Les media français ont été comme toujours en dessous de tout. Ils ont multiplié les remarques méprisantes sur le Mexique, tourné en dérision le système judiciare mexicain puis, à la fin, le louent pour le jugement qui libère Cassez. Ainsi, le même système devient valable quand il se prononce selon leurs désirs...
Un système pourri peut aussi bien innocenter ou incriminer une personne. c’est la loi du genre. Il suffit parfois d’user de moyens persuasifs.
S’ils reprochaient aux media mexicains et à la justice du Mexique de trop en mettre sur le dos de la française, de leur côté, les media français ont multiplié les discours sur l’innocence de Cassez, la présentant comme une sainte tombée dans un piège.
Ils dénoncent un excès pour tomber dans un plus grand.
On ne sait pas si Cassez est coupable ou non mais on ne m’otera pas de l’idée qu’une femme qui vit avec un criminel établi, reconnu et confondu, en compagnie d’otages, une telle personne ne peut se dire étrangère à tout ce qui se passait sous ses yeux. S’en tenir au fait que la police mexicaine a tourné un film bidon sur son arrestation, ne prouve pas qu’elle est innocente.
Elle doit sa liberté à un vice de forme et non à son innocence.