Mon cher Dugué,
En écrivant ceci : ’’Mais rien ne dit que cette théorie soit valide dans d’autres zones du cosmos et notamment la galaxie Andromède", en parlant de la relativité générale, ce n’est pas un manque de connaissances en relativité ou autre physique quantique que vous manifestez, mais bien un incompréhension totale de la nature même d’une théorie, ou d’un modèle physique quel qu’il soit !
C’est un constat d’autant plus étonnant que l’on touche ici à l’épistémologie essentiellement, c’est à dire à la compréhension du ’sens’ d’une théorie physique ...
Enfin bref, il est pourtant essentiel de comprendre que, par essence, une théorie physique se doit d’être non-locale. C’est à dire que cette théorie doit pouvoir s’appliquer ’ici et maintenant’ tout aussi bien que ’là-bas et plus tard’, ou encore ’l’autre jour sur la lune’ ... Car si non, on en reviens in fine à des trucs anthropocentristes qui feraient de notre quoi de l’univers, voir, oh hérésie digne du bûcher purificateur, de la galaxie d’Andromède, quelque chose de singulier, différent, et ou la physique serait autre de celle du reste de l’univers .... Ceci est absurde, a-scientifique, au moins autant que de prétendre que le soleil tourne autour de la terre et que Dieu ici seulement son doigt a posé !
Parenthèse complémentaire : A cette fin, les équations mathématiques afférentes sont écrites sous des formes vectorielles et tensorielles. Ces êtres mathématiques, et donc les équations qui en sont composées, existent indépendamment de toute base (la localisation particulière ou l’on souhaite appliquer ces ’équations-modèle’). Toute la puissance des mathématiques dans sa capacité à abstraire et généraliser se trouve ici mise au service d’une notion fondamentale, d’un principe essentiel, caractéristique de tout modèle physique.
Voila, voila, pour le reste ...
Razzara