Ce
que l’on appelle « le marché mondialisé » correspond à des déplacements
ultra-rapides de capitaux, dans le seul but de faire des bénéfices. Cela
n’a absolument aucun rapport avec les intérêts économiques des
citoyens, et même des États. La faillite des États, dans la mesure où
elle est prévue par le système, est même très intéressante pour ces
prédateurs. Cf le film « Catastroïka » déjà cité, qui est en accès libre,
et que j’avais présenté ici :
http://blogs.mediapart.fr/blog/liliane-baie/140812/privatisation-des-services-publics-la-catastrophe-qui-vient-catastroik
- A propos des piscines grecques non déclarées : vous apportez de l’eau à mon moulin. Je pense que ce n’est pas la tranche la plus en difficulté de la population grecque qui a une piscine dans son jardin. Et je suis bien d’accord avec vous sur le fait que se soustraire à l’impôt nuit aux finances d’un pays. A commencer de la part de ceux qui seraient susceptibles d’en payer le plus, notamment ceux qui mettent leurs richesses dans des paradis fiscaux.
Mais ceux qui souffrent le plus en Grèce actuellement, ce ne sont pas ceux qui ont une piscine dans leur jardin. C’est ceux qui n’ont plus de travail, et pas de toit.
- « Alors non, vous ne me ferez pas pleurer sur le sort des grecs. Ils ont eux-même tissé la corde qui les pend maintenant. » C’est ça, les riches abusent, et les pauvres se pendent. Ne pleurez pas, vous avez raison, ce serait dommage.
- A propos des Islandais : si vous voulez dire que tout va mal en Islande actuellement, ce n’était pas ce que j’avais lu, donc si vous pouviez poster des liens...
- Vous dites : « On peut aussi contrecarrer la globalisation de l’ économie en globalisant la société et la politique. » C’est très logique... et très convainquant...
- Et aussi : "Cela
me fait rire de voir les politique s’étriper pour une place à
l’assemblée nationale. Le vrai lieu du pouvoir législatif n’est plus
Paris, mais Strasbourg et Bruxelles. Ce sont les élections européennes
les plus importantes désormais." Les élections européennes ? Vous avez élu la Commission Européenne, vous, et le Président de l’Europe ? Où est la démocratie européenne ? Un Parlement qui ne peut pas être à l’initiative des lois ?
- Le rapport de temps avec le commerce international peut se discuter puisque, à chaque époque, les transports se font à la même vitesse sur l’ensemble du territoire.
- A propos de la construction des maisons : si réellement, nous n’avons plus de quoi construire nos maisons, c’est que la politique suivie depuis des années est d’une bêtise sans nom. Si c’était le cas, il ne manque pas de chercheurs qui pourraient trouver des solutions à ce problème. Mais cela voudrait dire sucrer au passage les bénéfices de ceux qui s’engraissent grâce aux échanges internationaux, en incluant ceux qui vivent du pétrole. Je ne suis pas certaine que la politique aille dans ce sens-là. Pour le moment....
- « Je
persiste à dire qu’occuper un rôle de Président socialiste d’un pays
comme la France, cela aurait pu s’accompagner du projet d’infléchir la
politique européenne dans un sens socialiste, c’est-à-dire en mettant en
œuvre des lois de protection des populations contre le pouvoir de la
finance( et non l’inverse). » Je maintiens cette phrase. Et il ne s’agit pas de régenter les peuples d’Europe mais de défendre une politique socialiste, politique qui doit être au service du peuple, et pas de la finance ni des multinationales.
- Vous dites : « Réfléchissez-y la prochaine fois que vous voudrez critiquer le président. »
Je ne critique pas le Président de la République, mais je conteste le fait que la politique qu’il met en œuvre soit une politique socialiste.