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Commentaire de louphi

sur Les vrais enjeux d'aujourd'hui


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louphi 4 janvier 2013 17:54

rakosky

« Le marxisme n’est pas un dogme ,ni une philosophie,il est l’expression théorique du long combat pour constituer une internationale ouvrière, il n’est pas une ligne ..... Il n’a jamais prétendu ,sauf chez les staliniens être un dogme infaillible ,une science exacte,.... »

C’est la phraséologie anarcho-trotskiste habituelle !

« ...comme lorsque Marx et Engels...,que Lénine ...ou quand Trotsky analyse l les conséquences sociales et politiques du THERMIDOR soviétique ».

Quels mensonges et manipulations éhontés !

Quand Trotski « analyse les conséquences sociales et politiques du THERMIDOR soviétique », c’est pour mieux le concrétiser. En effet, Trotski fut l’un des chefs, les plus emblématiques, sinon le principal chef de la contre-révolution russe à la solde de l’impérialisme euro-américain.

Avant et pendant la révolution d’Octobre 1917, Trotski fut constamment une menace contre le mouvemnt ouvrier révolutionnaire russe et international en tant qu’opportuniste liquidateur du parti bolchevik. Mais il fut maitrisé dans cette période par les bolcheviks. Quelques témoignages de Lénine sur Trotski :

« Tous ceux qui soutiennent le groupe de Trotski soutiennent une politique de mensonge et de tromperie à l’égard des ouvriers, une politique dissimulant le liquidationnisme. (Lénine - Tome XV, p. 218, éd. russe.)

« Le bloc des liquidateurs, de Trotski, des extrémistes, des Polonais, des bolchéviks-partiitsi, des menchéviks de Paris était voué à l’effondrement, car il était fondé sur l’absence de principes, l’hypocrisie et la phraséologie creuse. » (Lénine : « Les liquidateurs contre le Parti », Œuvres complètes, tome XV, p. 461-463, éd. russe.

Après la révolution d’Octobre, Trotski fut un grand animateur de réseaux subversifs clandestins en URSS. L’un de ces réseaux, mené par khroutchev, réussira en mars 1953 à renverser l’Etat de dictature du prolétariat par un coup d’Etat sanglant au cours duquel Staline et d’autres dirigeants soviétiques ont été assassinés.

Ce putsch anti-soviétique du gang anarcho-trotskiste-khroutchévien marque la victoire de la contre-révolution capitaliste mondiale contrele socialisme, la fin de l’URSS et le début de la restauration de la Russie capitaliste.

Pour remettre les choses dans l’ordre et les idées en place, voici quelques extraits expliquant l’activisme contre-révolutionnaire de l’anarchisme en URSS, principalement sa branche trotskiste :

« Les boukhariniens dégénèrent en politiciens à double face. Les trotskistes à double face dégénèrent en une bande de gardes blancs, assassins et espions. Lâche assassinat de S. Kirov. Le Parti prend des mesures pour renforcer la vigilance bolchévique.

Les succès du socialisme dans notre pays ne réjouissaient pas seulement le Parti, les ouvriers et les kolkhoziens. Ils réjouissaient aussi tous nos intellectuels soviétiques, tous les citoyens honnêtes de l’U.R.S.S. Mais ils ne réjouissaient pas les résidus des classes exploiteuses défaites ; ils les exaspéraient de plus en plus. Ils excitaient la fureur des sous ordres des classes battues, des débris piteux des boukhariniens et des trotskistes.

Ces messieurs n’appréciaient pas les réalisations des ouvriers et des kolkhoziens du point de vue des intérêts du peuple, qui se félicitait de chacune de ces réalisations, mais du point de vue des intérêts de leur lamentable fraction, détachée de la vie et gangrenée jusqu’à la moelle. Comme les succès du socialisme dans notre pays signifiaient la victoire de la politique du Parti et l’effondrement définitif de leur politique, ces messieurs, au lieu de reconnaître l’évidence des faits et de s’associer à l’oeuvre commune, se vengèrent de leurs échecs, de leur faillite sur le Parti et sur le peuple ; ils se mirent à faire tout le mal et tout le tort possibles à l’oeuvre des ouvriers et des kolkhoziens, à faire sauter les mines, à incendier les usines, à’ se livrer au sabotage dans les kolkhoz et les sovkhoz, pour réduire à néant les réalisations des ouvriers et des kolkhoziens et provoquer le mécontentement du peuple à l’égard du pouvoir des Soviets.

(…)

Le Ier décembre 1931, à Léningrad, à Smolny, S. Kirov était lâchement assassiné d’un coup de revolver. Arrêté sur le lieu du crime, l’assassin s’avéra adhérent d’un groupe contre-révolutionnaire clandestin, composé de membres du groupe antisoviétique Zinoviev, à Léningrad. L’assassinat de S. Kirov, — tant aimé du Parti et de la classe ouvrière, — provoqua chez les travailleurs de notre pays une colère extrême et une profonde douleur.

L’instruction établit qu’en 1933-1934 s’était constitué, à Léningrad, un groupe terroriste contre-révolutionnaire clandestin, formé des anciens membres de l’opposition zinoviéviste, avec en tête ce qu’on appelait le « centre de Léningrad ». Ce groupe se donnait pour but d’assassiner les dirigeants du Parti communiste. S. Kirov avait été désigné pour première victime. Les dépositions faites par tes membres de ce groupe contre-révolutionnaire montrèrent qu’ils étaient liés avec les représentants d’Etats capitalistes étrangers, qui les subventionnaient. Les membres démasqués de (…)

(...)

Même au moment où ils feignirent de se repentir devant le tribunal, les zinoviévistes continuaient en fait à jouer double. Ils ont dissimulé leur liaison avec Trotski. Dissimulé qu ils s’étaient vendus, avec les trotskistes, aux services d’espionnage fascistes ; dissimulé leur travail d’espions et de saboteurs. Les zinoviévistes ont dissimulé au tribunal leur liaison avec les boukhariniens, l’existence d’une bande de mercenaires du fascisme, groupant à la fois trotskistes et boukhariniens. L’assassinat du camarade Kirov, comme on le sut plus tard, avait été perpétré par cette bande de trotskistes et de boukhariniens réunis. Dès 1935, il apparut clairement que le groupe zinoviéviste était une organisation contre-révolutionnaire camouflée, qui méritait parfaitement que l’on traitât ses membres en gardes blancs.

(…)

L’inspirateur et organisateur principal de toute cette bande d’assassins et d’espions était le judas Trotski. Il avait pour auxiliaires et pour exécuteurs de ses directives contre-révolutionnaires Zinoviev, Kaménev et leurs suppôts trotskistes. Ces gens préparaient la défaite de l’U.R.S.S. au cas où les impérialistes l’attaqueraient ; ils étaient devenus des défaitistes à l’égard de l’Etat ouvrier et paysan ; ils étaient devenus les serviteurs et les agents méprisables des fascistes germano-japonais. La leçon essentielle que les organisations du Parti eurent à tirer des procès rattachés au lâche assassinat de S. Kirov, ce fut de mettre un terme à leur propre myopie politique, en finir avec leur insouciance politique et d’élever leur vigilance, la vigilance de tous les membres du Parti. » (Histoire du Parti Communiste (bolchevik) de l’URSS – 1938).


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