cet article très affirmatif, mais assez haineux, est rempli d’erreurs.
Je me bornerai à citer l’affirmation des « classes à petits effectifs ».
C’est une blague : les établissements priés ont des classes qui dépassent les trente-deux élèves dans la plupart des cas, parfois jusqu’à trente-cinq.
La raison : c’est que l’Educ’Nat, malgré une demande en forte augmentation, refuse au privé d’ouvrir des classes supplémentaires.
Pourquoi ? parce que nos profs gauchos du public veulent arder un peu d’effectifs, pour que l’on ne ferme pas leurs classes à eux.
S’ils ne recevaient que les élèves qui veulent vraiment venir chez eux, il leur en resterait quinze par classe maximum.
Vous riez ? vous avez tort.
Il y a quelques années, des enseignants de Seine-Saint-Denis qui réclamaient à cor et à cri la transformation de leurs classes en classez -ZEP ( éducation prioritaire, sans rire), et donc classes dédoublées, se sont fait refuser par le Rectorat parce qu’en-dessous de quinze élèves, on ne peut plus dédoubler. Et effectivement, il ne leur en restait que onze ou douze, quand ils voulaient bien venir.
Mais nos enseignants pas gênés auraient bien voulu dédoubler quand même : moins d’élèves, moins de boulot.
Un genre d’intermittents de l’Educ’Nat, en quelque sorte, pour faire comme les copains du spectacle.
Mes gosses ont été dans le privé : pas de recettes magiques, des leçons à apprendre, (pas tant que cela d’ailleurs), des profs présents et pas en stage syndical, un Proviseur qui gère sa boîte, rien que du normal.
Et plein de copains fils de profs du public.
Il faut croire que ces parents-là connaissaient le problème.
Alors que ce m. Khaldy revoie ses chiffres, et ensuite il enverra lui aussi, comme tout notre gouvernement, ses gosses dans le privé.