Fergus
Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait accorder la moindre crédibilité à ce menteur patenté.
La plus vieille défense du monde, consiste à dire comme celle des enfants qui se font avoir :
« Y a que moi, monsieur, les autres aussi ! »
Défense admirable.....
Les coureurs qui font le tour, sont tous des surhommes.
Ca, c’est une certitude. Il faut avoir pratiqué ce sport, si dur parfois, que l’envie vous vient de jeter le vélo au fossé, les mauvais jours, quand vous faites l’élastique derrière, avant de lacher de nouveau, pour ne pas connaitre cette souffrance, indicible, et pourtant c’est vrai recherché. Une sorte de drogue finalement.
Des quelques copains qui sont devenus pros, juste un a fait ce maudit tour, à la fin des années 70. C’était chez les amateurs une terreur, dont on ne voyait souvent que la roue arrière. Sa carrière en Belgique se solda par quelques victoires. Il faillit tout de même en gagner une sur le tour, s’il n’y avait pas eu cette barrière de chemin de fer pour l’’arrêter.
Vieille époque. Le dopage existait, comme une rumeur pour certains. On n’ignorait pas ses méthodes, le pot belge, qui en laissait certains vascillant, sur le coté de la route....Pas toujours terrible, le résultat...
L’alcool même était utilisé, avec le résultat que l’on connait. Sur le tour les équipiers rentraient dans les bars, raflaient les canettes de bière à la cave. Simpson est mort d’une sorte de coktail entre amphitamines et alcool. L’expérimentation était la règle, avant l’arrivée d’un dopage scientifique, qui propulsa les possibilités de certains de 30 pour cent !
Inimaginable, quand auparvant, c’était 5 à 10 pour cent, avec les coktails classiques
Seul problème, L’EPO n’était pas la bonne fée heureuse pour tous. A certains elle amenait des thromboses fatales, ou presque, et vous pressez de ne pas recommencer ce genre de manège. A d’autres, elle ne procurait strictement aucun effet.
Des corniauds par contre devenaient des étalons.
Toute la hiérarchie du peloton s’en est trouvé modifié.
Que pense maintenant de tout ça Owen, l’anglais, détendeur du record du monde de l’heure, ou Gilles Delion, renonçant au cyclisme après avoir gagné le tour de Lombardie, et ne voulant tous continué dans une discipline, où les types qui s’accrochaient à leur roue, leur faisait maintenant la nique.
Non, bien sûr, tous les coureurs ne sont pas tous des fripouilles.
Il y en a qui continuent à avoir une éthique.
En 99, Cristophe Basson, après avoir gagné une étape du dauphiné, fait le tour de france. Adversaire du dopage, il publie une rubrique dans le parisien.
Echappé dans une étape, il est rattrapé par Lance Amrstrong, et son équipe, qui le menace ouvertement....
Ecoeuré, il abandonne le cyclisme pro deux ans plus tard.