@Pelletier
Jean :
Sujet très intéressant. J’adore la nature et les
recherches scientifiques qui y sont attachées. Merci à vous.
À
ce que je sache, les arbres restent les éléments centraux des
écosystèmes, quand il y en a, des arbres. Leur fin signifie
inéluctablement la nôtre.
« Il
existe un lien entre le réchauffement climatique et l’apparition
de champignons, de bactéries ou d’insectes parasites à l’origine
de la mise en danger de nombreux arbres. »
C’est
normal, certains de ces parasites ne se développent que sous
certaines latitudes (climat tropical, par exemple) et si les mêmes
conditions sous d’autres latitudes sont réunies alors ces mêmes
parasites s’y développeront à leur tour.
Un
autre problème aussi est le comportement des touristes. Ils visitent
un pays donné et trouvent une plante ou un animal qu’ils
affectionnent et la ou le ramènent chez eux.
La plante est
arrosée dans leur jardin et finit par s’y adapter et envahir le
lieu en perturbant l’écosystème de manière, parfois,
irréversible. Pour détruire la plante, on est obligé de faire
appel à un entomologiste qui ira chercher un insecte ou sa larve
pour la manger (une chenille, par exemple) parce que la plante
étouffe la croissance des autres plantes. C’est justement un
entomologiste qui m’en parla.
Pour l’animal, c’est pire.
L’exemple du python importé aux États-Unis par des touristes
irresponsables est éloquent : je vis un reportage où un python
s’attaquait à un alligator (probablement de taille moyenne ou
jeune) par simple constriction (c’est sa méthode d’attaque avant
toute consommation). Avant le python, l’alligator n’avait qu’un
seul prédateur : l’être humain. Éliminer tous les pythons
est impossible, d’après ce que j’avais entendu. Le problème des
abeilles est pire encore. Je ne raconte pas tellement les
conséquences seraient désastreuses pour l’homme : la
pollinisation par leur fait est indispensable, c’est-à-dire,
vitale, pour de nombreuses espèces de plantes. Je m’arrête là.
Bref,
quel que soit le sentiment affectif qu’on éprouve pour un être
vivant (végétaux ou animaux), il est plus responsable de le laisser
là où on l’a trouvé.
Désolé
si je suis hors-sujet, j’ai dit ce qui m’a paru juste : on
ne peut préserver la nature, dans notre intérêt, qu’en la
laissant tranquille.