d’une moyenne d’âge de moins de 25 ans.
Le responsable du projet côté médical n’a été nommé que très tard, juste avant l’ouverture.
Il y avait un projet et trois protagonistes : les usagers, l’administration et le corps médical/professionnels de la santé.
Dans cet « avant », symboliquement, il y avait deux parents du projet.
Des « éléments » non virtueux sont arrivés pour « fonctionner comme avant » et tourner à leur avantage les faiblesses d’une « expérience ». Ces faiblesses reposaient sur de l’immaturité (la plupart entre 30 et 40 ans) et un postulat contestable, selon lequel la sexualité résout tous les problèmes.
La secrétaire d’Evry-Santé avait un poste qu’elle n’avait pas volé (compétences, expérience) dans cet hôpital naissant avec son beau projet de « travailler ensemble ».
Lorsque ces « éléments non virtueux » ont voulu s’approprier le projet, il est probable que le responsable médecin de ce projet a dit « on ne touche pas à la secrétaire d’Evry-Santé », mais il ne l’a pas dit comme ça. Il l’a nommée.
C’est ainsi qu’un jour elle s’est fait attaquer en lui demandant de façon brutale si elle avait un enfant de lui.
Réponse : OUI (d’une certaine façon) - mais je, puisqu’il s’agit de moi, n’ai pas jugé utile de répondre sous la menace.
L’enfant, c’est le paradigme d’un projet en cours de réalisation.
Comme ils étaient non virtueux et cruels, ils se sont attaqués à ses enfants de chair et d’os n’ayant aucun lien de parenté entre la secrétaire et ce médecin.
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Ode a DIEU.
Un jour il inventa l’argent,
Ce démon très intelligent
Qui sut comprendre le premier
La valeur d’un bout de papier.
Ce démon était un banquier
Et depuis dans le monde entier
L’argent circule
Et fait des bulles.
Gardez votre monnaie,
La quête est terminée,
Car d’un commun accord
C’est demain l’âge d’or :
LE FRIC
Magique,
L’artiche
Fortiche,
La banque
La planque,
La paye,
L’oseille.
Pognon
Mignon,
Le blé
Gonflé,
Les Louis
Inouïs
Les briques
Pratiques.
Affure,
Carbure,
Le pèze,
La braise,
Le jonc,
Les ronds,
Ferraille,
Mitraille,
Benèf
Besèf,
Pourliche,
Backchich,
Les rentes,
Ma tante,
Des sous,
Des clous,
Liquide,
Solide,
Osier,
Rotin,
Papier,
Talbin,
Galette,
Pépettes,
Fortune,
Deux tunes,
Ressources,
La bourse,
Le nerf
De guerre,
Finance,
Balance...
Les frères JACQUES.-
N’ayant jamais fréquenté une église, n’ayant jamais fait le catéchisme, ne connaissant l’Ancien Testament que superficiellement, j’avoue que cette vive discussion me dépasse et, excusez-moi, me semble un peu oisive. Autant discuter sur le sexe des anges. Car, pour moi, le christianisme est autre chose. C’est le Nouveau Testament, que je connais bien.
L‘athéisme, qui consiste à tenter d’être heureux malgré le tragique de la vie, au lieu de lui chercher un sens aléatoire, trouvent beaucoup d’acceptation. Cependant, l’Européen, en abandonnant ses croyances, ne les quitte pas tout à fait : il en conserve des fragments, comme l’humanisme de type chrétien, qui se détache de son socle transcendant mais demeure objet de croyance, parce que l’on ne se sépare si vite des référents religieux qui vous en fait vivre pendant des millénaires.
Religion dogmatique et matérialisme athée sont tous les deux des dogmatismes. Si la religion dogmatique divinise la transcendance, l’athéisme s’évertue à en nier l’existence, réduisant ainsi l’homme à un animal comme les autres, supérieur sans doute en certains points, mais par le degré seulement, ou la quantité.
Kant, avec “La Critique de la Raison Pure”, a résolu certains des principaux problèmes épistémologiques soulevés par Hume, mais au prix du rejet de la possibilité de rien connaître au-delà des apparences du phénomène. Nous ne pouvons pas connaître Dieu mais l’idée de Dieu est une nécessité pratique, selon Kant.
Il avait aussi bien démontré que croire ou ne pas croire ne change rien à la morale et presque rien à l’éthique, mais détermine la possibilité de l’espoir : la croyance offre l’espoir, alors que l’athéisme, comme Pascal l’avait vu et comme Kant le confirme, se voue au désespoir ou au divertissement.
Voilà, à peu près, mon crédo. Je ne suis donc ni croyant ni incroyant. Je suis agnostique, mais agnostique chrétien, un agnostique qui cherche un sens, qui cherche la voie de la bonne vie et qui trouve l’exemple de Jésus, ma foi, assez convaincant.
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