Si la pensée unique continue de nous être déversée par les médias mainstream, on peut cependant trouver des voix discordantes dans quelques médias dissidents, et, comme ici, avec la participation de citoyens motivés.
On trouve aussi, en librairie, un nombre croissant de livres décortiquant le système néo-libéral, sa gabegie, son immoralité et son évolution mortifère. Il y a les livres sur les affaires en cours, ceux sur les paradis fiscaux ( « Ces six-cent milliards qui manquent à la France » de Antoine Peillon, au Seuil, par exemple), des critiques argumentées du capitalisme ( outre le livre de Naomie Klein « La stratégie du choc », notons « La nouvelle raison du monde » de Pierre Dardot et Christian Laval, mais tant d’autres plus récents, par exemple : « 2 ou 3 choses que l’on ne vous dit jamais sur le capitalisme » de Ha-Joon Chang, ou les livres des économistes atterrés).
Cette profusion littéraire me semble de très bon augure. Parce qu’il faut du temps pour se sortir d’une emprise psychologique. Or, les intellectuels étaient, pour la plupart, pris dans une sorte de sidération qui les empêchait de dénoncer tous les slogans mensongers qui étaient, et sont toujours pour la plupart, répétés en boucle.
Bon, on ne nous sort plus que les marchés s’auto-régulent, mais on continue de nous asséner que, dans pratiquement chaque domaine, il n’y a pas d’alternative « There is no alternative ».
Comme si ce qui définissait l’être humain ce n’était pas, justement, sa liberté de choix.
En complément de cet article, dont je partage le message, mes vœux se porteront donc sur le développement, en 2013, du libre-arbitre !