L’auteur de l’article, Max Angel, a visiblement demandé le retrait de votre post. Ses raisons sont tout à fait justifiées. Mais votre post mérite après tout d’y répondre.
La vérité blesse. Ce n’est pourtant pas le rôle de la vérité qui est d’éclairer le bon chemin. Libre à chacun de choisir le marécage plutôt que le terrain ferme, l’obscurité plutôt que l’éclairage, l’obscurantisme plutôt que la clairvoyance.
Les attitudes grincheuses et les coups de pieds d’âne ne peuvent servir de raisonnement, ni d’arguments, pour la lecture des faits historiques. Elles ne témoignent que de l’ignorance ou de la mauvaise foi. Contre ces deux pathologies, il n’y a pas d’autre possibilité de remède que l’introspection de soi. Et encore !
Mais, l’ignominie est à son comble lorsque, comme rakosky, on balance dans une même fosse commune, d’un côté, Karl Marx, Friedrich Engels et Lénine, et, de l’autre côté, Trotski. C’est la même ignominie que commet julius 1ER avec véhémence en affublant Trotski du manteau doré de « vrai bolchévik ». Cette ignominie fait partie de la tradition que, dans leur sainte alliance avec les exploiteurs contre la libération du prolétariat de l’esclavage capitaliste, contre le socialisme, les courants anarchistes, dont le trotskisme, perpétuent au sein du mouvement ouvrier.
Du fond de cette fosse commune inondée par le trotskisme visqueux nauséabond et putrescent, aux noms de Marx, Engels et Staline, voici Lénine qui élève sa voix. Nous sommes à la veille du déclenchement de la grande boucherie impérialiste mondiale de 1914-1918 :
« Les vieux militants marxistes russes connaissent Trotski et il est inutile de leur en parler. Mais la jeune génération ouvrière ne le connaît pas et il faut lui en parler... Il faut que la jeune génération sache avec qui elle a affaire, lorsque certaines personnes élèvent des prétentions incroyables...
(…)
De tels types sont caractéristiques, en tant que débris des groupements et formations historiques de la dernière période, alors que la masse ouvrière russe était encore en léthargie et que chaque groupe pouvait s’offrir le luxe de se présenter comme un courant, une fraction, « une puissance » négociant son union avec une autre.
Il faut que la jeune génération sache avec qui elle a affaire, lorsque certaines personnes élèvent des prétentions incroyables et ne veulent tenir compte ni des décisions par lesquelles le Parti a déterminé, en 1908, son attitude à l’égard du « liquidationnisme », ni de l’expérience du mouvement ouvrier russe contemporain, qui a, en fait, réalisé l’unité de la majorité sur la base de la reconnaissance intégrale de ces décisions. ».
(Lénine - 9 mai 1914 : « Sur la violation de l’unité au cri de : « Vive l’unité ! », Œuvres complètes, t. XVII, p. 393-394, éd. russe.)
Encore Lénine :
« Tous ceux qui s’intéressent au mouvement ouvrier et au marxisme en Russie savent qu’en août 1912 il s’est constitué un bloc composé des liquidateurs, de Trotski, des Lettons, des bundistes et des Caucasiens...
Depuis lors, il s’est écoulé exactement un an et demi. Or, en février 1914, Trotski, le défenseur « véritable » de la plateforme d’août, fonde une nouvelle revue qui, cette fois-ci, « n’a rien de fractionnel » et qui se propose comme but réunification » du Parti... Comme nous l’avons dit alors, le bloc d’août 1912 ne tendait qu’à masquer les liquidateurs. Le voilà dissous. Ses amis russes même n’ont pu rester unis. Les unificateurs n’ont pu s’unir entre eux et il en est résulté deux tendances « d’août » : les partisans du Loutch (Nacha Zaria et Journal ouvrier du Nord) et les trotskistes (Borba). Les deux camps brandissent chacun un lambeau du drapeau du bloc d’août et crient à tue-tête : « Unité ! ».
Quelle est la tendance de la Borba ?
Les liquidateurs ont une physionomie spéciale : ce sont des libéraux et non des marxistes. Trotski n’a aucune physionomie et il n’en a jamais eu ; il se borne à faire la navette entre les libéraux et les marxistes et à lancer les mots à effet et des phrases sonores. ».
(V. I. Lénine - 28 mars 1914 : « La désagrégation du bloc d’août », Œuvres complètes, tome XVII, p. 251-253, édition russe).
Il est clair que, pour les anarcho-trotskistes, Lénine aussi est à ranger parmi les « menteurs staliniens » tandis que Trotski, Kamenev, Zinoviev, et autres avortons de la contre-révolution capitaliste russe, seraient des « vrais bolcheviks ». L’anarcho-trotskisme, c’est le monde à l’envers ! Complètement à l’envers ! C’est normal, dira t-on, puisque c’est la contre-révolution !
08/01 00:39 - rakosky
Ne vous déplaise,le mur de Berlin est tombé et avec lui les jours heureux où la bureaucratie (...)
05/01 16:49 - louphi
05/01 16:36 - fcpgismo
05/01 14:47 - soi même
Le seul enjeux, c’est voulons nous, nous conformez à être moral pas moraliste, mais bien (...)
05/01 12:19 - Max Angel
05/01 11:57 - herodote
DECROISSANCE Sinon c’est « Soleil vert » qui nous guette, avec à la clef une dictature (...)
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