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Commentaire de Serpico

sur L'Algérie un autre front, après celui de la Libye et de la Syrie


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Serpico Serpico 18 janvier 2013 18:28

Les « journalistes » français ont été tout simplement misérables.

Ils ont multiplié les « réflexions » malveillantes, les allusions à la « brutalité » algérienne, des journalistes subitement amnésiques : Waco qui s’est soldé par 80 morts, l’ordre de Bush le 11 septembre d’abattre les avions civils, les opérations israéliennes hyper-brutales devant lesquelles -Ô magie !- ils se pâment d’admiration...

On peut même rappeler qu’ils justifient les deux bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki par la nécessité d’éviter de plus grandes pertes...US.

La duplicité de ces « journalistes » me stupéfiera toujours tant ils ont l’ait sincère quand ils jugent avec des yeux de biche leur ethnie et deviennent hyper critiques quand il s’agit de ratonner médiatiquement.

Des concierges enragés : ils ont fait monter la pression artificiellement en présentant la « communauté internationale » (la seule digne de ce nom, celle des blancs purs et moralement inattaquables) comme « agacée » puis « frustrée » puis « furieuse » avec les mêmes images, sans aucun lien avec l’état d’esprit réel aussi bien des américains que des britanniques ou des norvégiens. C’était un mitraillage de qualificatifs montant crescendo.

Les media étaient frustrés, agacés et furieux de voir que le spectacle ne durait pas.

Ignoble : il fallait des négociations, un reality show rentable avec un otage abattu tous les quarts d’heure pour faire plaisir à ces charognards.

Prouteau avait beau expliquer que la réalité n’avait rien à voir, des membres du GIGN avaient beau expliquer mais nos journalistes, la bave aux lèvres :« Oui mais quand même...violence...on aurait pu... »

ils sentaient s’échapper l’occasion de déverser leur fiel sur ces « bougnoules » qui ne se laissaient pas marcher sur les pieds. Brutalement, ces tartuffes de dimensions cosmiques ont laissé tomber le masque : l’Algérie aurait dû rendre compte, demander conseil avant d’agir, accepter l’aide US...

Pourtant, la veille, l’action d’un commando français avait abouti à la mort des otages. Où étaient ces journalistes à la gomme ?

En train d’appeler des spécialistes-longue-distance comme cet ex-magistrat, si pressé de lâcher sa bile raciste qu’il a entamé son discours sur le problème de la double nationalité sans qu’il ne sache si le type avec les ravisseurs était un franco-algérien ou un français dit de souche.

Minable, la France qu’on a vue sur les écrans de télé. Minable et dégoutante.


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