Pour les 2 viols avec violences, je les ai cites sur la base des aveux de Marc Machin, détaillés, réitérés lors de son proces en révision.
Témoignage de l’un des 3 femmes victime d’agression sexuelle apres la liberation de Marc Machin : ce n’est pas une agression sexuelle, Mr Belloy ?
Marie (*), plasticienne, agressée par Marc Machin dans le 20ème arrondissement de Paris, raconte ici ce qu’elle a subi, le 5 juin 2009 en début d’après-midi, et les conséquences d’une violence qu’elle surmonte avec force mais difficultés.
« Je venais de déjeuner avec une amie au Carreau du Temple. Il faisait beau. Je n’avais pas pris comme souvent ma mobylette parce que je voulais poursuivre la lecture d’un livre. J’ai donc pris le métro. Au retour, je suis descendue à la station Gambetta. Il était environ 15 heures. J’avais les écouteurs de mon iPod sur les oreilles. En arrivant dans le hall de mon immeuble, j’ai vérifié que la porte d’entrée à digicode s’était bien refermée. J’ai senti une présence. Mais je n’y ai pas prêté attention. Puis j’ai ouvert la porte menant vers la cour où se trouve mon appartement. J’ai constaté que quelqu’un était derrière moi. Je lui ai tenu la porte. Une fois arrivée dans la cour, je me suis arrêtée pour attendre que cette personne me dépasse. Comme ce n’était pas le cas, j’ai enlevé les écouteurs de l’IPod et je me suis retournée. J’ai alors vu un homme accroupi sous ma robe, le visage grimaçant un sourire. Ma première réaction a été de le gifler ».
« Son visage est aussitôt devenu menaçant. Il m’a lancé un énorme coup de poing sur la figure. J’ai titubé et je suis tombée àterre. Il a continué à me frapper sur la tête. J’ai essayé de me relever. Mais je n’y parvenais pas. L’homme a alors tenté d’enfoncer un poing entre mes jambes. J’ai vu du sang gicler vers le ciel. Du sang qui provenait, sans que je le sache, de ma bouche. C’est ce qui a déclenché mes cris. J’ai hurlé « à l’aide », à plusieurs reprises. Mon plus proche voisin est sorti et celui que la police identifiera comme étant Marc Machin s’est enfui. Mon voisin a voulu savoir si cela allait. J’ai dit oui. Il essayé de rattraper mon agresseur mais celui-ci a disparu. Quand il est revenu, ce voisin m’a demandé si j’avais mal aux dents. J’ai répondu que je ne sentais rien. Ma bouche était en sang. »