La réalité des faits ( je répète pour ceux qui ont oubliés) :
Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé la semaine dernière une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud.
Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les Etats de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néocoloniale.
Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.
De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener
les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar
Dine et le MNLA à trouver un accord, à Alger, le 21 décembre 2012, en vue de négocier une solution
politique avec le gouvernement de Bamako.
Des délégations de ce
mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina
Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement
malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer
l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013
comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de
mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000
hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements
touareg de leurs positions.
Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement.
La France a compris l’enjeu et a dû changer son
plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de
préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû
intervenir directement.
En apparence, Ansar Dine et ses alliés ont mal calculé leur coup en provoquant cette intervention française prématurée qui pourrait leur coûter cher. Mais d’un autre côté, les masques sont tombés.
Toutefois, l’armée malienne avaient lancé des opérations sur la route menant à la ville de Mobti et en direction de la ville de Douentza, dés la journée de Lundi 7 Janvier (cf "le Quotidien d’Oran, 9 janvier 2013, p 6). Ces opérations, organisées en coordination avec le commandement français, avaient pour but, selon des experts occidentaux, de faire sortir les colonnes de pick-up des groupes rebelles de leurs bases et des villes afin de les bombarder en rase campagne et de permettre ainsi à l’aviation française d’intervenir.
La version officielle française vise donc à justifier la précipitation de l’intervention française et à en cacher les véritables raisons.
20/02 17:22 - juuken
article peu sérieux, entre les erreurs et les extrapolations on a un résultat médiocre. (...)
26/01 20:27 - SEPH
Le second lien marche. J’ajoute l’interview de M.COLLON qui fait répond aux (...)
26/01 17:47 - SEPH
La source de l’article : http://temoust.org/business-profits-souterrains-et,15758 
26/01 17:41 - zany
26/01 17:36 - SEPH
La réalité des faits ( je répète pour ceux qui ont oubliés) : Le gouvernement français (...)
26/01 17:31 - zany
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