Je ne suis pas un spécialiste des OGM mais je me documente et, à mon avis, l’une des analyses les plus pertinentes qui a été faite le fut par l’Inra, le plus grand institut de recherche agronomique en Europe tout de même... Et on ne peut guère le taxer de partialité.
Les producteurs ou vendeurs d’OGM remettent au goût du jour un vieux slogan productiviste entendu dans les années cinquante : l’agriculture occidentale doit nourrir le monde. Qu’on nous laisse rire ! Les semences OGM en étant pas « reproductibles » appauvrissent les pays en voie de développement et les petits agriculteurs américains également. Il me semblerait au contraire plus judicieux que l’agriculture de chaque pays puisse viser à l’autonomie alimentaire, ce qui est de moins en moins le cas pour les pays du tiers monde.
Enfin, la non-violence ne signifie par « civisme » quelqu’il soit. Quand une loi est mauvaise, il faut se battre contre elle par tous les moyens possibles exceptés l’agression physique. C’est pour cela, notamment, que l’ordre juste de S. Royal me paraît tout sauf de gauche ou progressiste. L’histoire nous montre, au contraire, que l’amélioration de la condition humaine s’est souvent opérée en s’opposant à la loi.
L’une des premières actions non violente fut peut être le fait du Danemark et de son roi. En effet, alors que les nazis voulurent déporter les juifs comme dans les autres pays d’Europe, le roi et une grande partie des Danois menacèrent de tous porter l’étoile jaune (1943). Résultat, c’est au Danemark qu’il y eut le moins de juifs déportés.
Enfin, d’autres grands noms sont plus connus, tels Gandhi ou Martin Luther King. Leur opposition à la colonisation ou à la politique d’apartheid fut totale, mais emprunta des chemins non violents.