C’est assez époustouflant de constater cette obsession pour la propriété privée.
De quelle propriété parlons-nous ?
Notre maison et ses gadgets, nos véhicules et notre jardinet ? Soit !
Mais les matières premières, ce qui constitue la Terre, ce qui nous permet d’être, relèvent de la propriété collective.
Les champs que les agriculteurs mettent en valeur pour que nous puissions vivre leur sont concédés. A preuve, des méthodes de culture imbéciles, polluent les nappes phréatiques et détruisent par la prolifération d’algues les plages et les rivages que fréquentent non seulement les touristes, mais aussi les travailleurs de la mer.
L’air que nous respirons, l’eau potable dont nous avons besoin, les fleuves, les océans appartiennent à tous les habitants de la planète.
Or, il faut continuellement se battre pour qu’il en soit ainsi.
Les rivages des océans et des mers ont été accaparés par des propriétaires qui en interdisent l’accès, volant ainsi la communauté des hommes de ce qui lui appartient.
On assiste à des détournements ou des disparitions de fleuves : le Jourdain, le Colorado, la mer d’Aral.
Un« continent d’ordures en plastic » dérive sur l’Océan Pacifique...
Le réchauffement climatique n’est pas seulement cyclique, mais il est aussi accéléré par la croissance exponentielle de l’humanité et de son mode de vie...
Qui ne prend pas conscience de cette « propriété collective » et sacralise la seule « propriété privée » nous condamne.