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LAFFITTE Jacques

LAFFITTE Jacques

Philosophe mais surtout Psychologue (DESS de Psychologie Sociale et du Travail) j'étudie les phénomène sociaux et particulièrement le phénomène religieux sans étiquette religieuse ni optique de foi ou prosélytisme, mais au contraire à partir d'un point de vue laïc.
Le thème religieux que l'on peut comprendre comme "répondant" à un besoin psychologique autant que philosophique sur les interrogations de l'homme (questions de la mort, de la finitude, des particularités de l'esprit, etc.) s'est trouvé se déformer au long de l'histoire des organisations religieuses. Du fait du manque de connaissances scientifiques, c'est l'Imaginaire qui a supplanté ce manque.
Comme l'homme ne peut rester sans réponse devant ce qui l'angoisse, il a construit des mythes comme ersatz de réponses. Ces productions étaient et restent intéressantes. N'oublions pas qu'il n'était pas exigé d'y croire ; la religion grecque ou romaine n'était pas basées sur la croyance mais sur le respect obligatoire.
L'erreur des religions notamment monothéistes est de demander aux gens de croire à ce qui n'est par exemple qu'une fable (dans la Bible : serpent qui parle, etc.).
Il convient donc de revoir notre façon de prendre en compte ces éléments religieux : notamment les remettre dans leur fonciton originelle qui était d'être un outil pour penser, réfléchir et non pas pour forcer les gens à croire mordicus à des paraboles.
C'est à ce retournement que je m'emploie dans les livres que j'écris sur les mythes antiques bibliques, grecs, sumériens, etc. édités à L'Arbre aux Signes (www.arbreauxsignes.com)
Ainsi pourra-t-on réintroduire la spiritualité dans le patrimoine commun de l'humanité en les revisitant dans une optique de tolérance, d'ouverture d'esprit. Il y a d'autres alternatives en religion que "croire".
Pour paraphraser la phrase de Clémenceau on pourrait dire que "La spiritualté est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux religieux".

Tableau de bord

  • Premier article le 29/12/2012
  • Modérateur depuis le 12/01/2013
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Derniers commentaires



  • LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 4 janvier 2013 10:29

    Merci à tous de vos messages.

    Pour continuer la réflexion et ajouter à vos contributions, le grand regret et l’énorme déception que l’on peut avoir c’est l’absence de courage des présidents des grands états ou configurations d’états (Obamah, Merkel, Hollande, Cameron, Barroso) qui n’ont pas su dès 2007 mais surtout en 2008 quand les banques étaient à genoux : c’était le moment où il fallait nationaliser toutes les banques, interdire tous les paradis fiscaux (et en rapatrier les comptes dans chaque état d’où ils venaient en les taxant), et instituer une véritable taxe Tobin qui permette de refroidir le moteur boursier quand il s’échauffe.
    Ainsi aurait -on replacé les banques dans leur rôle de base (fournir des liquidités aux entreprises qui en ont besoin pour entreprendre et faire de la recherche), recentré la valeur des actions sur la production et non plus sur la spéculation, et réintroduit l’impôt dans sa fonction de base qui est d’être une péréquation la plus juste possible en faisant contribuer les plus nantis en fonction de leurs richesses ou plus-value.

    Les politiques, qu’ils soient chefs d’état ou parlementaires (car les « chambres » jouent un jeu irresponsable en paralysant l’exécutif de leurs pays par principe au lieu de voir le tragique de la situation, par ex. parlementaires républicains américains qui bloquent tout), les politiques donc sont absolument décevants et portent une lourde responsabilité devant l’histoire d’avoir raté cette occasion historique de juguler le pouvoir irresponsable des banques et de la spéculation boursière. Ils n’ont pas eu le courage de se mettre à dos les lobbies bancaires, fonds de pension et autres et c’est vraiment dommage.

     Ils n’ont pas non plus le courage de faire ce que permet pourtant le droit des affaires « mettre en cessation de paiement une entreprise et annuler ses dettes » en le faisant pour certains pays en difficulté comme la Grèce quitte à la mettre en « gouvernance aidée » ou surveillée car elle n’était pas innocente ayant abusé de l’emprunt.

    Il y a un manque certain d’éthique politique, de courage et de vision à long terme de la part des politiques alors que leur fonction est précisément cela : analyser les causes, anticiper et prendre les mesures mêmes désagréables pour le bien de la société.

    J.L.



  • LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 3 janvier 2013 14:05

    Merci de votre message encourageant.
    Votre question est très pertinente mais il n’est pas aisé d’y répondre. Mais comme cela demandera pas mal de développements j’en ai fait un article que je viens de soumettre à Agoravox. Mais il sera vraisemblablement dans la rubrique Faits de société, s’il est accepté.
    A bientôt donc.
    Et Bonne Année



  • LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 31 décembre 2012 00:00

    Merci de votre message.
     Crdlmt



  • LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 30 décembre 2012 22:42

    Merci de votre message encourageant.
    Votre question est très pertinente mais il n’est pas aisé d’y répondre. Mais comme cela demandera pas mal de développements je vais en faire un article que je soumettrai à Agoravox.
    A bientôt donc.



  • LAFFITTE Jacques LAFFITTE Jacques 30 décembre 2012 11:58

    Merci pour votre message malgré son ton sur...volté !

    On ne peut certes tout citer, notamment tous les auteurs, et particulièrement Freud, mais on ne saurait limiter les apports ou grilles intéressantes à Freud. Mais n’hésitez pas à développer vos arguments au lieu de simplement « noter » comme un professeur cela serait plus intéressant pour tout le monde et ferait avancer le débat.

    Quelques remarques pour préciser ce que j’ai écrit et que vous avez peut-être mal interprété :

    - Identification se retrouverait plutôt du côté de la cristallisation sur la-les personnes du-des leaders et sur le phénomène d’identification-confortation latérale avec les effets de groupe et de norme de groupe.

    - Inconscient collectif  : j’ai bien précisé qu’il était temporaire, lié à l’existence de la foule, donc il n’est pas pérenne comme celui de chaque individu. Je ne le réfère pas à la notion Jungienne non plus ; j’ai employé ce terme parce que les foules fonctionnent sans en être conscientes de façon brute et brutale (par ex. avec racisme, misogynie, mépris des minorités sexuelles ou physiques, phénomène de bouc émissaire, etc.,). Elles fonctionnent ainsi et même avec une sorte de bonne conscience irresponsable et qui peut facilement être meurtrière. Cette « bonne conscience » est liée au fait « nombre » et au sentiment de puissance qu’il induit « autorisant » à ne plus se contrôler s’il n’y a pas leur propre service d’ordre. 
    L’inconscient collectif n’est pas de même nature que celui des personnes car il n’a pas de passé (ou peu, mais ce peut être l’histoire, les luttes passées etc.,mais dans ce cas-là on n’est plus dans la foule mais dans l’organisation, par exemple syndicale qui est très différente parce que réfléchie, élaborant des stratégies, pensant ses buts, etc).
    L’inconscient collectif apparaît surtout une résultante, presque au sens mathématique du terme, il est (ou devient rapidement en situation) le plus petit commun dénominateur avec des effets réducteurs en termes de raisonnement au profit du simplisme, etc.

    Cordialement.

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