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Commentaire de bakerstreet

sur Gérard Depardieu : l'homme qui se rit de nous...


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bakerstreet bakerstreet 31 décembre 2012 12:52

Comme l’affaire DSK, l’an passé, celle de Depardieu est un formidable concentré de l’époque, un révélateur de ce que peuvent ou pensent pouvoir se permettre les personnalités, les grands, les politiques, tout ceux que la société a installé tout en haut des marches du temple.

Si notre ex Gérard national n’a commis lui aucun crime, cette affaire nous rappelle qu’il ne suffit pas de rester dans le cadre des lois, pour se laver les mains en toute impunité, ou pisser dans la première bouteille en plastique qui passe, sans avoir de compte à rendre, même si ce n’est pas devant la justice….

 Il existe en effet des lois non écrites, morales, par rapport au pays où l’on est né, et qui nous a donné un chance. Ce qui explique l’émotion légitime, la condamnation d’une fuite semblant mesquine, basée sur des intérêts assez sordides, d’un homme à la fortune immense, et qui n’a pas besoin de faire des économies de bouts de chandelles ( et même de chandeliers en or) pour vivre.

Rappelons tout de même que le monde du cinéma et du spectacle profite d’une manne considérable de l’état français, spécificité unique au monde, et d’un statut tout aussi unique, celui dit « d’intermittent » , que notre Gérard à d’ailleurs pris à la lettre, en l’élargissant à sa mesure, au rang d’intermittent international .

Vincent Maraval, un producteur, vient de pousser un coup de colère dans le monde, fustigeant le salaire astronomique des pseudos artistes français. Il se pourrait bien que notre brave obélix est fait une gaffe de plus, non pas en cassant le nez du sphinx, mais en ouvrant la boite de Pandorre : Les voilà tous, ces copains, tentant d’éteindre l’incendie, ou pire de justifier notre homme dans sa démarche, ce qui montre bien combien ils sont tous déconnectés de la réalité. Qu’Auteuil montre le bout de son nez dans un film, et voilà un million d’euros qui lui tombe dans les poches.

Qu’il y est des ballots de pauvres pour jurer au génie n’en finit pas de me confondre.

Ces guignols sont les témoins d’usure du capitalisme.
Pour le moment, la gomme n’est pas effacée. Ca semble pouvoir continuer à rouler !


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