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Commentaire de morice

sur L'opération en Somalie, le choix entre commandos héliportés... ou chuteurs opérationnels ?


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morice morice 15 janvier 2013 10:53

faudrait savoir si s’agît que de la DGSE là.



autre exploit des mêmes

Deux épisodes, au moins, ne peuvent guère être qualifiés de succès. Lors d’uneaction contre un bateau de pirate, en novembre 2008, les choses auraient mal tournées et un militaire aurait trouvé la mort au cours d’un assaut infructueux. [Selon une source digne de foi, il n’y a pas eu de mort au cours de cette opération. Dont acte] Puis, en juillet dernier, deux de ses hommes ont été enlevés à Mogadiscio où ils opéraient sous couverture. L’un des deux est toujours détenu par des islamistes, alors que le second, qui est parvenu à s’enfuir, s’est exprimé publiquement à la suite de sa libération - ce qui est tout à fait inhabituel.

Selon le site Bakchich-info, le service Action de la DGSE aurait connu un « fiasco » lors d’une opération de lutte contre les pirates somaliens. Le 30 novembre 2008, les nageurs de combat auraient tenté de prendre d’assaut le Yenegoa Ocean, un navire battant pavillon panaméen. Les commandos auraient été repoussés par les tirs des pirates. Un Français aurait été blessé au cours de l’affaire d’une balle de kalachnikov. Le nouveau directeur de la DGSE aurait qualifié cette affaire de « fiasco ».

Nous ne sommes pas en mesure de confirmer cette information. Néanmoins, nous pouvons confirmer, de source fiable, la présence dans cette zone de l’Alizé (photo Netmarine), le bateau utilisé par les hommes du Centre parachutiste d’entraînement aux opérations maritime, le nom officiel des nageurs de combat dépendant de la DGSE.

Toujours selon nos informations, le Yenegoa Océan, un remorqueur pris en otage le 4 aout 2008, aurait servi de bateau-mère pour les pirates responsables de la prise d’otages du voilier français Carré d’As.


sur le cadavre du soldat français retrouvé, le matériel est très pointu.... (fm et pistolet camouflés et viseur à amplification, sac à dos avec nourrice à eau)

la croix en pendentif retrouvée sur lui me semble une mise en scène sordide des terroristes islamistes. On imagine mal un commando porter ça...

l’erreur est ce débarquement à 3 km de la cible ; soit on débarque à 30 km et on la rejoint discrètement en plusieurs jours, soit on saute carrément dessus. Il y a eu erreur là de management de l’attaque.

quant à l’otage tué par les geôliers, ça me rappelle une histoire de balle perdue... au Niger.

l’autre tué est un pilote, touché à l’artère fémorale dans sa Gazelle, qui n’a aucun blindage.
un « lieutenant du 4e RHFS de Pau » 

http://fr.wikipedia.org/wiki/4e_régiment_d’hélicoptères_des_forces_spéciales

« Gazelle canon équipées d’une arme de 20mm axial couplé au viseur T200. »
c’est un engin risqué

La Gazelle reste une machine très appréciée dans l’Alat, même si son emploi impose une bonne dose de courage : il s’agit en effet de partir au combat (et en l’occurrence après un survol maritime) dans un appareil monomoteur, protégé par une seule bulle en plexiglas, des sièges blindés et un gilet pare-éclat. La Gazelle a pour elle sa petite taille, synonyme de discrétion. Sur les appareils engagés en Libye, cocardes et inscription « armée de Terre » avaient été effacées. Mais la compacité de l’hélicoptère est un handicap pour les équipages qui entrent dans l’appareil au chausse-pieds. Gilet de combat (avec radio de survie, munitions, GPS, cartes…), gilet de sauvetage, gilet pare-éclats, casque… : pilotes et chefs de bord ressemblent à des bibendum. Les sièges blindés bloquent les issues et l’écran de navigation coince les genoux du chef de bord. Ce dernier a comme épée de Damoclès au-dessus de sa tête le viseur Viviane de 180kg qui ne demande qu’à venir l’écraser en cas de crash. Tous les équipages sont conscients des risques, mais la mission prend très vite le pas après la mise en route… Avec une masse maximale au décollage de seulement 2100 kg, la Viviane oblige parfois à choisir entre autonomie (437 litres de carburant, pour une consommation horaire d’environ 180 litres/heure) et munitions

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