Tout est dans le contrôle ...
Concernant José Bové père, il n’était pas un « simple ingénieur » de l’INRIA mais un directeur de recherche et a conduit de nombreuses études sur la manipulation génétique et on lui doit entre autres un riz transgénique.
Depuis toujours je doute sérieusement dans la sincérité de son combat contre les OGM. Je crains que sa défiance à l’égard de son père en soit la source.
Lorsque l’on veut tuer son père, on fait une psychanalyse pas un engagement politique.
La principale peur des anti-OGM est de voir débouler des OGM dans la chaine alimentaire sans contrôle.
J’aimerais bien savoir comment est ce que l’on contrôle une technologie que l’on ne maitrise pas.
Un contrôle peut se faire par l’intermédiaire licence de brevets qu’accorde ( ou pas) le détenteur de la technologie.
Pour détenir des brevets il est nécessaire, au préalable, de faire des recherche sur le sujet.
Interdire les recherches OGM et donc les OGM n’est pas la solution. La lutte contre les OGM reste pour ma part une gargarisation de bons sentiments et l’occasion d’envolée lyrique stérile.
Si tenté on arrive à lutter à l’intérieur de nos frontières, il restera 99% de la population mondiale à protéger.
Et enfin pour conclure, je trouve déplacé qu’une personne qui prône l’incivilité publique et la désobéissance civique
fasse appel au pouvoir en place ( et contre lequel il se bat) pour lui demander une amnistie judiciaire et donc d’avoir un traitement de faveur.