@ Pierre Régnier
Désolé, même si les rapports que nous entretenons les uns vis-à-vis des autres ont leur place dans la réalité, ils sont en revanche moins influents que par exemple les aléas terrestres.
J’entends bien votre avis, mais les rapports qui nous lient, qu’ils soient violents, paisibles, fructueux ou autres ne sont que des facettes de la réalité, du moins est-ce ma manière de les considérer.
À mes yeux, autant leur accorder l’importance toute relative qu’ils méritent, surtout lorsqu’ils relèvent de quelque chose qui dénote la vanité humaine se croyant investi d’une mission d’ordre religieux, avantageant surtout un courant de pensée apparemment irréaliste, et qui de surcroît veut faire croire à autre chose que la fatalité des changements d’états qui nous font disparaître...
Je les leur laisse ces conceptions purement spirituelles, et espère que jamais je n’aurai à les vivre, ou plutôt les subir, comme nos ancêtres voués au christianisme et autre inquisition l’ont vécus, ou encore comme ces religions contemporaines voulant soumettre toute population à leur croyance sous prétexte de salut. On voit où elles mènent, et mieux vaut à mon avis recourir au fatalisme qu’aux aspirations religieuses pour bien vivre la réalité.
On peut aussi voir autre chose que de la violence dans les rapports nous unissant, c’est une question de prisme, de profondeur de champ, de point de vue. Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur la multitude de liens existant au sein de la « simple » réalité, tous ne sont pas violents, et peut-être bien que c’est notre manière de voir les choses qui affecte une connotation aux situations qui nous environnent, et finalement les détermine...
Ceci dit, entre pragmatisme, réalisme, fatalisme, le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes voués au cycle terrestre, et les choix qui sont les nôtres ne peuvent pas grand-chose face à la multitude d’évènements se produisant simultanément !
Bien à vous Pierre Régnier
loph