Serge Daniel, correspondant de Radio France internationale et l’Agence
France-Presse à Bamako depuis vingt ans, déclare le 16 février au
quotidien français Libération, qu’il était convaincu que le MNLA et des
membres d’AQMI « ont combattu côte à côte à Aguelhoc, où des exécutions
sommaires de soldats ont eu lieu fin janvier
Si la CPI (Cour Pénale Internationale) doit ouvrir une enquête sur les
crimes de guerre présumés commis au nord du Mali, le MNLA ne pourra pas
échapper à l’interrogatoire, surtout que d’autres membres de cette
communauté sont prêts à témoigner à charge, car ils lui reprochent
d’avoir offert l’hospitalité à des criminels après avoir commis des
atrocités sur des populations sans défense. C’est ce groupuscule de
quelques centaines d’individus dont les cerveaux sont en France qui ont
porté atteinte à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale, en
attaquant le camp militaire de Ménaka le 17 janvier 2012 avant de
massacrer les militaires maliens désarmés à Agel-Hoc le 24 janvier de la
même année.
Les deux principaux groupes rebelles touaregs, le Mouvement national de
libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Dine avaient annoncé dans un bref
communiqué leur fusion, en sachant que Ansa Dine est islamiste, allié à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), avec la volonté d’imposer la charia à tout le Mali.
Aujourd’hui que faut-il penser MNLA qui s’allie avec les Touraregs islamistes, puis tend la main à la France aujourd’hui ?