C’est réconfortant de lire autant de messages favorables à la localisation de l’agriculture.
Vouloir des exploitations familiales c’est très bien. Malheureusement, et en supposant qu’il y ait quelqu’un pour le décider et quelqu’un pour l’organiser, il n’y a plus personne (ou presque) qui soit désireux et capable de les faire fonctionner.
Il y a donc d’énormes efforts à faire pour réabhiliter l’agriculture et l’agriculteur de façon à avoir (peut-être) des candidats.
On devrait, notamment en haut (?) lieu, savoir que le rapport entre le nombre des personnes au statut de salarié et le nombre d’offre d’emplois potentiels n’est pas équilibré. On a beaucoup trop de salariés, ou pas assez d’offres d’emploi, comme on voudra.
Augmenter le nombre d’offres d’emploi, c’est la solution que tout le monde attend, Hollande y croit peut-être encore tellement il était ignare sur la question au départ. Moi je n’y crois pas du tout et probablement vous non plus. Avant de créer des emplois il faudra attendre que la Chine se casse la gueule (une vingtaine d’année) puis l’Inde (?), puis les pays tiers et quart monde (? ?) qui auront entre temps adopté le tout industrie (à moins qu’ils se mettent à réfléchir).faudrait peut-être faire quelque chose.
Donc, il faudrait peut-être faire quelque chose...
Moi tout seul j’avais élaboré un projet : pour ne pas être réduit à agir sur le nombre des salariés à l’aide de l’euthanasie j’ai proposé à un certain nombre d’autorités de faire l’inventaire des terres abandonnées ou insuffisamment exploitées pour être attribuées par lots d’une surface de deux à dix/vingt hectares suivant leur nature, à des chômeurs volontaires désireux d’échanger leur statut de salarié contre celui de personne libre et autonome. le projet prévoyait d’utiliser les dernières ressource de l’Etat à remettre ces terres en culture (par exemple en mobilisant le matériel de l’Equipement) et de restaurer les ruines pour en faire des lieux de vie. Promouvoir aussi l’autoconstructio à bas coût (terre, paille, bois cordé). Il ne s’agissait pas de créer des exploitations agricole mais de procurer des lieux de vie et les moyens de rendre leur autonomie à des personnes qui l’avait définitivement perdue. La nourriture et, la plupart du temps, le chauffage, devenaient possibles, avec un outillage léger adapté. Pour compléter et fournir l’argent encore nécessaire, des activités annexes, suivant compétence, pouvaient être exercées (ateliers bois ou métal ou autres, tissage, couture, télétravail à temps partiel etc.)
Je pensais à deux ou trois fermes-écoles par département.
Je vous fais grâce du reste.
Aucun des services de l’Etat auxquel j’ai envoyé mon idée (ministères datar conseils régionaux etc) n’a réagit à cette idée sûrement considérée comme farfelue. Pensez donc, « faire quelque chose » c’est tellement mieux d’envoyer de l’argent pour contenir l’incendie.
Bien sûr, il faut rayer de son agenda l’Etat et ses services. C’est à nous d’agir. Les choses ne se feront QUE par nous. Si nous ne faisons rien eh bien, c’est la descente aux enfers, lente ou violente.
Pour mon projet ce serait à moi de rechercher les chômeurs volontaires et de les aider, puis de faire de la pub pour montrer que c’est possible. We can.