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Accueil du site > Tribune Libre > José Bové, non-violence et résistance

José Bové, non-violence et résistance

Les médias et l’opinion publique ont découvert José Bové lors du démontage du Mac Do, en 1999. En réalité, cette action, tout comme la lutte contre les OGM, s’inscrit dans une longue tradition de résistance, caractéristique d’une certaine nouvelle gauche antimarxiste, qui a pris naissance dans les années soixante-dix.

Il est de bon ton, chez les socialistes, de moquer José Bové, sa moustache et ses allures de Don Quichotte contre la mondialisation. Comme bien des Français, la plupart pensent que Bové est un pur produit médiatique des années 2000, comme s’il était apparu soudainement à la suite de la destruction du Mac Do. Erreur. Bové s’appuie sur une tradition de la gauche française, antimilitariste, égalitariste, internationaliste, régionaliste...

Le Larzac, à l’origine.

Bové n’est pas originaire d’une famille agricole comme certains se plaisent à le souligner. Il est même issu d’un milieu aisé, fils d’un ingénieur de l’Inra (Institut national de recherche agronomique). Il a séjourné aux Etats-Unis et parle un anglais quasi parfait. En 1973, il prend fait et cause pour le mouvement des paysans du Larzac et s’installe sur le Grand Causse. Aujourd’hui, la connotation « Larzac » signifie « bobos » ou « intellectuels de gauche ». C’est oublier ce que fut l’un des plus âpres combats de la cinquième république. Sous l’égide de G. Pompidou, puis de Giscard, l’armée avait en effet décidé d’annexer la totalité des terres du Larzac, paraît-il, afin que les Causses servent de base d’entraînement à « l’éradication de l’ennemi intérieur ». A l’époque, des agriculteurs, la plupart sans grandes connaissances politiques, s’insurgent contre cette annexion qui va les priver de leurs terres, empêcher la production de Roquefort, leur gagne-pain, malgré des prix attractifs proposés par le ministère de la Défense. Plus d’une centaine de paysans concernés signent un manifeste, sans trop y croire, mais cependant bien décidés à en découdre avec l’armée. José Bové, insoumis au service militaire, va faire la connaissance du combat du Larzac en 1974. A l’époque, il n’est pas un leader. Cela dit, le mouvement du Larzac fédère un très grand nombre de volontés. L’imagination dans la contestation, la désobéissance civile contre l’armée et l’Etat, les initiatives tous azimuts se succèdent.

Quand la loi est inique...

Le combat pour le Larzac n’est pas un fait idéologique isolé. A peu près à la même époque, la contestation de la centrale nucléaire de Plogoff, qu’EDF veut construire sur un site remarquable en Bretagne, à deux pas de la pointe de Penmarch, fait rage. Il faut savoir qu’à l’époque, les paysans du Larzac ont eu à se prononcer sur un choix difficile : fallait-il que la lutte s’alignât sur les mouvements marxistes, y compris maoïstes, qui prônaient la violence, ou sur un autre mouvement, plus pacifiste ? Après la rencontre des agriculteurs expropriés avec le philosophe Lanza del Vasto, ils choisiront la technique de lutte « non violente », un choix politique qui ne se démentira plus. Ainsi, le combat du Larzac se situe dans une philosophie de gauche à la fois antimarxiste, libertaire, parfois chrétienne, et non violente. Ce dilemme n’est sans doute pas étranger aux difficultés de compréhension entre Bové, Buffet et Besancenot : aucun des trois n’a la même culture politique. Les agriculteurs contestataires s’inspirent des méthodes non violentes : Martin Luther King, Gandhi ou Lanza Del Vasto... L’objectif est assez simple : l’analyse de départ est qu’une loi peut être parfaitement injuste et une société, violente, sans pour autant qu’il y ait agression visible. Lorsqu’on est confronté à une telle situation, il faut désobéir à la loi, sans atteinte physique, mais par tous les autres moyens possibles : grève de l’impôt, manifestations en nombre, utilisation intelligente des médias, faire écran aux forces de l’ordre... Ainsi armés, les paysans résisteront à l’Etat et aux ministères de la Défense successifs pendant dix ans, ils construiront des habitations, des équipements agricoles, ils essaimeront, accueilleront les marginaux comme des intellectuels, ouvriront l’une des premières universités d’été consacrées à la non-violence... François Mitterrand vient soutenir le mouvement en 1974. Des militants maoïstes, trouvant le chef de la gauche trop tiède sur la question militaire, lui feront un funeste accueil. Grâce à Bové et à ses compagnons, Mitterrand pourra en réchapper sans trop de dommages. Il ne l’oubliera pas. Sitôt élu en 1981, après dix ans de combat des antimilitaristes, il décide l’annulation de l’extension du camp militaire. Les agriculteurs du Larzac triomphent.

Féminisme, régionalisme, démocratie...

Le mouvement du Larzac n’est pas isolé. Il fait partie, en quelque sorte, de la queue de comète qui suivit mai 1968. A ma connaissance, le mouvement du Larzac est le premier à lancer des « universités d’été » qui seront reprises ensuite par les partis politiques. Elles sont organisées sur le plateau, on parle d’antimilitarisme et de non-violence, d’objection de conscience, bien sûr, mais également du droit des femmes, du régionalisme, d’internationalisme, du renouveau de la gauche, de la critique du capitalisme, de l’accueil des exclus... L’analyse dépasse de loin celle des révoltés de 1968 : les maoïstes sont has been et les militants du Larzac appellent de grandes figures aux conférences, que ce soit sur les droits de l’homme, les inégalités, l’internationalisme, etc. Le Larzac fédère alors tous les combats, chacun se retrouve auprès des paysans qui furent les premiers à réussir face au pouvoir tout puissant de « La grande muette ». Car évidemment, pendant ces dix années qui précèdent l’élection de F. Mitterrand, les brimades de l’armée ont été quasi quotidiennes : arrestations, explosions de fermes tout juste rénovées, intoxications de puits, coupures d’électricité, etc. Mais les manifestations organisées régulièrement pendant l’été réunissent des dizaines de milliers de personnes. Une année, les cents paysans réfractaires, dont Bové, entreprendront une marche qui les mènera jusqu’à Paris. A l’arrivée, Place d’Italie, près de 100 000 manifestants sont là pour soutenir les paysans qui venaient d’achever des mois de marche à travers tout l’Hexagone.

Le Mac Do
Avec la victoire des paysans du Larzac, Bové, qui malgré ses origines aisées, est éleveur de plusieurs centaines de brebis, a pris goût à l’action. Il souhaite que le mouvement et les idées qui furent à l’origine du Larzac ne meurent pas. Il est convaincu que là, dans ce creuset, se trouvent tous les ingrédients qui peuvent repenser une nouvelle contestation, la mise en place d’un contrepoids à la mondialisation (Bové n’a jamais critiqué la mondialisation en tant que telle, il a seulement souligné et regretté que la mondialisation capitalistique puisse s’exprimer librement, sans aucune contrainte politique efficace), l’objectif de bien-être pour tous et non pour des intérêts particuliers, l’antimilitarisme, le sens de la région et du pays où l’on vit, la « démocratie de proximité »... Bové et ses amis sont des pro. des médias. Ils connaissent sur le bout des doigts les principaux principes de communication qui feront que leurs actions passeront au vingt heures. Le fameux « démontage » du Mac Do fait partie de cette stratégie. Cela dit, il s’agissait d’un démontage (le propriétaire n’a même pas porté plainte) et non d’une destruction. Enfin, l’objectif était de protester contre la décision de l’OMC de valider les sanctions imposées par les USA (taxations punitives des produits européens, dont le Roquefort) en raison du refus de l’Union européenne d’importer du bœuf aux hormones. A dire vrai, la Confédération paysanne et J. Bové ont probablement fait une erreur de stratégie ; en mettant sous les caméras le démontage du Mac Do, ils laissaient de côté, du même coup, le but profond de leur démarche, qui avait pour base une injustice profonde concernant les échanges commerciaux entre les USA et l’Europe. D’une certaine manière, en choisissant la médiatisation du démontage du Mac Do, Bové et ses amis choisissaient de placer sous silence toutes les motivations profondes et complexes qui conduisirent à cette action.

OGM : manipulation ?
Avec les OGM, la démarche est la même : si la loi est mauvaise - ou en l’occurrence inexistante - il faut lutter contre la loi.

A propos des OGM ,il faut rappeler plusieurs faits :

- l’effet inoffensif des OGM n’a jamais été prouvé. Au contraire, les plus sérieux doutes subsistent, que les OGM, organismes génétiquement manipulés, disent les compagnons de Bové, soient non seulement néfastes pour la santé, mais également pour les cultures à proximité.

- Les recherches qui concluent au caractère inoffensif des OGM sont uniquement le fait des labos privés liés aux firmes qui les produisent. C’est un peu comme si les producteurs d’amiante étaient les seuls habilités à faire des recherches pour prouver que l’amiante est inoffensif...

- La culture des OGM lie les agriculteurs aux semenciers tels Mosanto. En effet, contrairement à ce qui s’opérait depuis des siècles, avec les OGM, l’agriculteur ne peut plus sélectionner sa propre semence mais doit avoir recours aux multinationales, et ceci pour des coûts prohibitifs.

- Dans la plupart des cas, contrairement à ce qui a été dit, les parcelles « fauchées » par Bové et les siens n’avaient pas pour but la recherche. Rappelons qu’en France, nous avons l’un des meilleurs organismes de recherche au monde, l’Inra. Aucune des parcelles fauchées n’appartenaient à l’Inra, mais à des agriculteurs liés contractuellement à des semenciers.

Pour couronner le tout, voilà ce que disent le directeur et le président de l’Inra dans un rapport très complet au sujet des OGM : « Si grandes soient les attentes vis-à-vis de cette possibilité inédite d’intervenir sur le vivant, une grande prudence s’impose devant une innovation majeure aux impacts encore peu connus. » Voir le rapport complet à l’adresse :

http://www.inra.fr/internet/Directions/DIC/ACTUALITES/DOSSIERS/OGM/OGM.htm

Il suffit pourtant de regarder une carte de culture des OGM en France pour observer qu’ils se développent partout, y compris dans des régions comme le Poitou-Charentes, où la présidente voulait les supprimer (S. Royal). Rappelons enfin que selon les sondages, plus de 70% des Français refuseraient de se nourrir d’OGM. Et pourtant, cette culture qui nous concerne tous n’a fait l’objet d’aucun débat, d’aucune loi, d’aucun souci de protection...

La « vraie » gauche ?

José Bové et ses compagnons ne sont-ils pas les inspirateurs d’une vraie « nouvelle gauche » ? Antimilitarisme, critique de l’ordre établi, non-violence, critique du capitalisme financier et de ses errements, lutte pour mettre en place une contradiction efficace à la mondialisation... autant de sujets sur lesquels la gauche est en panne. En panne d’idées, de réflexion, d’adhésions. Bové n’est pas d’hier. Son combat a commencé il y a trente ans. Il s’est nourri des valeurs humanistes telles que la confiance en l’homme, en l’autre, le refus de l’exclusion, un meilleur équilibre nord-sud, la fin d’une agriculture productiviste qui prétend « nourrir la moitié du monde », alors que pour survivre, elle en exploite les matières premières. Avant tout le monde, les paysans du Larzac ont en effet réalisé la critique du modèle agricole occidental.

Pour comprendre ce combat du modernisme contre l’archaïsme, qu’il soit de gauche ou de droite, il faut aller se plonger dans les Causses du Larzac. Rencontrer les autres, comprendre leur combat. Savoir comment ils ont vaincu une armée française qui nous ponctionne 20 % de nos impôts... Il faut arpenter les Grands Causses au climat difficile, se nourrir de cette « France profonde »-là. Celle qui se bat.


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66 réactions à cet article    


  • josew (---.---.25.142) 9 février 2007 11:20

    Bon article globalement.

    On est effectivement bien loin du portrait mensonger et à côté de la plaque que nous dépeignent les médias dominants...


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 9 février 2007 12:02

      Bonjour,

      Belle mise au point du José, qui donnerait presque envie de voter pour lui, pour un vote protestaire accompagnée d’un contenu et de sens.

      Vous rappelez à juste titre que la contestation de 68 et après a été le fait des classes moyennes. Et puis, souvenirs souvenir, ma vieille simca horizon, avec le superbe autocollant occupant la largeur du pare brise arrière, gardarem lou larzac. Ah, nous étions jeunes, fous, idéalistes, révolutionnaires, génération P4


      • Marie Pierre (---.---.40.191) 9 février 2007 13:51

        Bonjour Bernard,

        Complément d’info que je vous dédie : Bové a longuement étudié avec ... Ellul à Bordeaux.

        Cependant, je rappelle que Bové s’est allié à Tariq Ramadan lors d’un forum social, que Bové a dit qu’il préférait le port du voile à tous les jeunes qui portent des vêtements de marque (je ne vois pas le rapport), que Bové a défendu l’appellation Roquefort mais que dans le même temps il refusait aux grecs l’appellation Feta.

        Contre les OGM, il n’y a pas que lui.

        Effectivement, on voit que Bové est très bon en communication, puisque tous ses travers sont aussitôt oubliés. Pour moi, c’est avant tout un opportuniste.


      • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 16:33

        @ Bernard Dugué

        Pourquoi « presque » ? Triste nostalgie de ta folle jeunesse... Erri de Luca, à un journaliste qui lui demandait « Que diriez-vous au jeune homme que vous étiez » a répondu : « J’aimerais qu’il soit fier de moi. »


      • Lavande & Coquelicots Pierce 9 février 2007 12:42

        "A propos des OGM ,il faut rappeler plusieurs faits :
        - l’effet inoffensif des OGM n’a jamais été prouvé"

        Sincèrement, cet argument relève de la mauvaise foi la plus absolue : il est impossible de prouver que quoi que ce soit puisse être absolument inoffensif de tous temps, en tous lieux et en toutes conditions.

        Le feu, la roue, l’hydrolyse, le nucléaire, les OGM : rien n’est absolument inoffensif, rien n’est dangereux en soi. Ne faut-il pas regarder plutôt les usages qui en sont faits ?

        Si les opposants aux OGM ont conaissance d’un danger réel des OGM, qu’ils le disent, et ne le gardent pas pour eux !


        • (---.---.162.15) 9 février 2007 13:08

          L’effet dangereux de certains OGM a été prouvé. Voici un exemple extrait de la page http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=333

          On peut aussi lire http://www.spacenews.be/temporaire/ogm/ogm.html ou plus largement chercher sur un moteur de recherche les mots OGM, rats, chercheurs.

          Am.

          PETITE HISTOIRE ÉDIFIANTE

          Le Docteur Arpad Pusztai est biochimiste de la digestion, spécialiste des interactions des composants alimentaires avec le système digestif. Pusztai n’a rien d’un écologiste, et à dire vrai il n’était ni pour ni contre les OGM avant d’entamer ses recherches en 1995, au Rowett Institute en Ecosse. Les travaux sont financés par le Ministère de l’Agriculture d’Ecosse. Pusztai a travaillé 35 ans au Rowett Institute, c’est un scientifique reconnu par ses pairs. Il s’étonne du faible nombre d’études menées sur l’assimilation des OGM par le système digestif, alors qu’il est question de l’introduire dans l’alimentation humaine. La FDA (Food and Drug Administration, l’agence US de sécurité des aliments et des médicaments) a mené en tout et pour tout une étude, en alimentant des rats avec des tomates OGM. Le résultat aurait dû inciter la FDA à en savoir plus : 7 rats sur 40 morts en 28 jours, présentant tous des lésions de l’appareil digestif. Quoiqu’aucun des rats du groupe de contrôle (alimenté en non-OGM) ne présente ces lésions, la FDA déclare que les lésions n’ont rien à voir avec les tomates OGM, et refuse d’élargir le champ des recherches. Pusztai entreprend donc une série d’expériences sur des rats nourris de pommes de terre OGM. Il découvre des proliférations cellulaires sur la majeure partie du tube digestif des rats nourris avec OGM, pathologie totalement absente du groupe de contrôle. Les résultats sont alarmants, et appellent à un approfondissement de la recherche. A ce moment là, Pusztai est invité à la télévision britannique, pour parler de ses travaux. Le Rowett Institute est d’abord ravi de la publicité, mais très vite se rétracte, tente de salir Pusztai, allant jusqu’à l’accuser de n’avoir jamais travaillé sur les OGM, et d’avoir empoisonné les rats... Le Rowett suspend les travaux de Pusztai, convoque un audit pour « fraude scientifique ». Aucun des nutritionnistes employés par le Rowett ne fait partie du comité. En moins de 10 heures, sans qu’aucune analyse des résultats de recherche n’ait eu lieu, sans que Pusztai n’ait été entendu ou pu donner sa version des faits, les auditeurs avaient rendu leur verdict. L’équipe de Pusztai était dissoute, le financement annulé, et la Royal Society (l’académie des sciences) publiait un communiqué regrettant « la mauvaise interprétation d’une recherche infondée ».


        • Thierry (---.---.130.76) 9 février 2007 16:02

          Personnellement, je refuse de lire ces copier-collers incessants et interminables (utilisez google, vous trouverez l’origine). Si vous avez des arguments, tapez-les comme tout le monde.


        • Lavande & Coquelicots Pierce 9 février 2007 13:20

          Attention, je n’ai pas dit que les OGM ne posaient aucun problème.

          J’ai seulement souligné l’ambiguïté qu’il y a à vouloir « prouver l’effet inoffensif ».

          On peut tester un produit via une série de protocoles et d’usages, mais on ne peut pas tout prévoir. On ne peut tester que les risques connus.


          • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 15:44

            Quand tu vas pour manger des champignons avec un copain, tu préfères qu’il te dise « j’ai la certitude qu’ils ne sont pas toxiques » ou « j’ai pas la certitude qu’ils sont toxiques » ?


          • miko (---.---.218.243) 9 février 2007 13:31

            Bonjour, le gros problème de josé bové n’est pas le fond du discours, chacun pensant comme il l’entend. Le souci, c’est la forme : démonter ou détruire (peu importe) n’est pas un acte anodin, ce n’est pas tolérable ! ça s’appelle un délit, malgré tout !


            • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 15:49

              Cacher un juif pendant la guerre, c’était un délit, faire sauter une voie ferrée, c’était un délit, pratiquer un avortement avant 1973 c’était un délit, héberger un sans papier c’est un délit, donner à manger à un errant de l’ex-sangatte, c’est un délit.

              Merci à tous ces délinquants qui sont l’honneur de notre pays. On appelle ça des RESISTANTS.


            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 février 2007 16:02

              Il y a d’un côté le droit constitutionnel, et légitime, de résistance à l’oppression, et de l’autre la réflexion de Denis Diderot : « Nous parlerons contre les lois insensées jusqu’à ce qu’on les réforme ; et, en attendant, nous nous y soumettrons. Celui qui, de son autorité privée, enfreint une mauvaise loi, autorise tout autre à enfreindre les bonnes. » (Supplément au Voyage de Bougainville).

              Notons par ailleurs que beaucoup de choses qui n’étaient pas des délits il y a trente ans le sont devenues, notamment dans le domaine de la police de la parole. Le resteront-elles ?


            • JG (---.---.7.17) 9 février 2007 13:36

              Cette « vieille tradition non violente » n’excuse pas l’incivisme. Et faucher un champ, est-ce vraiment de la non violence.

              Quand M. Bové dénonce une justice politique, il continue dans son incivisme. Un Français « normal » doit respecter la justice et les lois de son pays.

              Et le fait d’être candidat à la présidentielle (« je serai le premier candidat incarcéré ») ne le dédouane de rien. N’importe qui peut être candidat et, que je sache, quand on est candidat on n’est pas à l’abri des lois.

              M. Bové dit à certaines personnes ce qu’elles veulent entendre à savoir que tous leurs problèmes sont dus à d’autres. ET sa vrai influence se mesurera au premier tour ? Bové : M. 1%, comme tous les petits candidats.


              • Korandou (---.---.224.1) 9 février 2007 13:58

                Merci pour cet article le Herisson !

                C’est un vent frais, ca fait du bien de lire un article positif, realiste sur Jose Bove. smiley


                • Phil Entropie (---.---.32.39) 9 février 2007 14:08

                  Bonjour,

                  Merci, Le hérisson, pour cet article. M’intéressant aux relations entre science et société, j’ai apprécié de découvrir l’origine du mouvement dans le Larzac. Je pense en revanche que vous auriez dû vous dispenser du rappel sur les OGM, d’autant plus que vous présentez comme des faits les quelques arguments très simplistes que vous avez rassemblés. Il y a là de quoi gâcher le potentiel de discussion attaché à la première partie de votre texte.


                  • (---.---.162.15) 9 février 2007 14:41

                    On est dans le présent et la façon dont on essaye de nous imposer les OGM est très révélatrice de notre société. José Bové et d’autres l’ont compris et en font un symbole et le fer de lance de leur lutte.

                    Il est naturel que le combat d’hier pour le Larzac se soit transformé en combat contre les OGM et pour une alter-mondialisation. Il y a là une véritable cohérence dans la continuité de l’action.

                    Vous qualifiez les arguments contre les OGM de « très simplistes », mais sans la moindre explication, à croire qu’ils ne sont pas faciles à contrer. J’ajoute un autre argument. Les OGM, ce sont des copyrights ou des DRM sur la nature. D’abord une histoire de gros sous et d’accaparement du bien de tous au profit de quelques uns.

                    Voter José Bové c’est aussi renforcer la lutte contre les OGM. Oui, c’est symbolique, oui ça peut ne pas être un vote utile à court terme, mais il y a des symboles qui, en s’y accrochant bien, font bouger le monde.

                    Am.


                  • Phil Entropie (---.---.32.39) 9 février 2007 15:07

                    > Vous qualifiez les arguments contre les OGM de « très simplistes », mais sans la moindre explication, à croire qu’ils ne sont pas faciles à contrer.

                    Pour être cohérent avec mon message, je n’allais pas ouvrir une n-ième discussion sur les OGM. Le web en foisonne. D’autant que ce n’est pas le thème central de l’article.


                  • hamoss (---.---.197.58) 9 février 2007 14:46

                    CE FOUTEUR DE M...... a au moins resolu un probleme CELUI DES ENGRAIS BIOLOGIQUES


                    • marion (---.---.99.52) 9 février 2007 16:16

                      Comme d’autres l’ont dit, Bové est un social-démocrate turbulent. Un réformiste « agitateur » qui défend une politique sans réelle rupture avec le système en place. C’est pourquoi Royal peut récupéré le bovisme sans difficulté.


                      • Olaf (---.---.155.89) 10 février 2007 03:15

                        Bové a autour de lui, tout compte fait, les mêmes types d’ « élites » que Ségolène Royal, juste moins influentes. On peut lire, par exemple :

                        http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-865092@51-860817,0.html

                        « Si José fait 4 % aujourd’hui, plus 4 % dans quelques semaines, plus 4 % le 22 avril, alors nous aurons changé la donne à gauche », a assuré Raoul-Marc Jennar, militant altermondialiste. Les partisans de M. Bové voient pour preuve que « ça va marcher » le virage à gauche amorcé par Ségolène Royal : « Elle dénonce les profits rapaces et a même emprunté à José le titre de »voix des sans-voix«  », s’est amusé le conseiller d’Etat Yves Salesse.


                      • Eugène (---.---.102.209) 10 février 2007 11:12

                        Bové est lui-même un membre de l’ « élite » qui avait un peu mal tourné, mais dont l’oligarchie reconnaît les qualités et qui va rentrer royalement au bercail. Voir l’autre article, qui en a dérangé plus d’un :

                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18795

                        Le candidat José Bové court-circuite royalement le courant alternatif

                        Quoi qu’en dise l’intéressé, la candidature présidentielle de José Bové représente une nouvelle force d’appoint pour Ségolène Royal. Ce n’est sans doute pas ce qu’auraient voulu nombre de militants qui espéraient trouver enfin un candidat indépendant de la « gauche unie » ou « gauche plurielle » chapeautée par le Parti socialiste. Les intéressés se retrouvent peut-être, en ce moment, dans un avion pour lequel ils n’avaient pas forcément acheté un billet. Le nouveau candidat « antilibéral » a bien affiché sa position favorable à Ségolène Royal, malgré les critiques qu’il lui a adressées et les nuances de façade qu’il a par la suite émises à propos du second tour. Au premier tour, Bové pourra déjà faire campagne contre Nicolas Sarkozy ou empêcher François Bayrou de capter des voix à la recherche d’un « candidat nouveau ». Certes, ce sera fâcheux pour Marie-George Buffet ou Dominique Voynet. Mais pour le reste, quel programme propose José Bové ? Saura-t-on enfin ce que signifie la formule magique « un(e) autre » ?

                        (...)

                        Au fond, la petite phrase de José Bové proclamant « l’insurrection électorale contre le libéralisme économique » peut faire penser à l’appel de l’Abbé Pierre de 1954 et à son discours sur « l’insurrection de la bonté ». Mais, outre le fait que l’abbé n’avait aucun Roquefort à défendre, il ne semble pas que ceux qui se disent « antilibéraux » aient tiré les leçons du terrible bilan que l’Abbé Pierre avait dressé avec courage et lucidité cinquante ans après son appel : « J’étais surtout loin d’imaginer que cinquante ans plus tard des familles en France, avec de jeunes enfants, dormiraient toujours dans la rue ». Un constat bien plus politique que toutes les déclarations pré-électorales de José Bové, de Marie-George Buffet, de Dominique Voynet et d’autres « gauches de la gauche ».

                        Dans ces conditions, on peut comprendre que des courants qualifiés d’alternatifs se soient sentis court-circuités par les modalités de l’annonce de la candidature présidentielle de José Bové, et que la campagne à venir n’accapare pas forcément les discussions des militants.


                      • Lambda (---.---.134.237) 10 février 2007 11:53

                        De temps à autre, il faut la « gauche » au gouvernement pour organiser une récup de « contestataires influents » afin de casser les mouvements populaires qui pourraient trop se développer.

                        Mitterrand avait très bien fait ça dans les années 1970-80, juste avant son élection et une fois élu. La mitterrandiste appliquée qu’est Ségolène Royal fera pareil si elle l’emporte. A défaut, c’est sans doute Sarko qui devra trouver la manière de faire à peu près la même chose.


                      • Casabaldi (---.---.64.181) 9 février 2007 16:25

                        Merci et bravo pour ce bon article qui change des caricatures creuses habituelles des medias dominants.

                        Rappelons également que pour fêter les 30 ans du Larzac et renforcer les liens entre générations, près de 300 000 altermondialistes se sont rassemblés en 2003 sur le plateau, au bout du monde et en pleine canicule. Aucun mouvement politique dans ce pays ne me semble capable de rassembler autant de monde au même endroit.

                        Pour continuer à se développer, je crois que ce mouvement doit maitenant se rendre compte qu’il n’est en fait pas « de gauche » (et, certes, encore moins de droite). Pour moi, l’altermondialisme n’est ni de gauche, ni de droite, ni êncore du centre, il est devant.


                        • poilaunez (---.---.4.237) 9 février 2007 16:59

                          José Bové

                          Le doigt dans le nez

                          On va gagner !

                          Ca va saigner !


                          • LE CHAT LE CHAT 9 février 2007 17:26

                            merci pour ce bel article , mon hérisson

                            J.B a raison de se battre contre les OGM ; sur avox on voit ce que donnent les clones du gland bleu (raclo et demian swet )qui deviennent complétement incontrolables !  smiley smiley smiley smiley smiley

                            bon week end à tous


                            • Rocky Fort (---.---.189.63) 9 février 2007 17:28

                              Le Hérisson écrit : « se nourrir de cette « France profonde »-là. »

                              Tu veux dire cette Occitanie.

                              Le Larzac est occitan : voir entre autres, les drapeaux présents à chaque lutte et au dernier rassemblement en 2003 !

                              Le « régionalisme » auquel tu fais allusion, c’est le mouvement occitan.


                              • Le Hérisson Le Hérisson 9 février 2007 19:18

                                Je ne suis pas un spécialiste des OGM mais je me documente et, à mon avis, l’une des analyses les plus pertinentes qui a été faite le fut par l’Inra, le plus grand institut de recherche agronomique en Europe tout de même... Et on ne peut guère le taxer de partialité. Les producteurs ou vendeurs d’OGM remettent au goût du jour un vieux slogan productiviste entendu dans les années cinquante : l’agriculture occidentale doit nourrir le monde. Qu’on nous laisse rire ! Les semences OGM en étant pas « reproductibles » appauvrissent les pays en voie de développement et les petits agriculteurs américains également. Il me semblerait au contraire plus judicieux que l’agriculture de chaque pays puisse viser à l’autonomie alimentaire, ce qui est de moins en moins le cas pour les pays du tiers monde. Enfin, la non-violence ne signifie par « civisme » quelqu’il soit. Quand une loi est mauvaise, il faut se battre contre elle par tous les moyens possibles exceptés l’agression physique. C’est pour cela, notamment, que l’ordre juste de S. Royal me paraît tout sauf de gauche ou progressiste. L’histoire nous montre, au contraire, que l’amélioration de la condition humaine s’est souvent opérée en s’opposant à la loi. L’une des premières actions non violente fut peut être le fait du Danemark et de son roi. En effet, alors que les nazis voulurent déporter les juifs comme dans les autres pays d’Europe, le roi et une grande partie des Danois menacèrent de tous porter l’étoile jaune (1943). Résultat, c’est au Danemark qu’il y eut le moins de juifs déportés. Enfin, d’autres grands noms sont plus connus, tels Gandhi ou Martin Luther King. Leur opposition à la colonisation ou à la politique d’apartheid fut totale, mais emprunta des chemins non violents.


                                • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 15:56

                                  C’est par la transgression que les peuples obligent les puissants à modifier les lois iniques.


                                • DANIEL (---.---.217.194) 9 février 2007 19:28

                                  Bové est surtout un faux paysan, un petit marquis qui se fait passer pour le bouseux folklorique du coin.

                                  Patits bobos, faites encore le jeu de cet anti-sémite, de ce petit facho pro-islam....

                                  En attendant le combat anti-OGM reste un vrai combat. Dommage de le voir monopoliser par ce genre de Janus qui ne peut que le déconsidérer .


                                  • Le Hérisson Le Hérisson 9 février 2007 20:01

                                    @ Daniel,

                                    En quoi Bové est il un faux paysan ? Certes, ses parents n’étaient pas agriculteurs, mais Bové est en GAEC au Larzac depuis 1978 ! Antisémite et pro Islam ? Vous m’en direz tant ! N’aurions nous pas le droit de critiquer la politique - néfaste - d’Israel et des USA sans être voué à vos gémonies ?


                                    • Boris (---.---.3.237) 9 février 2007 20:35

                                      Je ne pense pas que le débat soir pur ou contre les OGM, mais Bové. Je trouve l’article intéressant, mais incomplet sur la fin : le glissement entre José Bové militant à Bové candidat, et cela manque sur le personnage, je trouve. Comment cela se fait-il que José Bové, porte parole de Via campesina ait préféré aller annoncer sa candidature à Montreuil, plutôt que d’aller au forum Social Mondial de Nairobi ?

                                      N’as t’il pas de ce fait perdu toute légitimité dans ce qu’il devait incarné, c’est à dire une forme de résistance citoyenne pour ne devenir qu’un candidat comme un autre, l’égocentrisme en plus ? (Je le pense). De plus, sa campagne ne prend pas, et il se sent obligé de se faire mousser sur le message un « candidat prisonnier » alors que lui même le sait bien, s’il va en prison, ce serait bien après les élection présidentielles (Comme le démontre très bien un avocat sur son blog http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/01/12/511-jose-bove-ou-le-libre-malgre-lui)

                                      José Bové, ou comment décevoir en moins d’un mois...


                                      • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 16:09

                                        José Bové, comme tout le monde, a des priorités. Le fait qu’il préfère Montreuil à Nairobi a été pour moi un signal fort, je me suis dit il prend vraiment son rôle au sérieux. A Nairobi, plein de gens pouvaient tenir son rôle, ou un rôle voisin. A Montreuil, il était le seul à pouvoir débloquer la situation. Vous vous référez à Maître Eolas, éminent juriste qui perd beaucoup de son acuité quand il parle de Bové, tant ce dernier lui sort par les yeux. Il est probable que vous n’appréciez pas plus ses activités alter-mondialistes que son intervention dans la campagne présidentielle. Mais vous aussi avez vos priorités, genre « va donc voir là-bas, ils ont plus besoin de toi qu’ici (et débarrasse-nous de ta présence) ».

                                        Ce qui tendrait à confirmer que Bové a eu raison de prioriser Montreuil.


                                      • Casabaldi (---.---.48.89) 9 février 2007 21:22

                                        « plutôt que d’aller au forum Social Mondial de Nairobi ? »

                                        Débranche ta télé et sors, Boris, José Bové était évidemment à Nairobi...


                                        • Boris (---.---.3.237) 10 février 2007 00:32

                                          Non, je t’assure ! Il devait (par exemple) participer à l’atelier sur les biens communs, il n’était pas là... (La délégation française était petite, je l’aurai croisé...) Mais si tu as la preuve du contraire...


                                        • Marie Pierre (---.---.40.92) 12 février 2007 08:37

                                          José Bové a l’habitude de se rendre sur tous les fronts, mais d’en repartir aussitôt, dès que les caméras ont filmé le personnage. En cela, il est aussi très décevant. Je veux bien croire Boris.


                                        • moebius (---.---.101.76) 9 février 2007 22:17

                                          Mon dieu déja 30 ans !et toujours le meme discours...et pour 30 nouvelles années sans doute les memes espoirs... Non de grace pas ça !


                                          • moebius (---.---.101.76) 9 février 2007 22:19

                                            Ne résistez pas !


                                          • moebius (---.---.101.76) 9 février 2007 22:19

                                            ... Vivez !


                                          • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 16:12

                                            Eh eh, Moebius, il faut parfois résister pour vivre. Souvent même !


                                          • zab (---.---.211.239) 10 février 2007 00:47

                                            à boris : comment pouvez vous dire que sa campagne ne « prend » pas ? Il n’y a que 10 jours qu’il est candidat.... Il est déjà crédité de presque 5% de voix. Sa campagne commence. Les gens se mobilisent partout pour lui.


                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 février 2007 00:52

                                              Son syndicat est en chute libre ...


                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 février 2007 00:53

                                              Bové est repris de justice, c’est le Naceri, ou le Tapie, de la politique.


                                            • fullbert (---.---.154.30) 10 février 2007 08:50

                                              Personnellement peu me chaut de tous ces tristes sires aux yeux engluès par leurs « pauvres » quotidiens. S’ils ne savent pas voir qu’un mouvement populaire inespéré est en marche, je ne peux que le déplorer mais je m’arrêterais pas devant ses gravillons qui se prennent pour des moulins, leurs obnibulations sur José Bovè est incroyablement un autisme politique, mais se masquer les yeux n’empêchera pas l’orage d’éclater, et je fais oeuvre de charité en tentant une fois de plus d’essayer de leur faire entendre que José Bové ( à l’égo insupportable pour certains) ne s’est pas présenté candidat à la présidentielle, le PEUPLE lui a demandé de le représenter !, donc quand vous vous archarnerez, aveugles entêtés, essayez de prendre conscience qu’en critiquant José Bové, vous vous trompez de cible, le PEUPLE c’est à celui là que vous devriez vous en prendre, José ne fait front qu’à notre demande, sans aucune manipularion de lui ou de ses prôches. Il est notre boulet nous sommes sa poudre, le canon est en position.


                                            • fullbert (---.---.154.30) 10 février 2007 09:18

                                              José président oui, mais surtout entretenir le feu de notre mouvement car la présidentielle n’est qu’une première étape sur le chemin que l’on s’est donné projet de parcourir vers un monde vivable pour TOUS.


                                            • rem (---.---.198.227) 10 février 2007 10:18

                                              Tout est dans le contrôle ...

                                              Concernant José Bové père, il n’était pas un « simple ingénieur » de l’INRIA mais un directeur de recherche et a conduit de nombreuses études sur la manipulation génétique et on lui doit entre autres un riz transgénique. Depuis toujours je doute sérieusement dans la sincérité de son combat contre les OGM. Je crains que sa défiance à l’égard de son père en soit la source. Lorsque l’on veut tuer son père, on fait une psychanalyse pas un engagement politique.

                                              La principale peur des anti-OGM est de voir débouler des OGM dans la chaine alimentaire sans contrôle. J’aimerais bien savoir comment est ce que l’on contrôle une technologie que l’on ne maitrise pas. Un contrôle peut se faire par l’intermédiaire licence de brevets qu’accorde ( ou pas) le détenteur de la technologie. Pour détenir des brevets il est nécessaire, au préalable, de faire des recherche sur le sujet.

                                              Interdire les recherches OGM et donc les OGM n’est pas la solution. La lutte contre les OGM reste pour ma part une gargarisation de bons sentiments et l’occasion d’envolée lyrique stérile. Si tenté on arrive à lutter à l’intérieur de nos frontières, il restera 99% de la population mondiale à protéger.

                                              Et enfin pour conclure, je trouve déplacé qu’une personne qui prône l’incivilité publique et la désobéissance civique fasse appel au pouvoir en place ( et contre lequel il se bat) pour lui demander une amnistie judiciaire et donc d’avoir un traitement de faveur.


                                              • fullbert (---.---.154.30) 10 février 2007 10:40

                                                S’apercevoir que son père (ou de quelconques antécédents) a ( ont) fait des erreurs pour essayer de ne pas les reproduire, me semble plus découler du bon sens que de la nécessité d’une psychanalyse... Le point le plus grave qui touche les OGM est que la majeure partie des semences créees sont stériles et obligeront tous les paysans à s’approvisionner pour chaque semailles en semences, mais ce qui me semble le plus grave et l’inéluctabilité des croissements qui s’opèreront entre plants OGM et plants alentours sauvages ou pas, car je n’ai pas encore entendu que notre Sarkoléon avait comme dessein de mettre en place une police des transports de pollen, et quand bien même le ferait il ... Un autre point qui me dérange avec les OGM, c’est que les labos de recherche sur les OGM vont se servir et ce de manière gracieuse auprès des banques mondiales de semences et qu’ensuite ayant bidouillé ce qu’ils ont obtenu gratuitement il dépose dessus un brevet. Ya pas comme une iniquité là ? Appeler à la désobeissance civile, quand il ne reste plus que cette forme d’action est la seule réaction possible quand la voix du Peuple francais est ignorée, plus de 70% des français appellent au débat, mais au lieu de débats on voit fleurir de plus en plus d’autorisation de culture en plein champs. Alors si toi tu penses qu’il est de bon aloi de rester ton postérieur bien enfoncé dans le velour de ton voltaire, c’est ton choix, d’autres ont fait le choix de risquer la prison pour faire entendre l’alarme salutaire.


                                              • (---.---.162.15) 10 février 2007 10:49

                                                José Bové n’est pas contre la recherche sur les OGM, il est contre les cultures OGM à ciel ouvert.

                                                D’après Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/José_Bové :

                                                  Il n’empêche pourtant pas les recherches OGM, mais uniquement la culture OGM en plein champs, dont les risques de contamination sont connus et la France condamnée pour cela par l’union européenne.

                                                Et aussi :

                                                  José Bové oppose pour sa part ces droits au principe de précaution et à la défense de la santé des citoyens. Les exploitations OGM françaises qu’il appelle à neutraliser sont elles-mêmes souvent illégales, mais malgré cela sous la protection des autorités.

                                                Vos attaques sont fielleuses et infondées. Finalement, c’est un honneur pour José Bové et ses partisans d’avoir des adversaires ayant des arguments si faux.

                                                Pourtant il est difficile de faires taire des calomnies, puisse une page comme celle-ci aider ses lecteurs à mieux connaître - et ensuite mieux faire connaître - les luttes de José Bové.

                                                Am.


                                              • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 16:17

                                                La référence à la psychanalyse ne devrait pas être une arme pour ridiculiser un adversaire politique. J’espère que vous n’êtes que psychanalyste de comptoir, car si vous êtes un professionnel vous faites une faute contre votre déontologie.


                                              • rem (---.---.198.227) 11 février 2007 19:18

                                                Droit de réponse

                                                @ Fullbert

                                                Du premier paragraphe, vous n’avez perçu que la dernière phrase. dommage. Je reste toujours convaincu que son engagement résulte de la « rivalité » avec son père. Ensuite vous vous contredisez quand vous dites que les OGM sont pour la plupart stériles mais dans le même temps vous craignez une contamination qui nécessite une fécondation.

                                                Votre vision du travail dans un labo R&D me laisse perplexe et réducteur car le « bidouillage » que vous dénoncez nécessite des appareils de dernières technologies, un personnel très qualifié et de nombreuses années de recherche . Ensuite on ne peut, bien sur pour l’instant, dans le droit européen breveter le vivant à l’instar du droit américain. On ne peut que breveter que des procédés et des techniques de manipulation génétiques pas des gènes ou des protéines naturelles. Enfin, je ne répondrais pas à votre dernière phrase car je n’y trouve aucun argument et une attaque personnelle qui ne vous grandit pas.

                                                @ (IP:xxx.x28.162.15)

                                                Pourtant si je me souviens bien les premières cibles des anti-OGM étaient des plantes à l’intérieur de serres de laboratoires publiques.

                                                Ensuite, concernant les calomnies fielleuses et infondées, j’avais essayé de développer un minimum mais arguments. C’est vrai que dénigrer sans apporter de réponses n’apporte pas beaucoup au débat.

                                                @ mc Le but n’est pas de ridiculiser quelque personne que se soit.


                                              • fullbert (---.---.154.30) 12 février 2007 07:38

                                                à rem :

                                                Que tu veuilles continuer à penser que la démarche de Bové tiens plus de la psychanalyse que de la jugeote, fait à mon avis état de ton absence de connaissance de Bové, car une « haine du père » n’amène pas à mon avis à une construction de pensée aussi claire et sans trop de paradoxe que celle de José Bové, l’envie de « se venger » mène rarement à de la réflexion mais plutôt à des impulsions, des passages à l’acte. Etre stérile (dans le cas des OGM) ne sous entend pas l’absence de cycle sexuel, mais que le résultat du cycle sexuel a pour effet pour les plants OGM de ne produire seulement des graines qui ne peuvent pas pousser. Il y a obligation de ce cycle pour produire la graine. Tu peux qd même t’imaginer avec ta douce faire un gosse et que ce gosse malgrè son appetit sexuel soit dans l’incapacité de se reproduire. Quelquesoit le prix du matèriel, des compétences, du contexte de ces recherche, ça n’obère pas l’origine des semences, elles ont été obtenues gratuitement. Pour moi qui suis un adepte de la GPL c’est une vraie spoliation ! Et pour ma dernière phrase je te citerais du Molière : « qui se sent morveux qui se mouche ».


                                              • (---.---.198.227) 12 février 2007 09:32

                                                A fullbert :

                                                Concernant la source des motivations de M José Bové fils, nous ne nous mettrons pas d’accord. Peu importe la génèse n’a que peu d’importance par rapport aux idées mêmes.

                                                Vous m’avez donné une définition générale de la stérilité. Mais je ne comprends toujours pas comment un OGM stérile peut transmettre ses gènes à sa descendance.


                                              • fullbert (---.---.154.30) 12 février 2007 10:19

                                                tu ironises là ? bon alors on va essayer d’être plus graphique... La semence achetée est semée, elle grandit, pour produire des graines les fleurs mâles ejectent leur pollen, les fleurs femelles réceptionnent ce pollen sur leur pistil et celà va donner la graine, cette graine a été privée de sa possibilité de pousser et est tout juste « bonne » à la consommation mais ne pouvant pas croître, j’utilise le terme de stérile car la graine obtenu si on la plante ne germera pas. Le pollen que ces semences transgeniques produisent rien ne l’empêche d’aller se déposer sur le pistil de végétaux alentour et si la famille s’y prête produire un hydride qui aura desormais dans ses genes un peu de cette impossibilité de pousser de sa descendance et les dès en seront jetés.


                                              • rem (---.---.198.227) 12 février 2007 23:23

                                                La contamination n’existe donc pas puisque les graines sont stériles


                                              • fullbert (---.---.154.30) 13 février 2007 07:07

                                                je ne sais pas ce que tu fumes mais ça vaut bien une bonne lobotomie partielle apparament. Les graines obtenues elle ne sont nocives qu’à nos tubes digestifs, par contre les semences OGM plantées en plein champs elles, sont contaminantes pour les végétaux alentours


                                              • voyageur51 (---.---.86.65) 10 février 2007 10:45

                                                José BOVE n’est qu’un simple casseur, un délinquant qui détruit le bien d’autrui pour son plaisir et ses fantasmes personnels.

                                                D’ailleurs a-t’il fait autre chose que s’en prendre exclusivement aux OGM ?

                                                A t’il eu un combat contre les pesticides, les pollutions agricoles ? Rien. Pourtant cela tout le monde le subit tous les jours, rend notre eau impropre à la consommation, nous gave de pesticides autrement plus dangereux que son fantsme des OGM......

                                                L’avez-vous vu souvent parler du Gaucho, l’insecticide ?


                                                • fullbert (---.---.154.30) 10 février 2007 10:55

                                                  et toi t’a on entendu alarmer sur le Gaucho ? à part tes allégations as tu des arguments à développer sur le fait qu’il ne soit qu’un casseur délinquant qui détruit le bien d’autrui ou ce n’est que de la pure diffamation, ce que je crois. Est il nécessaire qu’il s’exprime sur tout quand il n’est que notre voix, et dans notre voix si tu tendais l’oreille tu entendrais la volonté d’« assainir » agriculture comme l’industrie, mais en auras tu la volonté de prendre le temps de te pencher sur la réalité plutôt que de te prêter à ces jets d’ordures injustifiés.


                                                • (---.---.162.15) 10 février 2007 10:55

                                                  Renseignez-vous avant de dénigrer sans fondement :

                                                    Certes, José Bové n’a pas toujours raison. Mais il a aujourd’hui raison absolument dans son combat contre le fipronyl, (molécule constituant le Regent et le Gaucho), jugé nocif depuis 1993. Et je suis en complet accord avec lui et la Confédération paysanne lorsqu’ils exigent l’arrêt immédiat de l’utilisation de ce neurotoxique qui tue les abeilles et qui altère la santé des cultivateurs imprudents qui l’utilisent, de même que celle des apiculteurs. Et peut-être même la santé des consommateurs de miel, ce dont personne ne parle, ce qui n’est pas fait pour me rassurer.

                                                  Source : http://www.les4verites.com/Jose-Bove-a-raison-122.html?PHPSESSID=23ff2cf683f56d058d8ae71ff210c9ea

                                                  Am.


                                                • mc (---.---.211.244) 10 février 2007 16:23

                                                  @ voyageur51 : José a fait beaucoup de choses qui n’ont pas été médiatisées. C’est assez présomptueux de ta part de prétendre qu’il n’a pas dit ceci ou cela. Comme tu ne fais sûrement pas partie de ses brebis, il est probable qu’il a dit et fait des choses en ton absence.


                                                • voyageur51 (---.---.86.65) 10 février 2007 17:15

                                                  « à part tes allégations as tu des arguments à développer sur le fait qu’il ne soit qu’un casseur délinquant qui détruit le bien d’autrui ou ce n’est que de la pure diffamation »

                                                  Une personne condamnée est un délinquant et dans le cas présent un multi récidivistes. Le macDo qu’il a détruit lui appartenait t’il ? Les champs saccagés étaient t’il sa propriété ?

                                                  Au fait comment un ministre appelle t-il ces gens là ?


                                                  • le hérisson (---.---.121.162) 10 février 2007 17:47

                                                    au voyageur qui ne semble pas être beaucoup sorti de son trou :

                                                    - maintes fois des biens d’autrui ont été détruits, notamment pour des raisons de sécurité. La propriété individuelle s’arrête là où commence la liberté et la sécurité des autres. Faut-il rappeler, par exemple, le bombardement par Israël de la centrale nucléaire que la France avait fournie à l’Irak ?

                                                    - ce que je dis ne sont pas des « allégations » mais vérifiables n’importe où. A noter que Bové et ses camarades avoir aussi leur bien détruit et par qui ? par l’Etat français et le ministère de la Défense qui avait décidé d’une manière unilatérale l’expropriation des agriculteurs sans aucune concertation !

                                                    - Bové n’a pas « détruit » le Mac Do, il l’a « démonté » pour protester contre la facilité avec laquelle l’Europe laissait s’installer sur son sol les intérêts américains alors, qu’à l’inverse, les USA multiplient les barrières douanières, notamment contre les produits de nos terroirs.

                                                    Voyagez donc un peu et documentez vous mieux avant d’affirmer.


                                                  • fullbert (---.---.154.30) 10 février 2007 17:50

                                                    sur le principe que tu appliques les résistants étaient aussi des délinquants alors car déclarés comme terroristes par les lois en cours à l’époque du gouvernement de Vichy, et sur le même principe te plaignant des équipements qu’ils faisaient sauter lors de leur « zapotach » ne leur appartenaient pas non plus et donc ils détruisaient aussi le bien d’autrui et en continuant sur ce même principe tu serais ce qu’on appelle encore comme ça, un collabo...mais je ne fais qu’appliquer ta grille de lecture des faits, donc tu me vois désolé si selon cette grille tu apparais au grand jour dans toute la splendeur de ta bigoterie.


                                                  • Le hérisson (---.---.121.162) 10 février 2007 18:23

                                                    En fait, la grille de lecture n’appartient ni aux « bigots » ni aux résistants ou aux « collabos », elle appartient aux vainqueurs et à l’Histoire... Evidemment, les résistants étaient appelés des terroristes par la Gestapo et Cie, les paysans du Larzac étaient appelés des « anarchistes » par le gouvernement Pompidou, les Vendéens qui furent aussi victime d’un génocide étaient appelés des « brigands » par les Révolutionnaires de la Convention qui avaient même fait supprimer le mot « Vendée » du dictionnaire (Comme les Turques vis à vis des Kurdes...). Contrairement à ce que l’on a dit, ce n’est pas « Dieu qui reconnaît les siens », mais l’Histoire. Et l’Histoire se révèle souvent partiale et imparfaite, c’est comme ça. Cela dit, la lutte « violente » me semble produire des traumatismes collectifs et individuels (et des répétitions de l’histoire : on guillotine Louis XVI pour installer Napoléon, on Tue le tsar pour s’inventer Lénine et Staline en super despotes...) alors que les luttes non-violentes ne me semblent pas avoir cet inconvénient. Mais c’est à creuser.


                                                    • (---.---.154.30) 11 février 2007 09:32

                                                      Petite nuance qu’il me semblait nécessaire de mettre à jour, il me parait plûtot qu’une grille de lecture dépend du savoir( culture,vécu) de celui qui l’applique, il ne peut appliquer que les concepts qu’il maitrise plus maigre sera sa connaissance du sujet, plus son manicheisme s’approchera de sa forme la plus primitive, « divin » ou « diabolique », la conscience grandissant, se libérant de plus en plus des aliènations et acquerrant plus de domination sur le sujet sa grille s’affinera et son manicheisme toujours présent sera cependant influencé par des éclaircissements qui pourront en atténuer la brutalité primitive.


                                                    • ExSam (---.---.251.174) 11 février 2007 21:27

                                                      Très bon article, clair et qui met excellement en perspective les combats qui ont mené José Bové aux idées qu’il défend aujourd’hui.

                                                      C’est vrai que dans les années 70 ça bougeait dans le Larzac, mais aussi à Golfech, contre la centrale nucléaire, avec les « fissures » des enquêtes d’utilité publique et autres. Les revues, La gueuele Ouverte, Sexpol et autres relataient les combats.

                                                      Aujourd’hui que reste-t-il de cette presse différente ?..Je ne vois que Le Plan B, la Vache Folle, et ceux qui ont survécu depuis bien longtemps, dans la mouvance libertaire, notamment.

                                                      Malgré tout ces idées demeurent et fortes elles sont. Comme dit un des post, après 10 jours de campagne, Bové récolte déjà 5% des intentions de vôte. Malgré la chape de plomb de l’appareil médiatique au service de Lagardère, Dassault, Amaury et autres Parti de la Mort, sans oublier les internautes qui saisissent l’écume de ce mouvement de fond, pour dénigrer, tel ou tel, le saccage d’un MCdo, tel autre l’expectative quant aux preuves de la nuisance des OGM.

                                                      Contre les ravages de la mondialisation capitalistes, nous devons nous réappropiez notre langue. Démonter un Mc Do exploiteur, fournisseur de mal-bouffe, petite fourmi de l’arasement de la diversité des nourritures, petit bras armé du Mc World ennemi des pauvres, il n’y a qu’une définition exacte et légitime de son rejet : RESISTANCE CITOYENNE !

                                                      José Bové, même s’il est né dans une famille intellectuellement pourvue avec un revenu correct, est à mille lieux de l’indécente opulence des candidats qui le tancent.

                                                      Je vous rappelle, pour mettre un peu de perspective face aux biais rances qu’opposent certains, dont on a tendance à penser qu’ils sont grassement payés pour ce faire, qu’Evo Moralès est sorti de la rue ou il a connu la misère.

                                                      Alors faudrait-il que José Bové, bien plus proche du peuple par ses origines que les candidats que les ondes matraquent, ne puisse, à l’instar d’Evo Moralès incarner ceux qu’il prétend diriger, mettre en oeuvre une politique proche de nous, alors que ceux qui le critiquent sont dans un univers dont le luxe et le pouvoir n’a essentiellement rien de commun avec ce que nous vivons, avec ce que nous sommes ? Je crois vous êtes capables, la plupart, d’additionner deux et deux. smiley


                                                      • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 16 février 2007 11:43

                                                        Bonjour, j’ai également récemment écrit un article sur M. José Bové. Le ton et le messsage sont bien différents des vôtres. En ce sens, ils s’inscrivent l’un et l’autre dans une forme de complémentarité, si je puis me permettre. Votre article présente l’avantage de retracer le parcours du mouvement ainsi que du personnage, aussi je me suis permise de vous citer dans mon commentaire de fin d’article. Le passage que vous citez comme suit :« l’analyse de départ est qu’une loi peut être parfaitement injuste et une société violente, sans pour autant qu’il y ait agression visible. Lorsque l’on est confronté à une telle situation, il faut désobéir à la loi, sans atteinte physique, mais par tous les autres moyens possibles », n’a pas manqué de me faire réagir tant elle me semble empreinte de subjectivité. C’est ce que j’explique dans mon commentaire. N’hésitez donc pas à venir partager nos deux approches. Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier


                                                        • fullbert (---.---.154.30) 1er mars 2007 08:20

                                                          Plutôt que d’écrire à tout va, je pense que vous devriez un peu réfléchir...la majeure partie des personnes qui soutiennent Bové soutiennent un projet et non pas un homme, peut on en dire de même des soutiens à Naboléon ?

                                                          Vous avez raison de tenter de préserver vos privilèges, les cahiers de doléances sont déjà clos et bien remplis, votre heure court à son terme.

                                                          Petit regard sur l’actualité, alors que Libération demande par publication interposée à NOTRE MINISTRE DE L’INTERIEUR la valeur et le détail de son patrimoine, réponse de l’intéressé :« c’est une campagne au niveau du caniveau.... »...Bin personnellement venant d’un type qui touche au minimum CINQ rénumérations ( pour quel(s) poste(s) réellement occupé(s) ?) je pense que la campagne est là dans les beaux quartiers.

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