• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur Le Dieu d'Hervé


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 31 décembre 2012 11:55

Bonjour volt, merci pour ce commentaire, mais je dois bien avouer ne pas trop savoir comment l’aborder et qu’en penser.

La chose qui m’interpelle sur les dessins de Lascaux est que la représentation humaine semble comme décalé par rapports aux animaux. Comme s’il ne s’agissait pas du même dessinateur, comme si l’homme et l’oiseau furent rajouté. En effet, il y a une grande différence entre la qualité des dessins du rhino et du bison où les proportions sont bien respectés et celui de l’homme qui est un « mal dessiné ». J’imagine qu’il fut procédé à la datation des dessins, mais si l’homme fut dessiné par un autre, il est alors difficile voir impossible d’analyser l’oeuvre associant animaux et homme.

Pour ce qui est du récit phénicien du commencement de la création, il me semble bien qu’il parle de tous les animaux et non pas du seul cas de l’humain. En effet, la traduction que vous en donnez c’est de tous les vivants qu’il s’agit et il finit en parlant de la séparation entre mâle et femelle et autant pour ceux vivant sur la terre que dans l’eau.

Bref, le récit considère que toutes formes animés de mouvement propres est intelligent mais qu’au début elles étaient « hypnotisées » par le ciel faisant d’elles des êtres asexués. Ce n’est qu’au moment où ils prirent conscience l’un de l’autre, donc en ne regardant pas seulement vers le ciel, qu’il voulurent êtres divisés en entités différentes pour pouvoir se désirer l’un l’autre.

La grande force du texte est de considérer que toutes formes de vies est intelligente et consciente.

Reste qu’en Asie, pour le peu que j’en sais, c’est l’inverse, c’est la contemplation du ciel qui fait la séparation entre l’humain et les autres formes de vies. Ce que vous écrivez par ailleurs. Ce que ne contredit pas forcement le texte phénicien si l’on considère que l’humain opère un retour au source non plus alors soumis à l’hypnose du ciel, mais à son questionnement !

Mais, quelle que soit la genèse prise, toutes commencent par le principe du mystère de la création. Mon histoire ici présente n’y échappe pas. Même si je me suis amusé à faire une dialectique opposant le néant et la vie faisant apparaître ou plutôt évoluer la conscience aboutissant à Dieu. Car je n’ai pas trouvé d’autre moyen de faire apparaître la conscience de l’Univers qu’en considérant qu’elle Est inné. Ce qui m’a amené à poser la définition de la conscience suivante :

Le sens de l’action en conséquence de la connaissance, où l’action en conséquence de la connaissance est l’intelligence et la connaissance est la mémoire de la chose observé.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès