Zen
A vrai dire, voilà longtemps que je n’ai pas mis les pieds sur un solex, continuant à pratiquer de façon déraisonnable le vélo, sans moteur, avec le risque de plus en plus grand de se faire renverser, tant les ilots directionnels, les ronds points, et autres curiosités d’asphalte et de béton rendent son utilisation difficile.
Mais j’aime bien le solex, car sa mécanique dépouillée, le rendait facilement raparable.
Et ne vous privait pas totalement de vos jambes.
il semble bien que de nos jours, certains ont réussi à cacher le moteur de cette petite merveille.
Avez vous vu, sur youtube, ce petit film don j’ai perdu le lien, qui montrait un mécanicien italien, montant un petit moteur électrique dans l’axe de pédalier d’un vélo de course ?
Edifiant.
J’entends ce matin la défense honteuse d’Armstrong, développant cet argument stupide et réservé aux gens qui ne connaissent rien du vélo.
« Il serait impossible à un coureur de se doper pour faire le tour ! »
Evidemmment si, mais sans doute pas à la même moyenne.
Beaucoup de bons cyclotouristes sont capables, même, de faire le tour ;
A l’époque des géants de la route ( lire à ce sujet : Les forcats de la route, d’albert Londres)
Les étapes faisaient plus de 400 kms, les coureurs pédalaient jour et nuit, sur des vélo pesant 20 kilos, le tout sur des routes non goudronnées.
Avec ça, je me souviens de l’interview d’un coureur disant que ce n’était rien, comparé à son ancien boulot de maçon.
Un travail à l’époque, qui consistait à hisser des pierres, sur des échelles branlantes, à dix mètres de hauteur.
Ces gens là s’estimèrent des princes quand arriva les conquêtes du front populaire !
On est bien loin du nez d’auteuil, qui vaut un million d’euros !