@L’Immigré : Merci pour ce rappel ;
@Rbeyeur : Je note que vous avez commenté ce qui vous « inspirait » de mes considérations à propos de la Déclaration poussiéreuse en tentant de nous faire croire à un élément de liberté du citoyen, de consentement face au paiement de l’impôt.
Vous négligez cependant la partie où je cite justement un article du même « papyrus »où il n’était plus question de la protection contre l’appauvrissement des nantis mais bien des « facultés » des laissés pour compte de contribuer à l’effort collectif.
Reconnaissez que si Depardieu et ses semblables doivent être protégés contre le risque d’apauvrissement (c’est vous qui le dites), il coule de source que ceux dont les revenus constituent le minimum permettant de faire face aux nécessités vitales et à se procurer un confort bien légitime on des raisons bien plus solides encore de faire valoir votre Déclaration des DROITS qui précise que le citoyen ne doit être tenu que dans les limites de ses FACULTES.
Mais dès lors, si les pauvres invoquent ces FACULTES EN DECA DESQUELLES ILS NE SONT PAS TENUS, et si les riches invoquent le risque d’APAUVRISSEMENT DE LEUR PATRIMOINE, comment fait-on pour boucler le budget, d’autant que ces deux segments de la population peuvent se prévaloir de cet aspect volontariste de l’impôt que vous invoquez ?
RAPPEL DU PASSAGE DE MON POST QUE VOUS AVEZ SOIGNEUSEMENT PASSE SOUS SILENCE :
« Un mot encore, Monsieur le beau phraseur, pourriez-vous nous éclairer sur le sens du mot « facultés » dans l’article 13 de cette Déclaration que vous appréciez tant ? Jusqu’à quel niveau de revenu est-on en droit de considérer qu’un citoyen devrait être exempté de tout impôt, puisque vous retenez la liberté de contribution comme élément fondateur ? :
»Article 13
Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs FACULTES."