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Commentaire de LAFFITTE Jacques

sur Crise Economique ou Psychologique ?


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LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 4 janvier 2013 10:29

Merci à tous de vos messages.

Pour continuer la réflexion et ajouter à vos contributions, le grand regret et l’énorme déception que l’on peut avoir c’est l’absence de courage des présidents des grands états ou configurations d’états (Obamah, Merkel, Hollande, Cameron, Barroso) qui n’ont pas su dès 2007 mais surtout en 2008 quand les banques étaient à genoux : c’était le moment où il fallait nationaliser toutes les banques, interdire tous les paradis fiscaux (et en rapatrier les comptes dans chaque état d’où ils venaient en les taxant), et instituer une véritable taxe Tobin qui permette de refroidir le moteur boursier quand il s’échauffe.
Ainsi aurait -on replacé les banques dans leur rôle de base (fournir des liquidités aux entreprises qui en ont besoin pour entreprendre et faire de la recherche), recentré la valeur des actions sur la production et non plus sur la spéculation, et réintroduit l’impôt dans sa fonction de base qui est d’être une péréquation la plus juste possible en faisant contribuer les plus nantis en fonction de leurs richesses ou plus-value.

Les politiques, qu’ils soient chefs d’état ou parlementaires (car les « chambres » jouent un jeu irresponsable en paralysant l’exécutif de leurs pays par principe au lieu de voir le tragique de la situation, par ex. parlementaires républicains américains qui bloquent tout), les politiques donc sont absolument décevants et portent une lourde responsabilité devant l’histoire d’avoir raté cette occasion historique de juguler le pouvoir irresponsable des banques et de la spéculation boursière. Ils n’ont pas eu le courage de se mettre à dos les lobbies bancaires, fonds de pension et autres et c’est vraiment dommage.

 Ils n’ont pas non plus le courage de faire ce que permet pourtant le droit des affaires « mettre en cessation de paiement une entreprise et annuler ses dettes » en le faisant pour certains pays en difficulté comme la Grèce quitte à la mettre en « gouvernance aidée » ou surveillée car elle n’était pas innocente ayant abusé de l’emprunt.

Il y a un manque certain d’éthique politique, de courage et de vision à long terme de la part des politiques alors que leur fonction est précisément cela : analyser les causes, anticiper et prendre les mesures mêmes désagréables pour le bien de la société.

J.L.


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