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Commentaire de simond

sur Ségo à gauche toute, peur sur la France


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simond (---.---.204.186) 9 février 2007 19:00

Ecole : introduction du discours de Sarkozy à Maisons-Alfort, à refaire...

« il était bien rare de rencontrer jadis des enfants sortis de l’école vers le début du XXe siècle à l’âge de 12 ans qui ne savaient pas lire, écrire ou compter correctement, ni exprimer de façon compréhensible leurs pensées et leurs sentiments, et qui ne possédaient pas quelques rudiments d’histoire et de géographie. »

Analyse fausse : avant de sortir de l’école, encore fallait-il y entrer ! Le principe de la scolarité obligatoire existait mais n’était guère appliqué : peu d’élèves, souvent les « meilleurs », sur une classe d’âge, fréquentaient l’école... (Au passage, la société contemporaine peut-elle se contenter de « rudiments » ?)

Le début de l’analyse étant faux, Sarkozy continue de s’embourber : « Pourquoi ce qu’alors l’école de la République réussissait à faire, la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans aujourd’hui n’y parvient-elle plus ? »

Fausse naïveté ou grossière erreur ? Aujourd’hui, l’obligation de la scolarité jusqu’à 16 ans est bien mieux respectée : le nombre d’élèves à l’école est donc proportionnellement plus important qu’au début du siècle, avec son lot plus important de difficultés...

On retrouve mieux notre Sarkozy, fin limier, quand il trouve (après enquête ?) le vrai coupable de cette « faillite » : mai 68. L’idéologie, en même temps que son mépris pour les enseignants, commence à faire surface.

Admirez ! « Après mai 68, il ne s’est plus agi d’élever le niveau de chacun pour l’approcher le plus possible d’un idéal humain, mais d’abaisser le niveau de l’école pour le mettre à la portée du plus grand nombre...mais de brader les diplômes ».

A l’erreur grossière d’analyse vient s’ajouter la méconnaissance, ou une conception passéiste, de la pédagogie. Et là, ses propos frisent le ridicule : « Désormais tout se valait : plus de hiérarchie des valeurs, plus de hiérarchie des savoirs, plus de hiérarchie des œuvres. Le dessin de l’enfant valait celui de Michel-Ange et l’élève auquel on demandait d’imaginer une autre fin au Cid pouvait légitimement se prendre pour le rival de Corneille. »

Le reste du discours est du même « tonneau » (J’y reviendrai ultérieurement).

Qui le lui a écrit ? Est-ce là son programme pour l’école ?

Bref : copie à recommencer !

D Simon


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