Considérez-vous vraiment que les situations de mère célibataire ou de veuve de guerre soient des situations que l’on recherche pour des enfants ?
2ème contre argument :
L’utilisation, sans plus d’explications, de poncifs de la psychanalyse, elle même largement remise en cause et pouvant être considérée comme une pseudo-science, ne constitue évidemment pas un argument irréfutable.
3ème contre argument :
L’adoption et les enfants placés en familles d’accueil restent heureusement, pour les enfants, des exceptions.
4ème contre argument :
Des psychopathes sont nés de familles hétérosexuelles et alors ? Quelles conclusions scientifiques en tirer dans un sens comme dans l’autre ? A mon avis aucune...
5ème contre argument :
Encore une fois, considérez-vous que des situations où les enfants son ballottés de foyer en foyer constituent un idéal ? Certes ces situations se multiplient et les divorces sont de plus en plus nombreux mais quel impact ont-ils sur les enfants, ne serait-ce que sur leur réussite scolaire ?
C’est vrai la famille traditionnelle n’a pas toujours existé en tant que telle mais elle est ancrée dans notre culture depuis des centaines d’années. C’est aussi, lorsqu’elle fonctionne bien, un excellent rempart contre les agressions du système libéral qui a tout intérêt à prôner l’individualisme et la concurrence entre les gens au sein même d’une famille.
Le système économique a malheureusement tout intérêt à ce que la banque se substitue à la grand mère pour prêter de l’argent au petit fils, que les gens divorcent en grand nombre car ça fait plus d’appartements à louer, plus de frais de notaire et d’avocat, des paires de basket à acheter en double, des gamins qu’il faut couvrir de cadeaux plus que son conjoint et plus de crédits aussi donc plus de création monétaire...bref ça fait marcher le business. N’allez pas me dire que certains économistes cyniques n’y pensent pas !
Enfin, ce n’est certainement pas un hasard si on lance ce débat, forcément passionné, au moment ou le patronat et les syndicats négocient sur le détricotage de ce qu’il nous reste comme droit du travail. C’est un excellent mur de feu et les gogos vont probablement s’y engouffrer.