LAFFITTE Jacques
Philosophe mais surtout Psychologue (DESS de Psychologie Sociale et du Travail) j'étudie les phénomène sociaux et particulièrement le phénomène religieux sans étiquette religieuse ni optique de foi ou prosélytisme, mais au contraire à partir d'un point de vue laïc.
Le thème religieux que l'on peut comprendre comme "répondant" à un besoin psychologique autant que philosophique sur les interrogations de l'homme (questions de la mort, de la finitude, des particularités de l'esprit, etc.) s'est trouvé se déformer au long de l'histoire des organisations religieuses. Du fait du manque de connaissances scientifiques, c'est l'
Imaginaire qui a supplanté ce manque.
Comme l'homme ne peut rester sans réponse devant ce qui l'angoisse, il a construit des mythes comme ersatz de réponses. Ces productions étaient et restent intéressantes. N'oublions pas qu'il n'était pas exigé d'y croire ; la religion grecque ou romaine n'était pas basées sur la croyance mais sur le respect obligatoire.
L'erreur des religions notamment monothéistes est de
demander aux gens de croire à ce qui n'est par exemple qu'une fable (dans la Bible : serpent qui parle, etc.).
Il convient donc de revoir notre façon de prendre en compte ces éléments religieux : notamment les remettre dans leur fonciton originelle qui était d'être un outil pour penser, réfléchir et non pas pour forcer les gens à croire mordicus à des paraboles.
C'est à ce retournement que je m'emploie dans les livres que j'écris sur les mythes antiques bibliques, grecs, sumériens, etc. édités à L'Arbre aux Signes (
www.arbreauxsignes.com)
Ainsi pourra-t-on réintroduire la spiritualité dans le patrimoine commun de l'humanité en les revisitant dans une optique de tolérance, d'ouverture d'esprit. Il y a d'autres alternatives en religion que "croire".
Pour paraphraser la phrase de Clémenceau on pourrait dire que "
La spiritualté est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux religieux".