> Cette loi a été votée par un parlement élu démocratiquement.
En fait non, c’est un décret. Il n’est pas passé par le parlement (si j’ai tout bien compris). Mais cela fait quand même bien partie du droit, comme vous le signalez.
> une assimilation ou une confusion du droit avec la morale.
Le droit (« pour vivre en harmonie ») est basé sur une certaine morale (« vision du bien et du mal »), il y a donc forcément un lien fort.
Votre question, je suppose, est : où sont les limites(entre « tu ne tueras point » et « tu ne mangeras pas de gras ») et les a-t-on franchies ?
Selon moi, tant que l’on n’empêche pas purement et simplement le fumeur de fumer, mais qu’on restreint simplement les endroits où il peut le faire, non. Quand même, il est civilisé le fumeur, il peut se retenir.
> Il semble que beaucoup de fumeurs aient le sentiment, à mon avis à juste titre, d’être jugés d’un point de vue moral
Mon avis perso, avec ma morale à moi : le fumeur qui me fume dans le nez, c’est mal ; le fumeur qui est ’addicté’, c’est mal. Je juge, je conçois que ça déplaise, mais bon, j’ai, comme tout le monde, le droit d’avoir mon opinion, de la donner, et même d’essayer de la transmettre.
Vous allez peut-être trouver ma réponse un peu simpliste sur la dichotomie bien/mal, mais je suis un peu obligé de caricaturer pour être concis.
PS :
> Malaise dans la démocratie.
Une dernière fois (j’espère), je pose la question. Le malaise n’étant pas neuf, pourquoi maintenant toute cette polémique ? (merci de ne pas répondre « pourquoi pas ? »)