Pour tenter de recentrer le débat, questions concernant le caractère naturel et inéluctable de la pyramide sociale, au sens large du terme :
- Les pauvres sont-ils plus nombreux que les riches, oui ou non ?
- Les pauvres sont-ils (à l’échelle de l’humanité) plus ou moins prolifiques que les riches, oui ou non ?
Nul besoin de savants calculs ni de raisonnements compliqués pour répondre et dessiner la pyramide sociale ACTUELLE telle qu’elle résulte de l’introduction d’un paramètre curieusement négligé par les grands esprits et qui est la démographie. Et la glose la plus sophistiquée n’y change rien. Toutes les luttes qui se livrent au sein de cette pyramide sont la manifestation d’une opposition aggravée chaque jour un peu plus par le nombre (augmentation moyenne quotidienne de la population mondiale, de 220 à 250 000 individus), entre un pouvoir détenu par les moins nombreux, qui se trouvent être – quelles que soient leurs opinions politiques, religieuses, éthiques, etc. – les plus riches, les plus puissants, les plus « savants »... occupant le sommet de le pyramide, et la masse qui subit ce pouvoir, avec d’autant plus de peine qu’elle est proche de sa base.
Quelles autre solutions plus intelligentes qu’une révolution qui ne fera, au mieux, qu’apporter quelques changements à l’ordonnancement du sommet de la pyramide ?
That’s the question.