Casse le chômage, pas le mariage !
C’est
le slogan que j’adresse à Hollande. Et ceux de mes camarades qui ne cessent
d’opposer « les combats plus importants » - pour eux toujours autres et
ailleurs - à ceux qui doivent être menés ici et maintenant m’agacent
particulièrement. Un militant responsable peut établir une hiérarchie et des
priorités dans les objectifs qu’il croit nécessaire de poursuivre, mais il n’a
pas à éliminer ou négliger certains d’entre eux pour avoir l’air de mieux
défendre les autres.
Pour
une autre raison cependant, je risque moi-même d’agacer ici ceux qui m’auront
déjà vu cent fois faire ce genre d’opération : je vais en effet profiter de
l’occasion pour tenter d’attirer l’attention des juifs aussi sur ce qui m’apparaît, à moi - et donc qui n’engage
que moi - comme l’un des deux plus indispensables combats, en ce début de troisième millénaire, pour la
pacification du monde où vivront nos enfants et petits-enfants (l’autre étant
le combat pour la destruction de l’économisme).
Cassez
l’épouvantable croyance !
Cet
autre slogan s’adresse à tous, et plus particulièrement aux croyants des trois
grands monothéismes. Mais ce n’est pas leur croyance en Dieu qui est ici
concernée, seulement leur croyance en une prétendue « bonne violence »
prétendument « voulue par Dieu »
Un
commentateur craint ci-dessus que ce qu’il nomme "le totalitarisme PS-bobo
verts réécrive, réinterprète les 3 livres : suite logique". Je pense qu’il
fait allusion aux trois Livres sacralisés par le judaïsme, le christianisme et
l’islam.
Il
est évident que pas un mot ne doit être supprimé, ajouté ou modifié dans ces
livres historiques mais je crains, moi, que les nouveaux dominants ne
veuillent, si peu que ce soit, réinterpréter ces livres, alors qu’il est indispensable et urgent
de le faire. Ce n’est cependant pas
particulièrement à eux de le faire. Ils doivent seulement, comme nous tous et
surtout comme les croyants, exiger que les institutions religieuses le
fassent.
Ceux
qui gouvernent la France devraient seulement, mais devraient fermement, améliorer la loi de 1905 (et non pas l’affaiblir comme le
voulait Sarkozy) pour que ceux qui souhaitent pratiquer une religion dans notre
pays soient obligés de la rendre préalablement compatible avec la laïcité républicaine, les Droits humains et
les valeurs humanistes que nous proclamons vouloir défendre.
Précisons
toutefois que, si les gouvernants appliquaient la laïcité républicaine au lieu
de la trahir quotidiennement comme ils le font (et comme le faisaient avant eux
les gouvernants sarkoziens) ce serait déjà un très grand progrès.
Dans
le manuscrit que je proposais - en vain - à un éditeur tout de suite après le
11 septembre 2001, la page de conclusion se terminait ainsi : "Encore
aujourd’hui les religions justifient, cultivent, enseignent la violence
religieuse, créant ainsi de dangereux schizophrènes. Pour en finir avec la violence
religieuse il faut que cela cesse. Il faut exiger des religions qu’elles se
rendent, dans l’interprétation de leurs textes sacrés, compatibles avec les
droits de la personne humaine. Cette exigence ne doit pas être celle du monde
athée contre le monde religieux, ni celle des religions les unes contre les
autres. Elle doit être celle de tous les adeptes - croyants de toutes les
religions, agnostiques et athées - de la communauté humaine tolérante,
pacifique, égalitaire et solidaire." (Pour en finir avec la violence
religieuse, 15 septembre 2001).
Après
avoir proposé mon manuscrit à une quarantaine d’autres éditeurs par la suite,
toujours en vain, j’ai décidé de continuer le combat sur Internet. Le texte
principal est ici :
http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
et ici :
http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279
Certes
c’est Benoît XVI et son église qui y sont désignés explicitement comme les
principaux responsables de la pérennité du dogme monstrueux, mais le Grand
Rabbin Gilles Bernheim doit se sentir lui aussi très directement concerné. Ce
sont bien le christianisme (trahissant Jésus) et le judaïsme qui ont transmis au prophète Mohamed l’épouvantable
croyance dans la prétendue bonne violence de Dieu, croyance dont il a fait le
socle de sa nouvelle religion, laquelle continue de menacer plus que jamais le
monde entier.
Ce
sont bien le judaïsme, le christianisme dévoyé et l’islam qui continuent de
justifier, cultiver et transmettre aux générations futures la théologie
criminogène.
Dans
le texte dont j’ai donné le lien plus haut, après qu’ait été rappelé le
génocide toujours très explicitement commandé par Dieu selon les trois grands
monothéismes il y a ceci qui concerne plus particulièrement les juifs :
"Avant
d’examiner cet exemple tristement significatif de “bonne interprétation” de la
prétendue volonté criminelle de Dieu, écartons tout de suite l’objection de
certains croyants juifs : le Livre de Josué n’est pas dans le Pentateuque (les
cinq premiers livres de la Bible), qui est le seul Livre fondateur de notre
religion. C’est dans le Livre de la Genèse que “Dieu” anéantit les cités de
Sodome et Gomorrhe (Gen 19, 23) ; c’est dans L’Exode (12, 29) qu’il fait tuer
tous les premiers-nés d’Egypte, et donne l’ordre à Moïse de massacrer son
peuple qui a adoré le veau d’or (Ex 32, 21) ; c’est dans Les Nombres (31) qu’il
ordonne l’extermination des Madianites ; c’est dans le Deutéronome (7-20) qu’il
demande à son peuple de se préparer pour l’extermination des Cananéens…"