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Accueil du site > Tribune Libre > Les vrais enjeux d’aujourd’hui

Les vrais enjeux d’aujourd’hui

Les hommes politiques, comme la plupart des « responsables » économiques ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’humanité.

Désolé de me répéter, de reprendre des idées déjà évoquées dans des billets et articles précédents mais je n’ai pas attendu Michel Serres :

 http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Serres-Ce-n-est-pas-une-crise-c-est-un-changement-de-monde-583645

ou Edgard Morin :

http://www.rue89.com/2013/01/01/face-au-vide-de-la-pensee-politique-les-philosophes-entrent-en-scene-238253 pour le constater et le dénoncer.

Comme « il faut toujours recommencer » A. Camus, remettons-nous en mémoire quelques faits, quelques réalités.

La pensée unique phagocyte la plupart d’entre nous, à commencer par les commentateurs et autres « spécialistes » qui prétendent faire l’opinion et qui hantent la une de la presse écrite, les plateaux de télévision et abreuvent les libraires de leurs œuvres.

Quel responsable économico-politique a-t-il eu le courage d’avertir ses semblables qu’il fallait prendre conscience que nous sommes sur un satellite d’un petit soleil perdu parmi des milliards de milliards de soleils, menacé par l’espèce animale la plus consciente de son intelligence ? Du moins, jusqu’à preuve du contraire.

Quel responsable des grandes puissances a osé dénoncer l’illusion du « dogme de la croissance infinie dans un monde fini » ?

Pourquoi, les responsables européens n’écoutent-ils pas les alertes et les analyses lancées par les différents prix Nobel d’économie vivants et qui les mettent en garde contre leurs choix économiques actuels ?

Qu’est-ce que cette religion du Veau d’Or qui domine non seulement la finance internationale, véritable casino ouvert 24h/24, mais aussi les esprits des braves gens qui n’ont plus foi qu’en la Française des Jeux, l’Euro-million et tous leurs jeux de hasard ? Record des mises battues pour 2012.

Alors que les sciences et les techniques nous ouvrent des perspectives formidables, leurs revers nous affolent et la majorité des gens ne croient plus à une amélioration, à un futur meilleur.

Ils savent bien que les sources d’énergie carbonées, les matières premières sont en voie d’épuisement à plus ou moins court terme et que les conséquences vont bouleverser nos habitudes.

A droite, mais aussi à gauche, les enjeux écologiques sont considérés comme non prioritaires par rapport aux habituels critères de définition de la bonne santé d’un pays qui appartiennent à une autre époque, à une autre réalité reposant sur la quantité alors que devrait désormais en ligne de compte, la qualité et l’économie de moyens pour parvenir à satisfaire les besoins vitaux de la population. Ce que d’aucuns essaient de mettre en place au travers de l’Indice de Développement Humain, IDH.

Les pays émergents n’ont qu’un objectif : rattraper et dépasser « l’american way of live » qui a comme seule niveau de mesure la « surconsommation ».

C’est ainsi que la Chine et l’Inde sont en train de « se suicider », mais avec une conséquence « intéressante » : ces deux pays vont entraîner la planète dans le chaos.

Nos « responsables » n’ont qu’un objectif : leur prochaine réélection à cinq ou quatre ans selon les mandats auxquels ils ont droit. Manquant d’imagination et pratiquant le principe « après moi le déluge », ils n’ont et ne veulent avoir aucune perspective à long terme, aucune vision, aucune imagination. Ce qu’il faut, c’est jouir de l’instant présent, non pas en véritable épicurien adepte de la modération, mais en jouisseur égoïste qui veut se gaver comme oie d’avant réveillon.

Or, la révolution numérique décrite par M. Serres, a pour conséquence que nous savons, si nous voulons le savoir, que nous sommes à un tournant décisif de l’Histoire de l’humanité.

Les Constitutions sont à revoir. La démocratie directe est désormais possible via le numérique. Encore faut-il que les informations et les discussions ne soient pas faussées par la puissance de feu des grands groupes serveurs d’informations très capables de tronquer, de censurer, de diriger, de leurrer les cyber-citoyens de la planète.

M. Serres croit que tous les livres sont en ligne sur le net. Ce n’est pas vrai. Certains sont ostracisés et ne se trouvent que dans les librairies et bibliothèques.

En économie, l’avenir est à « la décroissance ». Elle se met déjà en place au travers d’actions menées par des associations qui essaiment : http://www.selidaire.org/spip/

http://www.heureux-cyclage.org/

Il s’agit bien d’un bouleversement des us et coutumes. Il y a des milliards de tonnes de rebus à récupérer sur le vaisseau Terre, à partir desquels on pourra, pour moins cher, fabriquer du neuf ou du restauré.

Les objets vraiment nouveaux devront avoir fait la preuve de leur utilité absolue par rapport à l’existant. La notion de mode, de gaspillage, de frénésie du nouveau pour le nouveau, devront être bannis sous peine de sabotage du satellite.

Même attitude vis-à-vis des ressources alimentaires. Les semences adaptées traditionnelles devront être encouragées, les monocultures remises en question, et les OGM drastiquement encadrés par les citoyens (producteurs et consommateurs).

L’eau et l’air doivent être déclarés propriétés collectives des terriens et ne sauraient être privatisées, ce qui remet en question la tendance perverse du système en place qui s’est fixé pour objectif de TOUT PRIVATISER, y compris les êtres humains et de jouer sur des crises perpétuelles.

Une « crise », au sens propre, a un commencement, une durée, une fin.

Or, depuis plus de quarante ans, nous assistons à de multiples crises qui vont toutes dans le même sens : le système capitaliste dominant est facteur de crises, ne vit que pour et par les crises pour le plus grand profit d’une minorité de la population, et l’amélioration relative d’une autre partie.

Certes, les famines ont reculé, la longévité s’est accrue, la santé grâce aux progrès de la médecine n’a rien à voir avec ce qu’elle était il y a cinquante, cent, cent cinquante ans… C’est du moins ce que l’on constate dans les pays développés avec une tendance à la stagnation, voire à des reculs de l’espérance de vie, conséquences directes de la « crise systémique » en cours.

Enfin, demeurent les conflits armés qui ravagent des pays, et font le bonheur des trafiquants d’armes. On trouve toujours d’excellentes raisons pour entretenir un état d’insécurité permanent, de peurs, de haines confites et héréditaires afin de justifier le complexe militaro-industriel, l’entretien coûteux d’armées, de services de renseignement, et de politiques de restrictions des libertés fondamentales au nom de la lutte contre le terrorisme international.

Alors que la survie de l’espèce humaine sur notre satellite Terre exigerait un sens du partage, de la solidarité, de l’unité de pensée, les religions, les politiciens, les responsables économiques entretiennent l’esprit de compétition, de concurrence, de division, de domination des uns sur les autres.

C’est ainsi, que les civilisations s’effondrent comme l’a si bien démontré Jared Diamond dans ses études.

Mais c’est aussi, en prenant conscience de ces réalités qu’elles peuvent corriger leurs erreurs et trouver les solutions à leur survie. Encore faut-il alerter les terriens, les citoyens, et leur donner les moyens d’exprimer leurs volontés.

Tout n’est pas perdu. Mais tout est menacé.

 


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46 réactions à cet article    


  • Gollum Gollum 3 janvier 2013 15:19

    Je viens de lire le texte de Michel Serres que vous proposez et je suis consterné par tant de conformisme. Le bonhomme est visiblement fasciné par les gadgets, internet notamment, par la modernité et la science de façon générale.. d’où son optimisme.


    Il zappe allégrement le fait qu’il ne reste plus qu’ 1% d’agriculteurs ce qui est éminemment dangereux, ignore les tentatives de main mise des multinationales comme Monsanto sur les semences, les menaces climatiques et écologiques, la dérégulation financière qu’il balaie d’un revers de main, et j’en passe..

    C’est tout simplement consternant. Consternant de bêtise et de conformisme. Un gosse de 15 ans fasciné par le monde moderne, sans recul aucun..

    Et dire qu’on nous le refourgue constamment dans les médias comme une sommité clairvoyante. On le qualifie d’ailleurs de prophète dans ce texte ! On se marre..

    Du coup j’ai pas eu le courage d’aller voir Morin. Grosse déprime.

    Quant à votre texte j’avoue ne pas avoir été convaincu. L’avenir est à la réappropriation par l’individu de son autonomie quant à l’alimentaire, le logement et son temps vécu. Avec le retour des solidarités d’autrefois comme vous le soulignez.


    • alinea Alinea 3 janvier 2013 18:39

      Gollum : je plusse et je le dis.


    • vieux grincheux 4 janvier 2013 06:25

      @ l’ auteur, et à tou-te-s


      Je pense qu’ il nous faut redéfinir nos visions du monde et changer de paradigmes. Car les illusionnistes de « gôche » savent parfaitement étendre le voile d’ Isis pour cacher leurs ambitions et soifs de pouvoir. Avec ceux de droite, c ’est facile, mais avec les ceusses qui se disent de gôche, c ’est beaucoup plus velu.
      Le clivage qui nous permet de décoder ce qui se passe vraiment dans l’ exercice des pouvoirs, n ’est pas gôche/droite qui ne représente que la situation géographique des Assemblées représentatives, mais Autoritaire/Libertaire. Ce qui nous aide à mieux comprendre pourquoi Staline et Hitler étaient des dictateurs. Et le sang qu’ ont sur les mains aussi bien les bolcheviks que les nazis.
      le Marxisme a fait egalement la preuve de son incapacité à remettre en cause l’ outil de production, c ’est toujours le Fordisme et son « efficacité » qui est à l’ honneur. (voir la critique de Castoriadis à ce sujet). 
      C ’est pourquoi en raccourci, on peut affirmer que le Marxisme et le Kapitalisme sont les deux faces de la même pièce de monnaie. Néanmoins, l’ analyse économique de Marx a été un grand pas de compréhension en avant, mais on peut lui reprocher de s’ arrêter lorsque ça devient interressant. 
      Comment les citoyens emancipés et autonomes s’ organisent-ils pour faire Société ?
      Le fait que Max Stirner a été expulsé des cercles marxistes à cause de l’ édition de son livre « L’ Unique et sa Propriété », pour « deviationisme idéologique », nous renseigne sur la « liberté » de penser le monde que les marxistes accordent aux autres.... Donc ce n ’est pas là que nous trouverons la réponse, et même de nos jours, la question du pouvoir et de son partage dans sa dimension hiérarchique, cloisonnée, reste un concept autoritaire qui n’ admet pas la critique. Or, sans critique, il n’ y a pas de démocratie.
      Une solution a été trouvée par Fourier, bien avant Marx qui s’ en est inspiré mais sans le citer : Les phalanstères et les affinités électives....les phalanstères, nous les retrouvons aussi bien dans les Soviets russes que les kibboutzim israeliens, ainsi que dans de nombreuses communautés des US (en Oregon par exemple) . Ces tentatives sont bâties sur une dynamique libertaire et il n’ y a pas de meilleure référence que l’ assertion de Bakounine pour definir cette dynamique : « La Liberté de chacun n ’existe que si elle étend celle de l’ autre à l’ infini ». Nous le voyons, c ’est une dynamique exigeante qui laisse sur place la traditionnelle definition qui est une definition du propriétaire bourgeois se mettant lui-même en prison derrière des murs, des cameras et des parlophones quand ce ne sont pas des gardes armés.
      Les affinités électives ou passions selon Fourier, c ’est l’ utilisation des pulsions délivrées de leurs conotations judeo-cretin.....oups !!! chretiennes de Bien / Mal qui, vous l’ avez sans doute noté est toujours le diktat d’ une autorité dont on chercherait en vain une légitimité électorale (car théocrate). C ’est ce que dénonce Stirner dans son livre cité plus haut.
      Ainsi le vol n ’existe plus s’ il n’ y a rien à voler.....Ca ressemble à une lapalissade, en fait c’est un mantra d’ éveil. Un appel à la GRATUITé..

      Et pour rejoindre Max Angel, c ’ est dans ce sens que l’ Humanité doit aller, avec un outil immediatement utilisable qui nous permet la Décroissance, la Frugalité Elegante de TOUS.
      C ’est le Revenu de Base, premier pas vers la Gratuité :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
      Pour faire Société, nous ne pouvons pas accepté que quiconque en soit exclu car la Dignité ne se négocie pas. La Non-violence est un outil efficace allié à la Perséverance et l’ Empathie.
      Mais comme le disait Gandhi : « Je préfère la Non-violence à la Violence mais je préférerai toujours la Violence à la Lâcheté. » Et j’ ai une pensée de soutien pour les Zadistes de NDDL, les Fauxcialistes étant obnubilés par leurs autoritarisme au point d’ envoyer 500 gendarmes, qui n’ avaient jamais pensé que de la peinture pouvait les rendre aveugles, la Resistance est un devoir de Democratie....

      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!!

      VG

    • Hervé Hum Hervé Hum 3 janvier 2013 15:36

      Considérer la Terre comme un vaisseau signifie la fin de la propriété privé.

      Sur un vaisseau, vous pouvez encore avoir des canots de sauvetages et des terres pour accoster, mais un vaisseau sans canot ni sans terre à l’horizon, c’est un vaisseau où la survie des passagers engage tout le monde sans exception. D’où l’obligation de renoncer à la propriété privé pour ne considérer que la responsabilité individuelle et collective.

      En attendant, si vous voulez à toute force continuer à considérer la propriété privé comme un dogme absolu, vous ne pouvez pas considérer la planète Terre comme un vaisseau mais comme un univers en son entier où les pays sont autant des planètes différentes et indépendantes. Pour maintenir les gens dans cette conscience passée du monde, vous devez maintenir voir accroitre la concurrence entre les pays. La consommation est alors un argument et un outil de poids pour faire perdurer ce système .

      Etes vous donc pour la propriété privé ?


      • Runescape Transit 3 janvier 2013 15:41

        J’ai l’impression que ça doit dépendre Hervé selon que l’on considère que ce qui est à la surface est d’origine ou importé smiley 


      • Max Angel Max Angel 3 janvier 2013 17:04

        C’est assez époustouflant de constater cette obsession pour la propriété privée.
        De quelle propriété parlons-nous ?
        Notre maison et ses gadgets, nos véhicules et notre jardinet ? Soit !
        Mais les matières premières, ce qui constitue la Terre, ce qui nous permet d’être, relèvent de la propriété collective.
        Les champs que les agriculteurs mettent en valeur pour que nous puissions vivre leur sont concédés. A preuve, des méthodes de culture imbéciles, polluent les nappes phréatiques et détruisent par la prolifération d’algues les plages et les rivages que fréquentent non seulement les touristes, mais aussi les travailleurs de la mer.
        L’air que nous respirons, l’eau potable dont nous avons besoin, les fleuves, les océans appartiennent à tous les habitants de la planète.
        Or, il faut continuellement se battre pour qu’il en soit ainsi.
        Les rivages des océans et des mers ont été accaparés par des propriétaires qui en interdisent l’accès, volant ainsi la communauté des hommes de ce qui lui appartient.
        On assiste à des détournements ou des disparitions de fleuves : le Jourdain, le Colorado, la mer d’Aral.
        Un« continent d’ordures en plastic » dérive sur l’Océan Pacifique...
        Le réchauffement climatique n’est pas seulement cyclique, mais il est aussi accéléré par la croissance exponentielle de l’humanité et de son mode de vie...

        Qui ne prend pas conscience de cette « propriété collective » et sacralise la seule « propriété privée » nous condamne.


      • Hervé Hum Hervé Hum 3 janvier 2013 18:23

        Max Angel, nous sommes d’accord.

        Je voulais juste vous l’entendre dire. Il faut remplacer la propriété par la responsabilité. Pour la majorité des gens cela ne change rien parce que bien évidemment il ne s’agit pas de dire aux gens d’aller voir ailleurs... Car il n’y a pas d’ailleurs !

        Par contre, cela change pour les plus pauvres et les plus riches car si les premiers voient leur droit au logement devenir réalité, les second voient leur droit au logement revenir à la norme, soit, de devoir choisir une demeure et abandonner toutes les autres.

        En effet, personne n’a le pouvoir d’ubiquité lui permettant d’être en deux lieux en même temps.

        Le droit au logement implique le devoir d’entretien du logement...

        Bref, à travers se simple exemple on voit la nature du changement que notre société doit accomplir pour se sauver elle même. C’est donc bien un changement de dimension de conscience qu’il s’agit


      • Runescape Transit 3 janvier 2013 18:29

        Avec ou sans LUNETTES


      • eau-du-robinet eau-du-robinet 3 janvier 2013 21:39

        Bonjour Hervé,

        « Êtes vous donc pour la propriété privé ? »

        Ce n’est pas une question de propriété privée « OUI » ou « Non ».

        La question est plutôt comme on définit la propriété privé et ou fixe t-on les limites.

        La mondialisation à conduit les multinationales d’imposer leur philosophie qui consiste à attribuer une valeur matérielle à tout, sans exception, et de tout déclarer comme marchandises ordinaires, comme par exemple l’eau potable et les semences naturelles, deux biens précieux et indispensables à la survie les quelles sont (devront être) également un bien en commun de humanité entière.

        Nous assistons actuellement à la spoliation des nombreuses biens naturelles, notamment les forêts, par des grandes entreprises qui ont une vue à très court terme et un profit rapide. Ils ont rien à foutre de la gestion et la préservation des ressources à long terme voire durable. Ce comportement met en danger notre planète entière !


      • Croa Croa 3 janvier 2013 22:33

        « Les rivages des océans et des mers ont été accaparés par des propriétaires qui en interdisent l’accès, volant ainsi la communauté des hommes de ce qui lui appartient. »

        Faux ! Ils voudraient bien mais,
        1) La privatisation du littoral est prohibé en France.
        2) De toutes façons avec la mer qui monte et qui descend ils sont baisés ! smiley

        En plus ceux qui construisent trop près de la mer sont souvent punis : Tempêtes, éboulement, ensablements... On ne plaindra pas ceux qui se cherchent les ennuis ! smiley smiley smiley


      • Hervé Hum Hervé Hum 3 janvier 2013 23:49

        Bonsoir eau-du-robinet,

        La propriété privé est spoliatrice de par nature car elle prive de propriété et suivant la célèbre phrase de Proudhon « la propriété c’est le vol ». En second lieu, la propriété dans son acception courante n’implique pas la responsabilité mais seulement le libre usage. Les exemples que vous donnez en faisant la démonstration. En troisième lieu, le premier espace de la propriété privé est son jardin et le dernier espace les frontières de son pays. Or, 99% des guerres passés et présentent le sont par le fait des ressources, donc de la propriété privé.

        Bref, la propriété c’est le vol, le viol et donc la violence. Si celle ci pouvait trouver une justification dans un monde barbare, elle est contraire d’un monde dit civilisé au sens d’un monde épris de justice et mature.

        Donc je répète, la seule manière de définir la responsabilité aujourd’hui est par la seule responsabilité.


      • Hervé Hum Hervé Hum 3 janvier 2013 23:55

        Hum, la seule manière de définir la propriété est par la responsabilité, of course !


      • philippe913 4 janvier 2013 09:01

        la propriété collective :
        ça appartient à tout le monde, donc ça n’appartient à personne, et personne ne s’en occupe.

        Voilà pourquoi la propriété privée est plus importante.


      • Folacha Folacha 4 janvier 2013 12:28

        Il ne s’agit pas seulement de propriété collective : Nous nous approprions des ressources qui ne nous appartiennent pas plus qu’aux générations futures .


      • Pyrathome Pyrathome 3 janvier 2013 18:01

        Merci Max !
        Vous avez foutrement raison, le bilan du capitalisme dans toute sa splendeur...
        Un désastre innommable !!


        • Jean-Louis CHARPAL 3 janvier 2013 18:06

          Je suis d’accord à 90% avec cet article, ce qui n’est déjà pas si mal ...

          Mais quelques réserves :

          1° Il n’est pas axact de dire : «  A droite, mais aussi à gauche, les enjeux écologiques sont considérés comme non prioritaires ».

          Le PS n’est pas la gauche. Ses dirigeants d’ailleurs ont sombré dans l’ultra libéralisme et acceptent la dictature des marchés.

          De ce fait ce sont des imposteurs et qu’ils le veuillent ou non ils font une politique réactionnaire.

          A gauche, existe un Front de Gauche qui est le Parti socialiste de demain. Il est profondément soucieux d’écologie. Lisez son programme et les compte rendus de ses journées consacrées à l’éco-socialisme.

          Cela ne remplira peut-être pas toutes les fissures de votre âme d’écolo ( lol ), mais devrait vous persuader que cette formation est la seule et de loin, à prendre autant en considération la protection de l’environnement et le virage conceptuel que cela implique.

          2° Vous dites : « Certes, les famines ont reculé ».

          Objection votre honneur !

          Prenez en considération le nombre de morts dus à la malnutrition sur notre planète. C’est effarant et la tendance est à l’aggravation .

           Sur Agoravox récemment a paru un excellent article prédisant une pénurie alimentaire catastrophique dès 2013 et sans précédent due au phénomène conjugué de la sécheresse et de la spéculation sur le blé, le maïs et le riz. 

          3° Attention à l’utilisation du mot « décroissance ». Les ultra libéraux y voient un encouragement à accentuer leurs politiques d’austérité et de récession.

          Pour eux ils ne voient aucun inconvénient à ce que les 8 millions de pauvres de notre pays qui ne mangent pas 3 fois par jour et ne peuvent se soigner et se loger corectement, continuent à crever de faim et à se serrer la ceinture.

          Ils sont capables de leur dire : vous ne voulez pas vous serrez encore plus la ceinture ? C’ est pour sauver la planète ! Pendant qu’eux continueront à se goinfrer.

          La décroisance, je veux bien, mais pour tout le monde, de façon concertée et rationnelle, et en permettant à tous de vivre dignement.

          Cela suppose de reprendre des mains de l’Internationale des accumulateurs de fric, les pouvoirs que les politiciens de toutes les démocraties leur ont stupidement confiés.

          Seuls des démocrates vraiment progressistes et non les « gauches molles » ultra libérales des démocraties actuelles, sont en mesure de mener à bien cette première étape incontournable.


          • Max Angel Max Angel 3 janvier 2013 18:33

            D’accord avec vos remarques et précisions.
            Il est bien entendu que la notion de décroissance est bien plus facteur de création d’emplois nouveaux, que de destruction d’emplois.
            Il s’agit d’une mutation raisonnée du fonctionnement de la mondialisation pris dans son acception, « activité à l’échelle planétaire » et non « soumission à la main de fer du marché ».

            La mondialisation subie que nous vivons conduit l’Humanité à sa perte. Il faut lui substituer une mondialisation des peuples agissant pour vivre en sécurité et dans le respect de leur environnement.


          • spartacus spartacus 4 janvier 2013 17:25
            La complainte du gauchiste qui argumente sans sources.

            Contrairement aux clichés évoqués 2012 a été la meilleure année dans l’histoire du monde. 

            Cela ressemble à une extravagance, mais elle est corroborée par des preuves.

             Il n’y a jamais eu si peu de famines, des maladies ont étés éradiquées, la prospérité n’a jamais été aussi grande. Jamais les inégalités ne sont devenues aussi faibles.

            En France la censure gauchiste ne dévoile pas ces informations. Les politiciens Français, les médias surfent sur la vague de la dénonciation de coupables comme les riches, les propriétaires ou les entrepreneurs, comme aux pires temps du Stalinisme.

            Minoritaire, le communisme, est toujours le pire criminel par Famine de la terre notamment en en Corée du Nord, 
            N’oubions pas les dérives actuelles de cette idéologie nauséabonde :
            Privations de libertés à Cuba. Génocide des Hmong au Vietnam. Les Kmers rouges sont encore actifs au Cambodge ou le terrorisme des Farc et du sentier lumineux.

            Mais la plupart des pays en développement sont en charge d’avenir, et les gens sont sortis de la pauvreté au rythme le plus rapide jamais enregistré. 

            20% des habitants des pays en développement vivaient avec moins d’1,25$ par jour en 2012, 
            43% en 1990
            52% en 1981.
            Source banque mondiale


            Nous vivons l’âge d’or de la fin des totalitarismes communistes.

            Vous vous écoutez dans votre propagande socilalo-communiste Française, sans voir la réalité d’un monde qui change.
            Ils vous donnent l’impression contraire d’un dangereux, monde cruel où les choses vont mal et s’aggravent. 
            Mais les grands progrès de l’humanité viennent jamais à partir de l’État, mais des gens ordinaires.

            Remercions le libéralisme triomphant et la fin de l’idéologie socialiste qui ne sait que priver de liberté par la coercition des talents et des gens différents. 

            Partout sur terre les gens se libèrent de l’état coercitif, et découvrent l’épanouissement personnel et de leur pays. Il découvrent la prospérité.

            Gageons que l’information vienne aux Français et se substitue au clichés bobos sur la misère du monde.

            Que l’éducation nationale forme plus à Hayeck qu’a Marx. 

            Avec 57% du PIB absorbé par l’état, 70% d’élus issus de la fonction publique qui votent budgets et subventions en conflit d’intérêt permanent avec leur employeur l’état. 

            La France va rester le dernier pays communiste de la terre. 

          • Luxum Luxum 5 janvier 2013 00:13

            C’est vrai que Hollande est un communiste invétéré. La preuve il fait peur aux riches !


          • Joachim 5 janvier 2013 00:36

            Mais ça, même Mitterand y était parvenu, on allait avoir les chars rouges place de la Concorde. Actuellement, la tendance se partage entre les « cocos » au pouvoir et « eurabia ». Même le timide Cartel des Gauches y a eu droit en 1924. Pour des types qui pensent incarner la sagesse patricienne et la maitrise, loin de l’agitation populacière, ils font preuve d’un grand manque de suite dans les idées.


          • Max Angel Max Angel 5 janvier 2013 10:02

            @ Spartacus

            Vive le libéralisme capitaliste de casino et gloire à l’individualisme égoïste dans une compétition permanente. Que les plus prédateurs gagnent, ils l’ont bien mérité.
            Le chômage ne cesse d’augmenter. Illusion. Les guerres se suivent. Illusion. Les matières premières s’épuisent/ Illusion. Le réchauffement de la planète ne cesse d’augmenter. Illusion. Avec Spartacus, l’on peut immédiatement fermer les restau du Coeur, les banques alimentaires, et autres ONG qui sont débordées par cet afflux de paresseux, loosers, et autres profiteurs.

            En ce début d’année je souhaite à ce Spartacus d’être la victime du système qu’il défend avec une Foi tout à fait admirable si elle n’était « mauvaise » et singulièrement porteuse de haine et de sottise.

            Après lui le Déluge !


          • lambda 3 janvier 2013 18:06

            En toute discrétion se prépare une appropriation d’une partie de la planète par les grandes multinationales à l’échéance 2015 lorsque l’Europe sera effondrée, à travers l’Union Transatlantique

            , les accords non dévoilés  du C.E.T. (Conseil Economique Tansatlantique) réduisant au silence les souverainetés nationales et sous le joug du Grand Marché Transatlantique qui est déjà acté et passé sous silence par les médias, il ne sera plus possible de rêver de propriété collective

            C’est plutôt de ce scandale dont il faudrait s’occuper car à cette échéance, naitra une Gouvernance Economique Mondiale - ce n’est plus un projet c’est une réalité assise par des actes bi-latéraux avec Bruxelles par des non élus

            Il est temps que le grand public s’interesse à ce scandale avant d’être mis devant le fait accompli

            les détails ici :

            http://blogs.mediapart.fr/edition/la-theorie-du-tout/article/180911/marche-transatlantique-synthese-dune-lectrice

             

             

             


            • Max Angel Max Angel 3 janvier 2013 18:43

              Ne jamais oublier que ce que construisent certains hommes, d’autres peuvent le mettre à bas.
              Les peuples peuvent se réveiller.
              Ne jamais oublier la puissance de la force d’inertie, du refus de collaborer, de la non violence des bras qui se croisent.
              D’aucuns peuvent rêver à un monde unifié. Pourquoi pas ? Un gouvernement mondial ? Rien contre. Mais à condition que les habitants de cette planète soient d’accord sur les raisons d’être de ce gouvernement. Et là, ce n’est pas gagné !

              Mais ce que l’on peut prédire sans trop d’erreur, c’est qu’un gouvernement mondialisé exclusivement au service du capitalisme de casino nous conduira à notre disparition prématurée.


            • lambda 3 janvier 2013 19:13

              @ max engel

              « les peuples se réveiller » ? n’est il pas trop tard ?

              La qualité du somnifère par médias interposés est excellente

              La pieuvre à refermer ses tentacules et à moins d’un miracle ......................


            • Croa Croa 3 janvier 2013 22:53

              « ce que construisent certains hommes, d’autres peuvent le mettre à bas. »

              Oui, tout à fait, rappelons-nous l’AMI (Accord Multilatéral sur l’Investissement.) !

              Le problème avec ces « certains hommes » que pour ma part je qualifierais de mal intentionés c’est que ce qui sort par la porte revient par la fenêtre smiley tel la ’’constitution’’ européenne par exemple.)


            • alinea Alinea 3 janvier 2013 18:34

              Est-ce vraiment être ostracisé que n’être pas sur le Net ? Je ne le crois pas, c’est si beau une librairie et le libraire amoureux de ses livres !
              Qui vit plus vieux ? Aucun des joueurs ni aucun de ceux qui rêvent de jouer dans le super loto des libéraux ; ni ceux qui les subissent.
              Et puis, personne n’a rien à foutre de l’espèce, chacun étant si sûr de sa singularité !
              Et puis, il n’y a rien de plus con qu’un homme qui non seulement tue l’écosystème qu’il parasite mais encore, et surtout, parce qu’il n’en jouit même pas !


              • Runescape Transit 3 janvier 2013 18:42

                Tout vient à point nommé à qui sait attendre smiley


              • chems eddine Chitour 3 janvier 2013 18:48

                @ Max Angel


                Merci pour cette mise au point sur les vrais enjeux de l’existence. Il est vrai que Michel Serres semble être fasciné par les gadjets (cf son interview avec Marie Drucker) , mais je ne pense pas qu’il faille « réduire » Miche Serres uniquement à cela. je prèfére cependant - le me sens plus proche- de Edgar Morin et de ses appels pour « Un gauche à moi », à lui..
                 J’ai toujours dit que croître dans un monde fini ( les ressources sont un invariant) est une hérésie et les prophètes du bonheur nous mènent droit dans le mur. Comment alors décroître sans casser ( je parle pour les pays riches) les autres , les damnés de la terre ne sont pas concernés par la croissance. Ce sont les variables d’ajustement d’un climat de plus en plus erratique et quoiqu’on dise les climato-sceptiques, il y a bien une part de réchauffement anthropique dans l’emballement actuel. 
                Dans tout les cas nous sommes mal barrés, car les pays émergents refont le même chemin de l’impasse qui devra conduire à plus de chaos ; D’une certaine façon la fameuse phrase de Bush ( Walker) : « le niveau de vie des Américains ne se négocie pas », nous mènera au chaos et préfigure depuis une dizaine d’années les futures guerres pour les matières premières, pour l’énergie, pour l’eau et pour la nourriture ; 
                Il n’y a pas à l’heure actuelle d’hommes politiques fascinés par l’avenir commun de la planète. Nous avons des hommes politiciens en pagaille plus obnubilés par le pouvoir que de protéger une alternative crédible au Vaisseau Terre dans son ensemble et ce n’est pas le polichinelle des Nations Unis qui pourra bouger le petit doigt..


                Pr.Chems Eddine Chitour
                Ecole Polytechnique Alger

                • alinea Alinea 3 janvier 2013 19:02

                  chems : Où sont passés les sages ?


                • Hervé Hum Hervé Hum 4 janvier 2013 00:07

                  Où sont passés les sages Alinea ? Mais regardez vous donc dans une glace !

                  C’est vous, c’est moi c’est eau du robinet c’est Max Angel, ce sont tous les gens de bonnes volontés.


                • eau-du-robinet eau-du-robinet 3 janvier 2013 18:49

                  Bonjour Max,

                  Excellent article !

                  début de citation

                  Les hommes politiques, comme la plupart des « responsables » économiques ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’humanité.
                  fin de citation

                  Les hommes politiques sont déconnecté de la réalité et n’osent même pas à se dresser contre le monde de la financé ! Pourtant Le président actuel avait fait une annonce ... avant d’être élu !

                  Les hommes politiques sont devenu des marionnettes des banques et des multinationales qui agisent à l’encontre de l’intérêt général !

                  Actuellement on nous impose des décisions prise à Bruxelles donc nous, les citoyens Européens, n’ont plus notre mot à dire.

                  La démocratie est morte, nous avons basculé dans l’oligarchie pur et dur !!!

                  Quelques exemples des décisions prises à Bruxelles :

                  Le nouveau permis de conduire avec carte à puce

                  La nouvelle carte d’identité avec carte à puce

                  Le grand marché transatlantique en 2015

                  Les autorisations des OGM ... Mais, pommes de terre, ...

                  etc.

                  Les multinationales se réfugient d’arrière un argument choque :

                  Rien est gratuit ! 
                   ... pour s’approprier (spolier) les ressources terrestres
                  L’eau potable, les semences, etc ... et nous vendre ce que la nature nous offre naturellement. Plus rien ne doit être échange voire offert gratuitement et des lois sont voté en conséquence, accordent ses privilèges aux multinationales.

                  L’enjeu économique (profits astronomiques) font perdre la raison aux multinationales qui voient leur chiffres d’affaires accroitre à l’infini sur un terre avec des ressources limitées.

                  Cette manière d’agir nous amène droit dans le mur !

                  Sortons de l’Europe et vite !


                  • Max Angel Max Angel 3 janvier 2013 23:10

                    Sortir de l’Europe ? Quelle Europe ?
                    L’UE est une illusion. C’est un marché très commun, point final.
                    Je sais que des règlements, des directives, des obligations nous tombent sur le dos à Bruxelles que veux-tu.
                    Mais, l’Europe des peuples, la fiscalisation unique, le droit européen des travailleurs, le salaire minimum européen, la sécurité sociale européenne, la défense européenne, une banque européenne à la disposition des états et non des banques, tout est à construire.
                    Sortir du néant ou presque... Pour se replier sur soi ?
                     Diviser pour régner, ça, ceux qui nous veulent moutons savent le faire.
                    La tendance serait même à un retour vers des nationalismes, des régionalismes, des communautarismes. Meilleurs moyens de diviser, de monter les gens entre eux, de faire régner la peur, les haines pour le plus grand profit des profiteurs unis de tous les pays.
                    Gare au piège !


                  • rakosky rakosky 3 janvier 2013 20:20

                    Le problème avec les abstractions ,c’est qu’elles ne se mangent pas ,même en salade biologique

                    Beaucoup de théories ,de génies de village et d’alternatives plus ou moins fumeuses,elles ont toutes en commun d’ignorer cette donnée fondamentale qui est la lutte des classes et les rapports sociaux
                    Le monde dans lequel nous vivons a ceci de particulier qu’il est dominé par le régime de la propriété privée des moyens de production et d’échanges,parvenu à un niveau de putréfaction tel qu’il menace les fondements mêmes de la civilisation humaine
                    Croyez-bien que l’impérialisme ,puisque il faut bien nommer la Bête a déjà fait la preuve de sa capacité à déchainer toutes les forces de destruction,tous les moyens de la violence et de la ruse pour se maintenir au pouvoir
                    Nous verrons bien quel modéle de développement ou de croissance peut assurer la survie de nôtre espèce et de notre bonne vieille planète,une seule cchose est certaine,aucune issue progressiste,aucune solution aux problèmes les plus urgents que vous évoquez ne pourra être trouvée avant que nous ne soyons parvenus à arracher le pouvoir des mains de cette bande de sauvages et d’assassins

                    • kéké02360 3 janvier 2013 21:25

                      les vrais enjeux d’aujourd’hui sont ceux d’hier smiley

                      C’est très bien expliqué dans cette série d’articles sur ce bon site smiley

                      http://www.blogapares.com/qui-se-cache-derriere-lunion-europeenne/

                       

                       


                      • rakosky rakosky 4 janvier 2013 00:43

                        Max Angel


                        Le matérialisme historique n’a jamais été asséné,il est le produit d’une lente évolution ,relisez Bruno Bauer ou Feueurbach,ils sont bien plus vivants et passionnants que les obscurantistes qui nous servent la soupe philosophique aujourd’hui
                        Le marxisme n’est pas un dogme ,ni une philosophie,il est l’expression théorique du long combat pour constituer une internationale ouvrière,il n’est pas une ligne ,pas un ouvrage de Marx ou d’Engels qui ne soit rédigé dans le cadre du débat politique qui animait le mouvement ouvrier
                        Il n’a jamais prétendu ,sauf chez les staliniens être un dogme infaillible ,une science exacte,il se nourrit d’abord des développements de la lutte des classes et de toute l’expérience du mouvement ouvrier,comme lorsque Marx et Engels tirent le bilan politique de la Commune de Paris ,que Lénine analyse l’Impérialisme ,stade suprème du capitalisme ou quand Trotsky analyse l les conséquences sociales et politiques du THERMIDOR soviétique
                        Nul n’est obligé d’être marxiste,ni m^me de le rester,reste que ce que l’on appelle le marxisme se confond avec l’existence même du mouvement ouvrier
                        Enfin ,je vous invite à relire Dialectique de la nature,certes tel ou tel passage devrait être réécrit en fonction des derniers développements des sciences,mais du point de vue de la méthode et du rapport général de l’homme et de la nature ,je ne vois rien qui soit plus actuel


                        • Max Angel Max Angel 4 janvier 2013 11:50

                          @Rakosky
                          Nous sommes d’accord ! Fort heureusement.


                        • louphi 4 janvier 2013 17:54

                          rakosky

                          « Le marxisme n’est pas un dogme ,ni une philosophie,il est l’expression théorique du long combat pour constituer une internationale ouvrière, il n’est pas une ligne ..... Il n’a jamais prétendu ,sauf chez les staliniens être un dogme infaillible ,une science exacte,.... »

                          C’est la phraséologie anarcho-trotskiste habituelle !

                          « ...comme lorsque Marx et Engels...,que Lénine ...ou quand Trotsky analyse l les conséquences sociales et politiques du THERMIDOR soviétique ».

                          Quels mensonges et manipulations éhontés !

                          Quand Trotski « analyse les conséquences sociales et politiques du THERMIDOR soviétique », c’est pour mieux le concrétiser. En effet, Trotski fut l’un des chefs, les plus emblématiques, sinon le principal chef de la contre-révolution russe à la solde de l’impérialisme euro-américain.

                          Avant et pendant la révolution d’Octobre 1917, Trotski fut constamment une menace contre le mouvemnt ouvrier révolutionnaire russe et international en tant qu’opportuniste liquidateur du parti bolchevik. Mais il fut maitrisé dans cette période par les bolcheviks. Quelques témoignages de Lénine sur Trotski :

                          « Tous ceux qui soutiennent le groupe de Trotski soutiennent une politique de mensonge et de tromperie à l’égard des ouvriers, une politique dissimulant le liquidationnisme. (Lénine - Tome XV, p. 218, éd. russe.)

                          « Le bloc des liquidateurs, de Trotski, des extrémistes, des Polonais, des bolchéviks-partiitsi, des menchéviks de Paris était voué à l’effondrement, car il était fondé sur l’absence de principes, l’hypocrisie et la phraséologie creuse. » (Lénine : « Les liquidateurs contre le Parti », Œuvres complètes, tome XV, p. 461-463, éd. russe.

                          Après la révolution d’Octobre, Trotski fut un grand animateur de réseaux subversifs clandestins en URSS. L’un de ces réseaux, mené par khroutchev, réussira en mars 1953 à renverser l’Etat de dictature du prolétariat par un coup d’Etat sanglant au cours duquel Staline et d’autres dirigeants soviétiques ont été assassinés.

                          Ce putsch anti-soviétique du gang anarcho-trotskiste-khroutchévien marque la victoire de la contre-révolution capitaliste mondiale contrele socialisme, la fin de l’URSS et le début de la restauration de la Russie capitaliste.

                          Pour remettre les choses dans l’ordre et les idées en place, voici quelques extraits expliquant l’activisme contre-révolutionnaire de l’anarchisme en URSS, principalement sa branche trotskiste :

                          « Les boukhariniens dégénèrent en politiciens à double face. Les trotskistes à double face dégénèrent en une bande de gardes blancs, assassins et espions. Lâche assassinat de S. Kirov. Le Parti prend des mesures pour renforcer la vigilance bolchévique.

                          Les succès du socialisme dans notre pays ne réjouissaient pas seulement le Parti, les ouvriers et les kolkhoziens. Ils réjouissaient aussi tous nos intellectuels soviétiques, tous les citoyens honnêtes de l’U.R.S.S. Mais ils ne réjouissaient pas les résidus des classes exploiteuses défaites ; ils les exaspéraient de plus en plus. Ils excitaient la fureur des sous ordres des classes battues, des débris piteux des boukhariniens et des trotskistes.

                          Ces messieurs n’appréciaient pas les réalisations des ouvriers et des kolkhoziens du point de vue des intérêts du peuple, qui se félicitait de chacune de ces réalisations, mais du point de vue des intérêts de leur lamentable fraction, détachée de la vie et gangrenée jusqu’à la moelle. Comme les succès du socialisme dans notre pays signifiaient la victoire de la politique du Parti et l’effondrement définitif de leur politique, ces messieurs, au lieu de reconnaître l’évidence des faits et de s’associer à l’oeuvre commune, se vengèrent de leurs échecs, de leur faillite sur le Parti et sur le peuple ; ils se mirent à faire tout le mal et tout le tort possibles à l’oeuvre des ouvriers et des kolkhoziens, à faire sauter les mines, à incendier les usines, à’ se livrer au sabotage dans les kolkhoz et les sovkhoz, pour réduire à néant les réalisations des ouvriers et des kolkhoziens et provoquer le mécontentement du peuple à l’égard du pouvoir des Soviets.

                          (…)

                          Le Ier décembre 1931, à Léningrad, à Smolny, S. Kirov était lâchement assassiné d’un coup de revolver. Arrêté sur le lieu du crime, l’assassin s’avéra adhérent d’un groupe contre-révolutionnaire clandestin, composé de membres du groupe antisoviétique Zinoviev, à Léningrad. L’assassinat de S. Kirov, — tant aimé du Parti et de la classe ouvrière, — provoqua chez les travailleurs de notre pays une colère extrême et une profonde douleur.

                          L’instruction établit qu’en 1933-1934 s’était constitué, à Léningrad, un groupe terroriste contre-révolutionnaire clandestin, formé des anciens membres de l’opposition zinoviéviste, avec en tête ce qu’on appelait le « centre de Léningrad ». Ce groupe se donnait pour but d’assassiner les dirigeants du Parti communiste. S. Kirov avait été désigné pour première victime. Les dépositions faites par tes membres de ce groupe contre-révolutionnaire montrèrent qu’ils étaient liés avec les représentants d’Etats capitalistes étrangers, qui les subventionnaient. Les membres démasqués de (…)

                          (...)

                          Même au moment où ils feignirent de se repentir devant le tribunal, les zinoviévistes continuaient en fait à jouer double. Ils ont dissimulé leur liaison avec Trotski. Dissimulé qu ils s’étaient vendus, avec les trotskistes, aux services d’espionnage fascistes ; dissimulé leur travail d’espions et de saboteurs. Les zinoviévistes ont dissimulé au tribunal leur liaison avec les boukhariniens, l’existence d’une bande de mercenaires du fascisme, groupant à la fois trotskistes et boukhariniens. L’assassinat du camarade Kirov, comme on le sut plus tard, avait été perpétré par cette bande de trotskistes et de boukhariniens réunis. Dès 1935, il apparut clairement que le groupe zinoviéviste était une organisation contre-révolutionnaire camouflée, qui méritait parfaitement que l’on traitât ses membres en gardes blancs.

                          (…)

                          L’inspirateur et organisateur principal de toute cette bande d’assassins et d’espions était le judas Trotski. Il avait pour auxiliaires et pour exécuteurs de ses directives contre-révolutionnaires Zinoviev, Kaménev et leurs suppôts trotskistes. Ces gens préparaient la défaite de l’U.R.S.S. au cas où les impérialistes l’attaqueraient ; ils étaient devenus des défaitistes à l’égard de l’Etat ouvrier et paysan ; ils étaient devenus les serviteurs et les agents méprisables des fascistes germano-japonais. La leçon essentielle que les organisations du Parti eurent à tirer des procès rattachés au lâche assassinat de S. Kirov, ce fut de mettre un terme à leur propre myopie politique, en finir avec leur insouciance politique et d’élever leur vigilance, la vigilance de tous les membres du Parti. » (Histoire du Parti Communiste (bolchevik) de l’URSS – 1938).


                        • rakosky rakosky 8 janvier 2013 00:39

                          Ne vous déplaise,le mur de Berlin est tombé et avec lui les jours heureux où la bureaucratie stalinienne pouvait traquer et exterminer non seulement les trotskystes,mais des dizaines de milliers de militants ouvriers 

                          Ne vous déplaise,ce sont les héritiers de Staline qui ont conduit l’URSS à l’effondrement et ouvert la voie à la restauration capitaliste dans la Russie des soviets
                          Voyez-vous,en dernière analyse ,c’est la lutte de classes qui tranchera notre débat et pas les tombereaux d’injures que vous pouvez déverser contre le fondateur de la IVème Internationale et ses partisans

                        • alberto alberto 4 janvier 2013 17:08

                          Bonjour Max Angel

                          J’ai lu ton article avec contentement et je suis bien d’accord avec les points que tu évoques.

                          Je n’ai fait que lire rapidement les commentaires qui le suivent, mais il ne m’a pas semblé y trouver, pas plus que dans ton article, de réflexions concernant l’explosion démographique qui ajoute une variable de taille sur les problèmes que tu abordes !

                          On peut penser évacuer le problème en supposant que la « Nature » se chargera de réguler la surpopulation mondiale avec ses moyens habituels quand une espèce devient par trop envahissante...

                          Par ailleurs laisser l’affaire entre les mains des politiques et leurs annexes n’a rien de plus rassurant !

                          Pourtant, il s’agit bien là aussi de gérer cette « croissance ».

                          Bien à toi.


                          • julius 1ER 5 janvier 2013 10:42

                            @ louphi


                            ton article c’est de la putain de propagande stalinienne tirée des procès truqués des années 30
                            avec rien que des témoins à charge, jamais à décharge, comment oses-tu ramener ce salmigondis de mensonges staliniens quand on sait que ce salaud de Staline a fait assassiner tous les vrais bolchéviks tels Zinoviev, Khamenev,Boukharine, Trotsky et tous les autres qui étaient de grands intellectuels qui souhaitaient ardemment le meilleur pour leur pays, cela ne t ’honore pas de ramener cette litanie de crimes staliniens !!!!!!!!!!!!!!

                            • Max Angel Max Angel 5 janvier 2013 12:19

                              Petit troll qui court la rage baveuse. A plaindre...


                            • louphi 5 janvier 2013 16:49

                              julius 1ER

                              L’auteur de l’article, Max Angel, a visiblement demandé le retrait de votre post. Ses raisons sont tout à fait justifiées. Mais votre post mérite après tout d’y répondre.

                              La vérité blesse. Ce n’est pourtant pas le rôle de la vérité qui est d’éclairer le bon chemin. Libre à chacun de choisir le marécage plutôt que le terrain ferme, l’obscurité plutôt que l’éclairage, l’obscurantisme plutôt que la clairvoyance.

                              Les attitudes grincheuses et les coups de pieds d’âne ne peuvent servir de raisonnement, ni d’arguments, pour la lecture des faits historiques. Elles ne témoignent que de l’ignorance ou de la mauvaise foi. Contre ces deux pathologies, il n’y a pas d’autre possibilité de remède que l’introspection de soi. Et encore !

                              Mais, l’ignominie est à son comble lorsque, comme rakosky, on balance dans une même fosse commune, d’un côté, Karl Marx, Friedrich Engels et Lénine, et, de l’autre côté, Trotski. C’est la même ignominie que commet julius 1ER avec véhémence en affublant Trotski du manteau doré de « vrai bolchévik ». Cette ignominie fait partie de la tradition que, dans leur sainte alliance avec les exploiteurs contre la libération du prolétariat de l’esclavage capitaliste, contre le socialisme, les courants anarchistes, dont le trotskisme, perpétuent au sein du mouvement ouvrier.

                              Du fond de cette fosse commune inondée par le trotskisme visqueux nauséabond et putrescent, aux noms de Marx, Engels et Staline, voici Lénine qui élève sa voix. Nous sommes à la veille du déclenchement de la grande boucherie impérialiste mondiale de 1914-1918 :

                              « Les vieux militants marxistes russes connaissent Trotski et il est inutile de leur en parler. Mais la jeune génération ouvrière ne le connaît pas et il faut lui en parler... Il faut que la jeune génération sache avec qui elle a affaire, lorsque certaines personnes élèvent des prétentions incroyables...

                              (…)

                              De tels types sont caractéristiques, en tant que débris des groupements et formations historiques de la dernière période, alors que la masse ouvrière russe était encore en léthargie et que chaque groupe pouvait s’offrir le luxe de se présenter comme un courant, une fraction, « une puissance » négociant son union avec une autre.

                              Il faut que la jeune génération sache avec qui elle a affaire, lorsque certaines personnes élèvent des prétentions incroyables et ne veulent tenir compte ni des décisions par lesquelles le Parti a déterminé, en 1908, son attitude à l’égard du « liquidationnisme », ni de l’expérience du mouvement ouvrier russe contemporain, qui a, en fait, réalisé l’unité de la majorité sur la base de la reconnaissance intégrale de ces décisions. ».

                              (Lénine - 9 mai 1914 : « Sur la violation de l’unité au cri de : « Vive l’unité ! », Œuvres complètes, t. XVII, p. 393-394, éd. russe.)

                              Encore Lénine :

                              « Tous ceux qui s’intéressent au mouvement ouvrier et au marxisme en Russie savent qu’en août 1912 il s’est constitué un bloc composé des liquidateurs, de Trotski, des Lettons, des bundistes et des Caucasiens...

                              Depuis lors, il s’est écoulé exactement un an et demi. Or, en février 1914, Trotski, le défenseur « véritable » de la plateforme d’août, fonde une nouvelle revue qui, cette fois-ci, « n’a rien de fractionnel » et qui se propose comme but réunification » du Parti... Comme nous l’avons dit alors, le bloc d’août 1912 ne tendait qu’à masquer les liquidateurs. Le voilà dissous. Ses amis russes même n’ont pu rester unis. Les unificateurs n’ont pu s’unir entre eux et il en est résulté deux tendances « d’août » : les partisans du Loutch (Nacha Zaria et Journal ouvrier du Nord) et les trotskistes (Borba). Les deux camps brandissent chacun un lambeau du drapeau du bloc d’août et crient à tue-tête : « Unité ! ».

                              Quelle est la tendance de la Borba ?

                              Les liquidateurs ont une physionomie spéciale : ce sont des libéraux et non des marxistes. Trotski n’a aucune physionomie et il n’en a jamais eu ; il se borne à faire la navette entre les libéraux et les marxistes et à lancer les mots à effet et des phrases sonores. ».

                              (V. I. Lénine - 28 mars 1914 : « La désagrégation du bloc d’août », Œuvres complètes, tome XVII, p. 251-253, édition russe).

                              Il est clair que, pour les anarcho-trotskistes, Lénine aussi est à ranger parmi les « menteurs staliniens » tandis que Trotski, Kamenev, Zinoviev, et autres avortons de la contre-révolution capitaliste russe, seraient des « vrais bolcheviks ». L’anarcho-trotskisme, c’est le monde à l’envers ! Complètement à l’envers ! C’est normal, dira t-on, puisque c’est la contre-révolution !


                            • Tuscany 5 janvier 2013 11:42

                              ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’humanité, mais surtout ne s’intéresse pas à l’avenir à long terme !
                              BY Tuscany


                              • herodote herodote 5 janvier 2013 11:57

                                DECROISSANCE


                                Sinon c’est « Soleil vert » qui nous guette, avec à la clef une dictature écologiste (pas des écologistes... (les pauvres)).

                                 


                                • soi même 5 janvier 2013 14:47

                                  Le seul enjeux, c’est voulons nous, nous conformez à être moral pas moraliste, mais bien être moral, le reste n’est que de l’habillage pour midinette en mal de reconnaissance !


                                  • fcpgismo fcpgismo 5 janvier 2013 16:36

                                    Les solutions se mettent en place progressivement, les décroissances matériels et la croissance de la connaissance et du bien vivre ensemble. La récession c’ est de la décroissance mal expliqué.

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