Deux remarques, si on veut bien se débarasser du bla bla et du politiquement correct :
-1/ que serait-il advenu si Florence Cassez s’était appelée Jacky Gomez ou Philippe Balloche, doté de poils aux pattes et d’une bonne paire ? Aurait-il obtenu mobilisation journlistique et soutiens politiques ?(ces derniers ne s’engagant que s’il y a des voix à gagner dans le bon peuple qui va aux urnes élire le Flamby)
Non, très probablement. Cette affaire est révélatrice du machisme à l’envers. Qu’on cherche un peu dans les geoles de bien des pays lointains et on trouvera sûrement un français condamné dans des conditions hâtives ou scabreuses et qui peut sembler ( éventuellement) innocent. Mais on s’en fout, c’est pas une rouquine, ca passe moins bien à la téloche.
2/ Cette libération est juridiquement aussi anormale que ses condamnations en première instance et en appel.
En toute logique, constatant les nombreuses irrégularités procédurales, la Cour Suprême aurait dû annuler des actes, et en conséquence casser les jugements précédents pour renvoyer à un nouveau procés. Sans les « preuves » invalidées. Quite à c e que ce procès, dans 6 mois ou 1 an, acquitte et libère Cassez.
La libération pure et simple (sans autre forme de procès, c’est le cas de le dire) est très étonnante.
On est passé d’un excès à l’autre, semble-t-il.