Supposons (oui je dis bien supposons... je sais avec des ’si’ on ferait beaucoup de choses, mais la question mérite à mon humble avis d’être posée)... supposons donc que les dimensions spatio-temporelles qui nous sont familières (car dans les théories cosmologiques il me semble bien que seules les 3 dimensions d’espace et celle du temps sont prises en compte - ?- même si elles ne forment qu’un tout in fine) ne soient qu’un échantillon parmi un ensemble plus vaste, à l’instar (pour la métaphore ou le parallèle) de l’échantillon électromagnétique auquel nos yeux sont adaptés sur l’ensemble (et bien plus vaste) de l’éventail EM.
Les « anomalies » rencontrées lors de l’analyse des galaxies, amas de galaxies, super-amas de galaxies (plus l’échelle est grande plus l’effet est significatif) ou leurs interactions en rapport avec la gravitation (matière noire) ou l’accélération « anormale » de l’expansion cosmique (énergie sombre) ne pourraient-elles pas découler de l’influence de ces hypothétiques « dimensions » sur les nôtres (ou plutôt celles qui sont familières, admises ou prises en compte dans les calculs) ?
Je rappelle que les ondes EM ont été découvertes assez tard relativement à l’Histoire des sciences (ou le petit échantillon allant du rouge au violet). Il n’est pas dénué de sens de supposer que notre portion ou densité vibratoire ne soit pas la référence ultime et absolue...(?) D’autant plus que la Théorie des Cordes voire Théorie M prend en compte jusqu’à 11 dimensions.
Pour la « matière noire » par exemple, la gravitation pourrait avoir la capacité de passer outre ces densités vibratoires, interagissant avec la nôtre. Nous en déduisons à présent qu’il y a une « anomalie » car il n’y aurait pas assez de matière/particules/ondes suffisantes pour maintenir la cohésion au sein des galaxies, amas de galaxies, etc dans notre panorama « visible » et pour cause.
Cette gravitation « en surplus » pourrait provenir de ces densités vibratoires adjacentes qu’il resterait à mettre en lumière (parce-qu’on ne regarde pas « là où il faut ») notre portion n’étant qu’un échantillon soumis en grande partie à leur influence (bon les termes sont peut-être inappropriés j’en conviens mais j’essaye d’expliquer comme je peux ma vision des choses avec mes petits moyens).
(idem pour l’énergie sombre concernant l’influence, même si cette « anomalie » peut éventuellement s’avérer représenter le résultat dune erreur d’interprétation par l’observation.)
Voilà c’était une simple supposition.
En outre je rejoins nemo s’agissant de la force électro-magnétique laissée pour compte ou mise de côté dans les théories. En considérant la gravitation comme principale protagoniste des interactions cosmiques à grande échelle (à cause dit-on de l’influence à courte distance de la force EM) c’est peut-être faire une grossière erreur (je m’étais notamment interrogé quant à l’influence de cette découverte il y a quelques années - vue d’artiste - si cela concerne la Voie Lactée, ce schéma ne doit donc pas être unique. Quid des interactions sur l’ensemble d’une galaxie lorsqu’il est question de puissants rayons gamma - donc EM - s’étendant sur 25.000 années-lumière ? Et cette découverte est relativement récente. Qui sait ce qui sera découvert à l’avenir...).
Certes la Relativité Générale a fonctionné via la seule gravitation et sans la force EM jusqu’ici (démonstrations et expérimentations à l’appui) mais jusqu’à un certain point (problème en-deça de l’horizon des évènements d’un trou noir ou concernant la matière noire ou l’énergie sombre). Certains astrophysiciens saupoudrent même la théorie d’une pseudo « constante cosmologique » pour colmater les failles, à défaut d’autre chose. La même erreur qu’a effectuée Einstein (erreur qu’il a regrettée toute sa vie même s’il l’a rectifiée par la suite, les équations se suffisaient à elles-mêmes) lorsque les modèles cosmologiques inadaptés d’alors (avant Hubble et d’autres) stipulaient que l’Univers était statique.
La Relativité d’Einstein est à mon avis à l’image de la Théorie de la Gravitation de Newton, une théorie (plus ou moins) exacte mais jusqu’à un certain point ou référentiel. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si elle ne fait pas bon ménage avec la Physique Quantique (qui a fait elle aussi ses preuves mais de la même manière jusqu’à un certain point). A mon sens les théories ou lois universelles doivent être « harmonieuses » et donc en adéquation les unes avec les autres. Soit l’une des deux théories est dans l’absolu en inadéquation avec les lois propres et intrinsèques de l’Univers... soit ce sont les deux.
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