J’ajouterai (si ce n’a pas encore été dit) que le 23 janvier fut également le jour de rapatriement du corps de l’officier français tué dans son appareil au Mali. Bien évidemment, là aussi, les méfias s’en foutaient éperdument.
A la question de la priorité des médias à traiter l’information, Christophe Barbier dans ’C’est dans l’air" faisait comprendre (pour simplifier) que les journalistes répondent à la demande du public d’avoir du sensationnel et de l’immédiateté. En clair, c’est de notre faute.
Paris Match et Closer auront leur matière à gloser sans savoir.
Maintenant, on attend dans les jours à venir :
- l’interview de la famille (parents, oncle, tantes, ...) qui parleront d’elle lorsqu’elle jouait en socket sous le pommier familial,
- la sortie du livre de ses mémoires de prisonnière (les prisons semblaient bien chauffer),
- les plateaux TV (avec les spécialistes à la manque) qui poseront leur lot de questions plus stupides les unes que les autres (c’était quoi le menu du soir, ...).
Pour que sa culpabilité soit définitivement mise hors de cause (ou pas), on attend du gouvernement français qu’il lui propose de réouvrir le dossier (en France ou au Mexique) de quelques manières que ce soit, eu égard au respect dû aux familles des séquestrés (et peut-être tués) au Mexique.
NOTA : l’article est complet et bien écrit. j’adhère.