Pour comprendre un phénomène complexe et compliqué, on commence d’abord par bien le comprendre dans les cas simples. Et ce n’est pas parce que j’ai montré un exemple sur un cas simple que le système décrit ne peut pas être généralisé 
Il s’agit du minimum nécessaire pour un système monétaire dit équilibré. Mais cela ne décrit pas les systèmes monétaires actuels, qui ont ajouté des couches de complexité non nécessaires voire nuisibles. En particulier, le fait que certains prétendent qu’ils s’appuient sur des « valeurs » est non seulement non prouvé, mais nuisible, puisque cela briserait l’équilibre nécessaire de la création des unités de monnaie : en clair, cela avantage certains au détriment des autres. C’est exactement comme le vote censitaire, dans lequel chacun a un droit de vote proportionnel à sa richesse.
La seule valeur de référence valable pour un système monétaire, c’est le potentiel de travail des humains qui le construisent, et le principe d’égalité de droit défini dans nos déclarations des droits humains fait que chacun doit recevoir le même potentiel de création monétaire : c’est ce que j’appelle une monnaie équilibrée.
Si cet équilibre n’est pas respecté dès le départ et à chaque instant, alors on peut aisément voir que celui qui reçoit moins se fait exploiter par celui qui reçoit plus. Je parle bien ici de la création monétaire, pas du commerce qui est fait avec les unités de monnaie.
Le principe de liberté fait alors que celui qui est manifestement exploité devrait refuser un système déséquilibré par construction : c’est le point qui ne fonctionne pas à ce jour, car très peu ont conscience de ce déséquilibre pourtant facilement constaté, et ont conscience que ce déséquilibre entraine leur auto-servitude.
Sommes nous d’accord jusque là ?